Tu veux ma photo?
Régulièrement, ce doit être un sujet bateau, je vais chercher dans le compteur « Extreme Traking » les origines de votre venu en ces lieux. Et si habituellement, je suis fasciné par l’inadéquation entre les requêtes du public et mes délires verbeux, il se glisse parfois quelques perles me confirmant l’état de santé psychique du surfeur moyen.
A celui qui s’interroge ainsi : « on vient de trouver une personne morte dans une automobile » je dis : Je n’y suis pour rien, le dernier de mes cadavres repose dans le container à verre.
Je ne sais absolument pas « comment faire partir une griffe sur du carrelages ».
Si ces deux exemples sont assez simples, ce n’est pas toujours le cas. Bien souvent, ceux qui m’arrivent sont « complexes » pour ne pas dire « complexés », leur timidité leur impose des questions de un ou deux mots qui ne permettent pas de définir l’objet de leur recherche : « Deauville Noël », « réchauffement lait », « Jeanne Hachette », « Justice scale », « La vieille bourse » en sont quelques exemple. Bien souvent, celles ci mettent en exergue mes écarts de langage ainsi je devine que mon jurons préféré c’est « chier ou fait chier ». Et biensûr, les habituels obsédés de la zigounette dont je passerai sous silence les désidératas pour éviter d’en racoler d’autres.
Ce qui m’a convaincu de faire ce post aujourd’hui, de reprendre un flambeau déjà bien consumé, c’est ce que je perçoit comme un appel à l’aide, une requête qui respire la sincérité et le désir de progresser : « je sius une éléve mulle en francais je veux apprendre le francais ».
P.S.: Mea culpa, mea maxima culpa (Ne cherche pas, c'est du latin.). Je suis infâme par momment.