mercredi, mars 31, 2010

Alice au pays des merveilles

Claudine n’était pas trop chaude pour y aller mais vu que la nature c’est mêlé de notre installation téléphonique, nous n’avions pas grand chose d’autre à faire. Nous sommes donc allé voir le « Alice au pays des merveilles » de Tim Burton.

Les productions de Tim Burton occupent une place véritablement à part. Mon film préféré, celui qui me touche le plus étant d’ailleurs son « Big Fish ». Ils ont tous une atmosphère, une sorte de signature cinématographique qui rend ses films si particuliers. Ils ont le parfum de nos cauchemars d’enfants, sont plein d’ombres dissymétriques et de monstrueux gentils.

Il s’agit d’une version revisité des œuvre de littérature enfantine écrite par Charles Lutwidge Dodgson, sous le pseudonyme de Lewis Carroll : « Alice au Pays des merveilles » mais aussi le « De l’autre côté du miroir ». Ainsi, l’héroïne, un peu plus âgée, se trouve confronté une fois encore à la reine rouge et ses cartes du pays des merveilles et deviens l’alliée de la reine blanche et ses pièces d’échecs.

C’est l’actrice australienne Mia Wasikowska qui endosse le rôle titre. Toutefois, on retrouve les acteurs fétiches de Tim Burton. Johnny Depp dans le rôle du Chapelier Fou et dont la prestation n’est pas sans rappeler Edward aux mains d’argent et bien sur Helena Bonham Carter, à la ville comme à l’écran, la reine de cœur de Tim Burton. Quand à la reine blanche, c’est Anne Hathaway qui se charge d’interpréter sa grâce affectée.

Le scénario écrit par Linda Woolverton est des plus simples et se révèle assez peu inventif face à ce que j’attendais de Tim Burton mais toutefois suffisamment pour plaire à Claudine.

Lors d'une réception mondaine, Alice est demandée en mariage par Hamish, un noble arrogant et peu séduisant. C'est alors qu'elle aperçoit un étrange lapin blanc possédant une montre à gousset, et lui faisant signe de la suivre. Alice s'enfuit, prétendant que « cette demande en mariage arrive un peu trop « rapidement ». Elle part à la poursuite du lapin jusqu'à son un terrier dont l'intérieur est plongé dans l'obscurité. S'y baissant de trop près, Alice tombe et se retrouve dans un monde qu'elle avait déjà visité des années auparavant : le Pays des Merveilles. Alice, ne se souvenant en rien de ce précédent voyage, y re-rencontre tous les personnages, devenus sombres et inquiétants : le fameux Lapin Blanc Nivens McTwisp ainsi que Chessur le Chat du Cheshire, Thackery Earwicket le Lièvre de Mars, Mallymkun le Loir, les jumeaux Tweedle-Dum et Tweedle-Dee, qui semblent tous très bien la connaitre et en particulier Tarrant Hightopp le Chapelier Fou. Alice apprend, qu'après son départ, la Reine Rouge Iracebeth a pris la couronne et le pouvoir en relâchant le Jabberwock, une terrible créature aux allures de dragon. Pour que le bien et la paix puissent régner à nouveau au Pays des Merveilles, Alice devra s'allier du déjanté Chapelier Fou et de l'excentrique Reine Blanche Mirana afin de se débarrasser de la tyrannie de la Reine Rouge et rétablir la justice.

Certes, l’usage de la troisième dimension apporte à ce film une certaine magie mais comme je l’ai dit, je n’en y ai pas trouvé suffisamment par rapport à ce que je me sentais en droit d’attendre d’un réalisateur comme Tim Burton. C’est un bon film, mais il manque un peu de « magie ».


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