mercredi, novembre 30, 2011
lundi, novembre 28, 2011
L'ennemi
La compagnie amiénoise Art Tout Chaud questionne la guerre, sujet quasi quotidien dans les médias, à travers l’expérience solitaire d’un soldat dans son trou. Drôle, sensible et très instructif.
Inspiré d’un album de jeunesse écrit par Davide Cali et illustré par Serge Bloch - illustrateur aussi de la célébrissime série Max et Lili -, la pièce montre d’abord le quotidien d’un homme en paix, puis l’intrusion de la guerre par la télévision, avant qu’elle ne détruise sa maison, et qu’il finisse dans un trou.
La pièce met en scène le soldat sans montrer la figure de l’ennemi, laissant l’imagination donner corps à sa présence et la réflexion donner sens à son identité.
Des questions simples et vraies que Hervé Germain et Luc Kienzel, réalisateurs et interprètes du spectacle, explorent de près et de façon burlesque, à la façon d’un “Charlot soldat“, dont la naïveté dénonce l’absurde d’un monde en guerre et souligne la détresse et la fragilité des hommes.
L’utilisation de marionnettes et de masques permet de mettre en jeu diverses échelles, de questionner la relation de soi à l’autre, la représentation de l’autre.
Des thèmes essentiels à tout âge, traités ici en conjuguant talent burlesque, rire libérateur et lucidité amère.
conception et interprétation :
hervé germain et luc kienzel
scénographie - décors / atelier moa :
marion cazet-supervielle et moïse chauvé
création des costumes : bertrand sachy
création sonore : lug lebel
création lumières : didier malaizé
masques : eric dubour et etienne champion
L’Ennemi est réalisé en coproduction avec les communautés de communes de Bocage-Hallue et du Val de Somme et la Ville de Corbie et le centre socioculturel Léo Lagrange de Roye. Il est soutenu financièrement par la DRAC de Picardie, le Conseil régional de Picardie, le Conseil général de la Somme et Amiens - Métropole.
A la Comédie de Picardie les
mercredi 30 novembre à 18h30
jeudi 1er décembre à 10h et 14h30
vendredi 2 à 10h et 14h30
samedi 3 à 15h30
lundi 5 à 10h et 14h30
mardi 6 à 10h00 et 14h30
Rapporté par Francois et fier de l'Être le lundi, novembre 28, 2011
Classé dans Amiens
mardi, novembre 22, 2011
Mamies connections ou trafic du troisième âge
On discute beaucoup en cette période pré-électorale du montant des pensions de retraite, des difficultés financières de la filière bancaire et des économies que doivent faire les états européens. Peu de monde se demande d’où peuvent survenir tous ces problèmes économiques et comme beaucoup, j’avais jusqu’à quelques jours tendance à répondre : « C’est la crise ! ». Comme si cette petite interjection contenait toutes les réponses, mais, depuis, j’ai eu la chance d’être confronté à la « Mamies connections » et son économie parallèle. Mes valeurs morales et économiques en sont sorties bien ébranlées.
Je vous narres :
J’officies dans une association qui prônes la valeur des rencontres intergénérationnelles et je vous assure que lors de ces rencontres, on en apprends de belles. Comme je ne sais pas trop comment vous raconter ce que j’y ai appris, je vais tenter de vous le résumer sous la forme d’un petit dialogue. Tentez d’imaginer deux dames pimpantes et aux cheveux blancs face à moi-même. L’une, disons Madame A et l’autre Mademoiselle B. Madame A, 72 ans, divorcée me racontait avant de lâcher cette bombe, qu’elle vit chichement avec pour seules ressources la pension que lui verse son mari. De son côté et à la façon dont elle acquiesce, on sent que mademoiselle B, 71 ans, ne roule pas sur l’or non plus.
Madame A parlant de Mademoiselle B : « Il n’y a pas longtemps que l’on se connaît. On s’est rencontré lors d’un voyage promotionnel. Depuis on les fait tous à deux. A deux c’est mieux. ».
