Voyage de noces d'or
Voici un petit texte que Matthieu lira à l'occasion de la célébration des noces d'or de mes parents le 6 novembre.
Voilà cinquante ans que vous marchez main dans la main, sur le chemin amoureux. Celui-là même fait d’ascension et de descentes, qui rythment la vie de couple. Celui-là même que vous avez emprunté communément et pour la vie le 25 août 1955.
On dit que tous les chemins mènent à Rome. Ceux de l’Yonne et de la Vienne vous ont mené à Paris, pour trouver du travail et faire votre vie. C’est là que vos routes se sont croisées. Mamie était alors vendeuse chez Chantecaille, une charcuterie, que papy s’efforçait d’approvisionner depuis les laboratoires.
En 1956, vous consolidez votre union par la naissance de Jean-Michel. Vous investissez dans une charcuterie, rue du Faubourg Saint-Denis où vous êtes productifs… Vous donnez naissance à François, Fabienne puis Nadine, en 1960, 1964 et 1965. Quelle santé ! A croire qu’une fois à bord du quotidien express parisien, rien ne vous arrête.
En 1967, vous achetez une maison de campagne à Hallu. Un endroit où quiétude et bon vivre gomment les contrariétés de la vie citadine. Même si le prix de la tranquillité épuise vos maigres économies.
A Hallu, vous faîtes la connaissance de Mr et Mme Vallée, avec qui vous tissez des liens.
Puis votre vie se bouleverse et vous décidez de vendre la charcuterie pour quitter Paris. Vous voilà à nouveau sur les routes en direction d’Hallu. Là-bas, vous oeuvrez pour le compte de la SITPA, d’un traiteur et de petites entreprises. Vous travaillez dur, mais qu’importe, une retraite se construit brique par brique. Quelques mois après votre escale, vous faîtes bâtir à la Brée, sur l’île d’Oléron. Entre les champs de betterave et les coquillages, votre choix est sans appel. Deux années suffiront pour que les vents du Nord hivernaux vous transportent jusque sur l’île d’Oléron. Là-bas, Vert-Bois sera la dernière étape de votre tour de France professionnel en tandem.
Jusqu’au milieu des années 90, vous écoulez une paisible retraite en compagnie des autres islais. Une retraite que vous occupez par la lecture, n’est-ce pas Papy ou les feux de l’amour, n’est-ce pas Mamie.
Mais le besoin de regagner la terre ferme se fait sentir. C’est à Montcaret que vous avez posé vos valises depuis une dizaine d’années. Si la quiétude n’a pas d’odeur, elle a une saveur. A deux, la dégustation n’est que meilleure.
On dit que tous les chemins mènent à Rome. Ceux de l’Yonne et de la Vienne vous ont mené à Paris, pour trouver du travail et faire votre vie. C’est là que vos routes se sont croisées. Mamie était alors vendeuse chez Chantecaille, une charcuterie, que papy s’efforçait d’approvisionner depuis les laboratoires.
En 1956, vous consolidez votre union par la naissance de Jean-Michel. Vous investissez dans une charcuterie, rue du Faubourg Saint-Denis où vous êtes productifs… Vous donnez naissance à François, Fabienne puis Nadine, en 1960, 1964 et 1965. Quelle santé ! A croire qu’une fois à bord du quotidien express parisien, rien ne vous arrête.
En 1967, vous achetez une maison de campagne à Hallu. Un endroit où quiétude et bon vivre gomment les contrariétés de la vie citadine. Même si le prix de la tranquillité épuise vos maigres économies.
A Hallu, vous faîtes la connaissance de Mr et Mme Vallée, avec qui vous tissez des liens.
Puis votre vie se bouleverse et vous décidez de vendre la charcuterie pour quitter Paris. Vous voilà à nouveau sur les routes en direction d’Hallu. Là-bas, vous oeuvrez pour le compte de la SITPA, d’un traiteur et de petites entreprises. Vous travaillez dur, mais qu’importe, une retraite se construit brique par brique. Quelques mois après votre escale, vous faîtes bâtir à la Brée, sur l’île d’Oléron. Entre les champs de betterave et les coquillages, votre choix est sans appel. Deux années suffiront pour que les vents du Nord hivernaux vous transportent jusque sur l’île d’Oléron. Là-bas, Vert-Bois sera la dernière étape de votre tour de France professionnel en tandem.
Jusqu’au milieu des années 90, vous écoulez une paisible retraite en compagnie des autres islais. Une retraite que vous occupez par la lecture, n’est-ce pas Papy ou les feux de l’amour, n’est-ce pas Mamie.
Mais le besoin de regagner la terre ferme se fait sentir. C’est à Montcaret que vous avez posé vos valises depuis une dizaine d’années. Si la quiétude n’a pas d’odeur, elle a une saveur. A deux, la dégustation n’est que meilleure.