Lunette de toilettes
Il n’est franchement pas étonnant que les français aient à l’étranger une mauvaise réputation concernant l’hygiène. Dimanche, nous étions au restaurant et comme d’habitude lorsque les effets des glucophages se sont fait sentir, il a fallut que je me précipite aux toilettes. Certes, ce n’était pas un cinq étoiles mais les lieux offraient confort et, c’est le cas de le dire, une certaine aisance. Malheureusement, l’un de mes prédécesseurs en ces lieux, devait, comme c’est aussi mon cas, détester ces bruyantes souffleries et y préférer l’épaisse ouate lotus. Mais ses manières, loin de correspondre aux miennes l’avaient poussé à étaler sur le sol plusieurs dizaines de mètres de cellulose.
En fait, c’est lorsque j’en ai moi-même eu besoin, que je me suis rendu compte que c’est une fuite du distributeur de solution hydro-alcoolique qui nous a poussé à en dévider suffisamment pour trouver une partie séche. Bon, mais ceci n’a rien à voir avec le sujet. Ce dont je souhaitais vous parler c’est de la lunette des toilettes.
Je me demande parfois si les gens pensent à inclure dans l’éducation de leurs enfants l’usage de cette lunette. Les trois quart du temps, où que l’on aille, on peut y apercevoir la trace de quelques gouttes. J’imagine le quidam devant cet ustensile à se demander avant de sortir sa nouille si il doit lever ou baisser la lunette.
Bien peu se demandent à quoi peut bien servir cet ovale de plastique et je suis sur que si l’on demandait aux garçons, bon nombre nous répondraient qu’il s’agit là d’un entonnoir destiné à guider l’urine dans la cuvette. Mais non, certes les lunettes améliorent la vue mais ces quelques centimètres supplémentaires ne sont pas là pour faciliter votre tir.
C’est plus pour prémunir les derrières du froid que les gouttes sur la faïence. Alors faites un effort messieurs, relever la lunette pour pisser et rabattez la pour de plus grosses commissions. Il est en effet assez désagréable alors d’avoir la sensation de se poser sur les rebords d’un urinoir.