Les bus amiénois en centre ville
Voici deux mois que les bus sont de retour en centre ville mais aussi deux mois que la circulation est interdite dans l’hyper-centre. Dans le journal des amiénois de cette semaine, un petit bilan chiffré de la situation actuelle est proposé qui met l’accent sur une hausse de fréquentation des deux parkings situés prés de la gare. On n’y apprends que Thierry Bontè tout comme le maire Gilles Demailly se « réjouissent » d’une petite augmentation de la fréquentation des bus. On dirait que l’actuel maire d’Amiens fait tout pour ignorer ce qui causa la perte de son prédécesseur.
Je me permet toutefois de lui rappeler que de décembre à février ces deux parking étaient inaccessibles aux handicapés pour cause de non renouvellement du contrat d’entretient des ascenseurs et que les seuls places de parking handicapés permettant d’accéder à cet hyper-centre se trouvaient derrière la mairie. Je leur laisse calculer la distance à parcourir pour atteindre tous les points de cet hyper-centre. Je lui rappel au passage que tous les bus amiénois ne sont pas encore accessibles et qu’il y aurait bien à dire quand à l’amabilité de ces chauffeurs de bus qui plutôt que d’avoir à prendre du retard à vous aider à monter vous abandonnent comme de vieilles chaussettes sur le bord d’un trottoir beaucoup trop bas pour un fauteuil.
Je pourrai aussi évoquer la desserte par les transport TAM qui ne peuvent toujours pas accéder à cette zone piétonne ou le passage sur une seule voie de la rue des jacobins qui déjà perturbée par les travaux de l’ilot Yver est chaque matin bouchée à un moment ou un autre par les nombreux camions de livraisons qui alimentent les commerces du centre ville.
Sans compter que les travailleurs n’ayant plus accès au centre ville se reportent sur les rues les plus proches proposant un stationnement gratuit, ors ses rues non prévues pour une grande circulation ont énormément souffert du froid et de la pluie ainsi, par exemple, le boulevard Pasteur ou même celui de Guyencourt se sont transformés en chemin de gravats à peine dignes d’une campagne désertique (j’ai vu sur le boulevard pasteur à 50 kilomètres/heure des projections de macadam sur les trottoirs et les passants).
C’est à se demander si nos représentants habitent ou même vivent dans la cité… Si tel était le cas, ils se seraient surement rendu compte que leur petit jeu n’a fait que renforcer, à l’heure de la sortie des bureaux, les quotidiens embouteillages qui paralysent le centre ville : Le carrefour St Fuscien, le carrefour Saint Roch et l’esplanade Branly. En effet, dès que vous devez passer du nord au sud à Amiens vous êtes dans l’obligation de passer par l’un de ces carrefours totalement bloqués aux heures de pointes.
P.S. : Je vous rappelle qu’Amiens est encore l'une des rares villes de France à avoir des couloirs de bus qui changent de côtés en cours de route, bloquant totalement la circulation sur une trois voies.