François : « Vous en faites beaucoup des voyages comme ceux là ? »
Madame A : « Environ deux par mois, en fait, tous les quinze jours. Ils passent les jeudi dans notre quartier, le point de ralliement c’est la gare. Bon, il y a bien le problème du retour. Comme on rentre vers 21 heures, j’en ai pour 18 euros de taxi à chaque fois. En plus comme on doit payer en espèces, ça m’oblige à traverser Amiens le matin avec plus de milles euros en liquide. ».
François carrément effaré : « Milles euros ! Mais ce n’est plus du voyage promotionnel ! Mademoiselle B, dites lui qu’il ne faut pas qu’elle dilapide son argent à acheter des sa**peries. Et en liquide en plus ! ».
Mademoiselle B : « Oh ! C’est pas grave. Elle n’achète que des cigarettes ! ».
François toujours aussi secoué : « Milles euros de cigarettes ! ».
Madame A : « Ca paye mon voyage. Je prends une vingtaine de cartouche et je fais deux euros de bénéfice par paquet. Comme un voyage coûte trente et un euros et que je m’accorde soixante dix euros d’habits ou de verroteries, je gagne environ trois cents euros par voyage. Avec deux voyages par mois, ça met du beurre dans les épinards. ».
François : « Vous arrivez à vendre tous vos paquets sans vous faire prendre ? »
Madame A : « Oh ! Les trois quart sont vendues par ma petite fille à l’école, le reste, c’est les voisins. ».
François, dont le regard passe d’une septuagénaire à l’autre : « Mais c’est illégal ! Vous risquez la prison, je crois que l’on n’a pas le droit de passer plus de deux ou trois cartouches par personne ! ».
Madame A : « Mais, tout le monde le fait ! Il y en a même qui viennent avec de grands sacs qui contiennent une centaine de cartouches. Moi, je n’ai qu’une simple valise. ».
François : « Mais vous êtes combien dans ces voyages ? ».
Madame A : « Je ne sais pas, environ huit cents personnes. Ils nous emmènent en Belgique, servent le petit déjeuner le matin, le repas du midi et l’après midi, il y a même un spectacle. Alors pour trente et un euro, ça nous fait passer une bonne journée tout en nous rapportant dix fois plus. ».
François cherchant l’approbation de Mademoiselle B : « Vous en faites autant ? ».
Mademoiselle B : « Oh ! Non, moi, je ne ferais jamais rien d’illégale. Je lui ai déjà dit de faire comme moi. Je n’achète que des sceaux de tabac à rouler. Pour un sceau, ils vous offrent une boite de cents tubes que j’utilise pour ma consommation et quand au reste, rentrée à Amiens je fais des petits sachets… Il y a moins de risques et ça rapporte plus. »
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, novembre 22, 2011
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vendredi, novembre 18, 2011
Jazz au Champs Elysées à Saint-Quentin
Pianiste de formation classique, puis piano jazz auprès d'Aaron Bridgers, joue aussi bien dans des formations de jazz moderne (Blue Nights birds), des big bands que des orchestre de jazz traditionnel.20 novembre : Philippe Dervieux récital piano solo
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, novembre 18, 2011
Classé dans Musique
Hamlet
Avec Philippe Torreton dans le rôle-titre, Jean-Luc Revol met en scène l’insondable pièce shakespearienne, et explore sa fascinante complexité grâce au jeu des comédiens.
Château d’Elseneur, enneigé et glacial, à la lisière du fantastique, lieu où le père mort réclame vengeance au fils vivant, où la peur et l’effroi meurtrissent les âmes et perdent les êtres dans un enchevêtrement labyrinthique asphyxiant.
Une tragédie de vengeance brutale mais ratée, une histoire d’amour mal à propos précipitent le jeune Hamlet dans la folie - qu’elle soit simulée ou réelle est l’une des questions récurrentes de la pièce.
