Pascal Elbé
Pour des raisons purement pratiques, nous sommes allés voir, hier au soir, cette « Tête de turc » qui orne tous les bus et la moitié des panneaux publicitaire de la ville. Il faut dire qu’il est programmé en dernier dans l’une des petites salles du Gaumont.
La bande annonce était assez tentante et Claudine autant que moi aimons bien Pascal Elbé. En tant qu’acteur s’entend, car en tant que réalisateur, c’est son premier film. Il y casse son image de jeune premier ou de faire valoir dans les comédies romantiques. Son film est un drame mais pas un de ceux où l’on s’apitoie sur soi même ou sur la société, c’est aussi un bon film policier mais sans véritable méchant.
Dans une banlieue comme une autre, une banlieue à problèmes fort bien rendue ma foie, une vraie Zone Urbaine Sensible comme on les appelle, un médecin urgentiste, Simon/Pascal Elbé, en déplacement reçoit un appel pour intervenir auprès d’une femme en détresse respiratoire. Malheureusement, sur le toit d’un immeuble voisin une bande de jeunes gamins ne voie de lui que le gyrophare bleu de son véhicule d’intervention et par révolte caillasse la voiture et l’un d’eux, Borat/Samir Makhlouf , un adolescent d’origine turc de 14 ans lance un cocktail Molotov. Comme il ne peut toutefois laisser mourir le médecin, il le sort du véhicule avant d’appeler les secours. A cette principale histoire, se croise la culpabilité du frère de Simon, Atom/Roschdy Zem , la fierté et les rêves de liberté de la mére de Boret, Sibel/Ronit Elkabetz et le malheureux veuf/Simon Abkarian dont la femme n’a pas reçu les soins de Simon.
Le tout nous donne un film assez réaliste et sommes toutes bien interprété, mais qui malheureusement il pêche par une fin un peu vague. Je ne vais pas vous la raconter mais on reste un peu sur notre faim.