jeudi, décembre 09, 2010

Recycled Monster

Par principe, je n'aimes pas tirer sur l'ambulance mais quand c'est un navet, c'est un navet. Moi quand on me promet de la science fiction ou de l'horreur, je ne m'attends guère à voir un road movie de seconde zone. En plus, je ne comprends pas que l'on ai pu dans la publicité comparer "ca" à district 9, cela n'a rien à voir.

Monster, c’est un long métrage Anglais sortie en France le 1 décembre 2010 et réalisé par Gareth Edwards Cela se veut un film de science fiction , ou de l’épouvante-horreur à la rigueur un Drame mais personnellement, je dirais un film romantique. Il dure 1h33 et est distribué par SND.
Même le titre est trompeur, des monstres on en voit peu et quant on en voit c'est pour comprendre qu'il s'agit simplement de grosses bêtes sans intellect, dont les produits manufacturés perturbent le cycle de reproduction. Les seuls monstres de cette histoire, ce sont encore les américains qui larguent leurs bombes chimiques avec beaucoup d'indifférence sur la tête de la population de la zone infectée, le Mexique en l’occurrence. Une sonde de la NASA est sensée s’être écrasée dans la jungle six ans plus tôt, libérant sur terre des particules d’une forme de vie extra-terrestre. Le Mexique et le Costa-Rica sont devenus des zones de guerre mises en quarantaine et peuplées de créatures « monstrueuses ». Un photographe est chargé d’escorter une jeune femme à travers cette zone dévastée. Seuls sur la route, ils vont tenter de rejoindre la frontière américaine...Tel est le postulat de départ de ce film.

Il nous raconte tout simplement le voyage d'un couple improbable au travers de la zone infectée. Lui, Andrew(interprété par Scoot McNairy), est photographe pour un journal à sensation et ne rêve que d'impressionner ses pellicules avec le portrait de l'un de ces monstres. Elle, la belle Samantha( Whitney Able) ,fille au papa propriétaire du journal, tente de retrouver la prison dorée et le prétendant qu'elle n'est pas sure d'aimer et qu'elle a fuit. A la suite d'un vol ils se retrouvent devoir traverser la zone infectée à pied et l'on se demande si le climat qui se veut oppressant ne va pas faire naitre une idylle.

Le paysage alterne une jungle gazée et des décors urbains post-Catherina. Ils constituent le seul intérêt de ce film par ailleurs bien plat. Il faut voir ce film comme un immense « décor » qui nous expose une situation. Le jeu des acteurs n'est pas en cause, ils sont très bien, mais n’ont simplement pas grand chose à jouer.

Nous sommes juste « trompés sur la marchandise ».


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