mardi, novembre 15, 2005

J’arbore un ciel étoilé


La façade de mon lieu de travail sert aussi de lieu d’expression pour les lycéens d’en face. Ors hier matin, en me rendant guilleret à mon labeur quotidien, j’y ai vu des artistes peintres effacer à grands coups de rouleaux ces jeunes insanités. Ils rendaient à mon institut sa blancheur et sa pureté d’origine.
Mais le midi, en rejoignant ma fidèle Titine, je constate que sa belle robe bleu-nuit est constellée d’une blanche galaxie. Légèrement irrité, je vais voir ces trop brusques barbouilleurs pour m’entendre dire que s’agissant d’une peinture à l’eau, il n’y avait pas de mal. Habitué comme tout bon citadin aux oiseuses déjections, je n’y pris pas garde.
Grossière erreur, ces infâmes sous-doués avaient oublié que pour faire adhérer leur mixture, ils avaient coupé leur sous-couche de tout un tas de produits chimiques.
Constat, paperasse et plus de 1000 euros de frais. Ce vitriol a bouffé le vernis et la pauvre est vérolée sur au moins cinq éléments. J’en saurais plus le mercredi 23, date de la visite de l’expert, en attendant, méfiez vous de ce qui tombe de la blanche colombe.


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