Orange et diabète
Depuis que mon diabète joue du yoyo, je passe mon temps à me questionner sur l’innocuité de tout ce qui passe par ma bouche. Non que j’en viennes à censurer mes propos, mais je filtre les aliments en fonction de leur taux/quantité de glucides.
Je voyais d’un mauvais œil la nécessité de m’abstenir de mon annuelle cure d’oranges sanguines par laquelle je ressort de l’hivers plein de vitamines, d’énergie et prêt à tout. Seulement, voilà…pour acquérir ces vitamines, il me fallait accepter en même temps la dose de sucre contenu dans l’orange.
J’étais prêt à faire mon deuil de cette cure pourtant si agréable lorsque l’on m’a conseillé de lire l’ouvrage de Mario Torres : « Les fruits qui guérissent ». Il y est en effet précisé que pour les diabétiques, les avantages compensent largement les inconvénients.
En dehors de ses qualités gustatives, l’orange, et tout particulièrement la maltaise d’Italie que l’on nomme Moro, est pleine de vertus. Tout d’abord, elle est bien acceptée par les diabétique à cause de sa faible teneur en sucre ensuite, la cellulose qu’elle contient produit une douce action laxative. Elle est bonne contre les rhumatisme et la goutte, renforce les protections immunitaires et défend les muqueuses, augmente les sécrétions pancréatiques lors de la digestion, fait baisser la fièvre et combat la fatigue. C’est pour cette dernière raison qu’il vaut mieux prendre ce fruit le matin à jeun.
