La temblante du mouton
Hier, nous sommes allé aider Matthieu chez lui à La Chapelle-aux-pots. Il m’a encore rappelé qu’il est plus rapide de prendre les petites routes que de passer par la nationale ou de perdre quatre euros sur l’autoroute qui vous fait faire un détour de plus de vingt bornes pour une perte de temps de près de vingt minutes. Malheureusement, je suis un adepte du G.P.S. qui semble ignorer que l’on ai tracé d’autres voies pour s’y rendre. Or, lorsque l’on a l’habitude d’obéir bêtement aux ordres de ces engins, on en viens à perdre tout sens de l’orientation et il suffit d’un grain de sable ou de la panne d’une poulie de vilebrequin pour que l’on se retrouve perdu comme un con en plein centre d’un bled paumé. Il ne reste plus qu’à recourir aux bonnes vieilles cartes.
Bien souvent, par force de l’habitude ou par obéissance aveugle, on fait comme les moutons de Panurge, on suit le mouvement sans réaliser que l’on dispose de solutions simples à portée de main. C’est la même chose avec la vague de grippe actuelle. A écouter tous les laboratoires pharmaceutiques, seul un attirail de masques, de vaccin et de Tamiflu permet de se prémunir. Mais c’est un peu faire table rase des conseils, des us et coutumes de nos anciens qui en leurs temps nous protégeaient tout aussi efficacement.
Préventivement, je me souviens que ma mère nous disait : « Mes enfants, lavez-vous les mains au moins trois fois par jour, avant de manger et autant de fois que vous irez aux toilettes. ». C’est un sage conseil lorsque l’on ne veut pas se choper les virus des autres. Nous devions aussi tenir notre main devant notre bouche quand nous toussions ou éternuions. Chaque matin, nous ouvrions en grand toutes les fenêtre afin de renouveler l’air, l’assainir et que le froid extérieur tue tous les microbes et acariens ou que la chaleur les dessèche. De même, tout l’été, nous dévorions de bons fruits juteux et gorgés de soleil, tout comme à l’automne, elle prenait la précaution de nous bourrer de vitamines.
Si jamais nous étions malade, nous gardions le lit afin d’éviter de transmettre la maladie. Il ne nous serait jamais venu à l’idée d’aller faire un tour dans un métro bondé. Nous gardions la chambre, une huitaine, bien au chaud, suant sang et surtout l’eau du bouillon léger qui participait à la diète destinée à nous faire éliminer toutes les toxines accumulées. Si nous toussions trop, nous avions le droit au cataplasme de moutarde ou la cuillérée de gelée royale. Nous manquions l’école et les journées nous semblaient suffisamment longues pour que nous évitions à l’avenir de se promener nu-pieds. Dans l’ensemble, nous étions rarement infecté ou, si c’était le cas, notre système immunitaire était suffisamment fort pour qu’une grippe ressemble plus à un rhume qu’à autre chose.
De nos jours, à force de prendre soin de nous et sous prétexte de nous éviter tous les petits désagréments de la vie, nous nous retrouvons avec de plus en plus de contraintes, des masques sur la figure et des piqûres alors que rien ne dit que nous croiserons un jour le virus.
Bien souvent, par force de l’habitude ou par obéissance aveugle, on fait comme les moutons de Panurge, on suit le mouvement sans réaliser que l’on dispose de solutions simples à portée de main. C’est la même chose avec la vague de grippe actuelle. A écouter tous les laboratoires pharmaceutiques, seul un attirail de masques, de vaccin et de Tamiflu permet de se prémunir. Mais c’est un peu faire table rase des conseils, des us et coutumes de nos anciens qui en leurs temps nous protégeaient tout aussi efficacement.
Préventivement, je me souviens que ma mère nous disait : « Mes enfants, lavez-vous les mains au moins trois fois par jour, avant de manger et autant de fois que vous irez aux toilettes. ». C’est un sage conseil lorsque l’on ne veut pas se choper les virus des autres. Nous devions aussi tenir notre main devant notre bouche quand nous toussions ou éternuions. Chaque matin, nous ouvrions en grand toutes les fenêtre afin de renouveler l’air, l’assainir et que le froid extérieur tue tous les microbes et acariens ou que la chaleur les dessèche. De même, tout l’été, nous dévorions de bons fruits juteux et gorgés de soleil, tout comme à l’automne, elle prenait la précaution de nous bourrer de vitamines.
Si jamais nous étions malade, nous gardions le lit afin d’éviter de transmettre la maladie. Il ne nous serait jamais venu à l’idée d’aller faire un tour dans un métro bondé. Nous gardions la chambre, une huitaine, bien au chaud, suant sang et surtout l’eau du bouillon léger qui participait à la diète destinée à nous faire éliminer toutes les toxines accumulées. Si nous toussions trop, nous avions le droit au cataplasme de moutarde ou la cuillérée de gelée royale. Nous manquions l’école et les journées nous semblaient suffisamment longues pour que nous évitions à l’avenir de se promener nu-pieds. Dans l’ensemble, nous étions rarement infecté ou, si c’était le cas, notre système immunitaire était suffisamment fort pour qu’une grippe ressemble plus à un rhume qu’à autre chose.
De nos jours, à force de prendre soin de nous et sous prétexte de nous éviter tous les petits désagréments de la vie, nous nous retrouvons avec de plus en plus de contraintes, des masques sur la figure et des piqûres alors que rien ne dit que nous croiserons un jour le virus.