vendredi, décembre 07, 2007

Tu veux pas faire de peine à Papa?


Marché publique
Originally uploaded by Humanoide.

La saison est propice aux tempêtes. Ors, justement, il en est une nouvelle pour secouer les conseillers européens en leur chaire et qui risque de révolutionner l’image de moi que s’est faite mon maigre lectorat. Ils doivent plancher sur « l’opportunité », si l’on peut employer ce terme, de recourir aux châtiments corporels dans l’éducation enfantine. Il faut dire que les avis sont partagés et après avoir écouté et lus les motivations des deux camps, il est temps que je vous livre en la matière mon point de vu sur la question.
Tout d’abord, je crois qu’il faut définir ce que l’on entends par châtiments corporels. Il semblerait que les opposants ne soient pas prêts de s’entendre sur cette simple définition. S’il s’agit d’une simple tape amicale flattant le croupion rebondie de quelque callipyge, je ne pense pas que l’on puisse considérer qu’il y ai châtiment même si cela peut pour certain passer pour un crime. Par contre, il est évident que remettre en place son gamin à coup de batte de baseball relève d’un léger sadisme.
Ceci fait, il est de bon ton de se pencher sur la définition que recouvre le terme châtiment lorsque l’on sait que certains estiment qu’une simple sanction, une punition, une correction, une leçon, une amende, une brimade ou une réprimande suffisent.
Lorsque ces deux paramètres sont établis, il s’agit de déterminer dans quelle mesure l’éducation de l’un nécessite plus ou moins de corporel et plus ou moins de châtiment. En effet, il ressort des principales études qu’il se révèle nécessaire d’éviter de traumatiser l’enfant si l’on ne souhaite pas le voir reproduire ce comportement à l’avenir. L’association « je frappe car je t’aime » mettrait un beau merdier dans la caboche des plus cabossés tandis que les opposants rappelle qu’une attitude laxiste tend à faire des enfants extrémistes.
Ceci fait, chacun trouve midi à sa porte comme dit le dicton. Personnellement je reste un fervent défenseur du bouddhisme avec un « ni trop, ni trop peu ». Quoi qu’il en soit, je suis conscient d’avoir par mon éducation généré certaines frustrations que j’assumes comme étant nécessaires à la sociabilisassions de l’enfant. J’aurai peut-être fait mieux en bannissant les sévices corporels, mais dans l’ensemble, je n’ai pas beaucoup eu à y recourir puisque j’y ai toujours préférés les sévices moraux. Mon sadisme c’est toujours exprimé pleinement dans le registre de la culpabilité et du remord, au point de rendre inoffensives toutes velléités d’insubordinations.


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