Le metteur en scène Jean-Luc Revol n’apporte pas de réponses résolvant les mystères de la pièce, il s’attache au contraire à « essayer de comprendre les sentiments qui sous-tendent les personnages ». Hamlet se débat dans la prison de son être, acteur de sa révolte impossible et de sa volonté trahie, « perpétuellement tiraillé entre conscience et action ». « Dans cette prison, n’est-il pas le roi d’un espace infini ? » demande le metteur en scène.
La tragédie célèbre aussi l’extraordinaire pouvoir du théâtre, entièrement irréel et pourtant représentant la condition humaine, distillant le vrai et nous touchant profondément.
Philippe Torreton interprète le rôle-titre : « jouer Hamlet, c’est être », dit-il en amoureux de son art et de cette magistrale partition.
mise en scène : jean-luc revol
assisté de : laurent courtin
décor / scénographie : sophie jacob
costumes : eymeric françois
lumière : bertrand couderc
perruques et coiffures :
antoine wauquiez
avec : philippe torreton, catherine salviat, georges claisse, cyrille thouvenin, anne bouvier, christophe garcia, antoine cholet, josé-antonio pereira, yann burlot, maximilien muller, franck jazédé, romain poli, jean-marie cornille
Production Déléguée : MCNN Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre
Coproductions : Festival des Fêtes Nocturnes du Château de Grignan, TCF Théâtre du Caramel Fou, Comédie de Picardie, Théâtre André Malraux/Rueil Malmaison, Espace Jacques Prévert/Aulnay sous bois, Théâtre du Vésinet, Théâtre de Romans sur Isère, MSMGO, Arcachon Culture. Avec le soutien du Ministère de la Culture - DRAC Bourgogne, de la ville de Nevers et du Conseil Régional de Bourgogne.
à la Comédie de Picardie
les mercredi 23 à 19h30, jeudi 24 à 20h30, vendredi 25 à 20h30, samedi 26 à 20h30, dimanche 27 à 15h30
au théâtre d’abbeville le mardi 29 novembre à 20h30
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, novembre 18, 2011
Classé dans Amiens
jeudi, novembre 17, 2011
Une citadine...
L’histoire de la ville.
Depuis la nuit des temps, les hommes vivaient dans des cavernes.
Et la vie était d’un calme plat .
Alors, pour enfin s’amuser un peu, ils inventèrent la grande ville, et avec elle, la grande voiture.
Et, quand il s’agissait de se garer, on ne rigolait plus du tout.
Il était vraiment temps de s’amuser à nouveau.
Il est temps pour moi de changer de voiture. En effet, la pauvre Titine va cahin-caha sur sa dixième année et de nombreuses jeunettes me font des appels de phare. Je recherche une petite citadine qui aurait tout d'une grande. Il faut aussi qu'elle ai tout le confort de la grande sans toutefois avoir ses mensurations.
Je vous ferait savoir lorsque mon choix sera arrété.
A+
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, novembre 17, 2011
Classé dans famille
mercredi, novembre 16, 2011
14 novembre 2011 : Chinesse
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, novembre 16, 2011
Klaxon, trompettes et pétarades
Création française mise en scène par Marc Prin, la comédie farcesque et grotesque de Dario Fo dévoile un réel sinistre avec une force inouïe.
Subversive parce que farcesque, captivante parce qu’interprétée au maximum de sa violence et de sa déraison, militante parce qu’elle démonte de façon absurde et grotesque les ressorts des rapports troubles entre police, pouvoir et état, la pièce de Dario Fo mise en scène par Marc Prin est une réussite manifeste, interprétée avec une énergie et une maestria sans faille.
Populaire, profondément engagé, ce théâtre politique, radicalement anti-télévisuel, s’adresse à « la présence active et réfléchie » du spectateur, selon le metteur en scène, qui prône un théâtre explicite et virtuose qui sorte l’auditoire de sa torpeur.
