Pervenche ou aubergine
Deux contractuelles parisiennes discutent le bout de gras en arpentant le trottoir. Entre deux histoires de chiffons et le mariage d’une jeune rock star, elles avisent un curé, décidé à laisser sa deux chevaux sur les croisillons jaunes d’un arrêt d’autobus. Sans même mettre ses warning, l’homme d’église glisse sous l’essuie-glaces un petit mot. Piquées par la curiosité, elles se rapprochent du véhicule après le départ de son propriétaire afin d’y lire le billet ainsi libellé :
« J’ai tourné dix minutes autour du quartier sans dénicher le moindre endroit où me garer. J’abandonne. Pardonnez nos offenses. ».
L’une des deux pervenches sort alors son stylo et rédige une contravention mettant dans la zone libellé la phrase suivante :
« Voici dix ans que je fais le trottoir autour de ce pâté de maison. Croyez que je le regrette, mais je cède à la tentation. ».
Tandis que l’autre lui reproche : "Après tout le mal qu’il s’est donné, c’est une médaille qu’il devrait recevoir".
« J’ai tourné dix minutes autour du quartier sans dénicher le moindre endroit où me garer. J’abandonne. Pardonnez nos offenses. ».
L’une des deux pervenches sort alors son stylo et rédige une contravention mettant dans la zone libellé la phrase suivante :
« Voici dix ans que je fais le trottoir autour de ce pâté de maison. Croyez que je le regrette, mais je cède à la tentation. ».
Tandis que l’autre lui reproche : "Après tout le mal qu’il s’est donné, c’est une médaille qu’il devrait recevoir".