Créée trois ans après l’assassina traumatisant d’Aldo Moro en 1978 par les Brigades Rouges, et alors que le crime n’est pas totalement élucidé, la pièce fait naître une cascade de quiproquos et péripéties. Tout commence par la tentative d’enlèvement de Giovanni Agnelli, - célèbre dirigeant de Fiat jusqu’en 2003. Un ouvrier dépose l’industriel au visage brûlé à l’hôpital et oublie ses papiers dans la veste du blessé, qui se réveille de son coma avec… le visage de l’ouvrier.
La comédie débridée expose la suprématie cynique et violente de l’argent dans un monde déboussolé. Pas de demi-mesure : le jeu d’acteurs et la mise en scène font vivre une remarquable mécanique théâtrale, percutante et palpitante.
L'auteur : dario fo (né en 1926)
Acteur, metteur en scène et auteur italien, récompensé par le Prix Nobel de littérature. Ses apprentissages passent par toutes les formes du spectacle populaire : récits des conteurs, monologues à la radio, cabarets, sketches à la télévision, spectacles de chansons. Son théâtre est un théâtre efficace où le recours aux mécanismes du rire pour fustiger les institutions et les classes dirigeantes, n’empêche pas le déploiement d’une fantaisie surréaliste. Mystère bouffe (1969), Mort accidentelle d’un anarchiste (1970), Klaxon trompettes et pétarades… (1970), Faut pas payer (1974)…
mise en scène : marc prin
texte français : marie-france sidet
avec : anne dupuis, céline dupuis, gérald cesbron, milena esturgie,gilles ostrowsky
scénographie et costumes : marc prin
dramaturgie : julien dieudonné
décors : ateliers du théâtre nanterre-amandiers
lumières : pierre montessuit
masques, perruques et maquillages : marie messien
accessoiriste : patrick laganne
arrangements sons et compositions musicales : valérie bajcsa et marc delhaye
photographe : alexandre sargos
assistanat à la mise en scène : ana-lucia luna
Coproduction : Théâtre Nanterre Amandiers, Théâtre à bout portant
A la comédie de Picardie :
jeudi 17 à 20h30, vendredi 18 à 20h30 et samedi 19 à 20h30
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, novembre 16, 2011
jeudi, novembre 10, 2011
Acceuil de la poste
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, novembre 10, 2011
Classé dans Pub
mardi, novembre 08, 2011
Time out
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, novembre 08, 2011
Classé dans cinématographe, Pub, vidéo
Concert de solidarité le 15 décembre
Le jeudi 15 décembre à partir de 21h00, la boite à projets organise une soirée de solidarité au Bar le Grand wazoo afin de récolter des fonds pour un projet pour des enfants au Bénin. Le projet est axé sur la formation des animateurs sociaux et sur l'apport de jeux à destination d'enfants.
Un groupe de reggae-ragga de GAP a répondu à nos sollicitations pour se produire à savoir Djiwan
Après plus de 10 ans à chanter dans le groupe Tri-balles (ragga/kompa), Djiwan décide de se lancer dans une carrière solo avec un son reggae/ragga acoustique.
Riddim bien posé et lyriques engagés, il attaque avec une arme légale : « Le Son » !
Après de nombreux concerts dans les Yvelines et plusieurs festivals dont un très remarqué à Dreux, Djiwan débarque, en région P.A.C.A, et de sa patte imprime sa marque. Il sillonne déjà toutes les Hautes-Alpes et, depuis peu, les Alpes de Hautes Provence.
Suite aux différentes rencontres faites au cours de ces 2 dernière années, Djiwan est maintenant entouré de 5 musiciens.
Boite à projets
Conseil - Formation - Animation
Développement social et durable -Solidarité
Animation - Education Populaire - Citoyenneté
http://www.boite-a-projets.org/ / 06.21.23.20.38
Membre de la SCOP Grandsensemble
Economie sociale et solidaire, Education populaire
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, novembre 08, 2011
Classé dans Agenda
Daniel Darc
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, novembre 08, 2011
jeudi, novembre 03, 2011
mercredi, novembre 02, 2011
Picardie Mouv 2011
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, novembre 02, 2011
Classé dans Musique