L'euro 2016
La ministre de la santé et des sports a présenté une communication relative à l’organisation en France de l’Euro 2016 de football.
Le 28 mai 2010, le comité exécutif de l’Union des associations européennes de football (UEFA) a désigné la France comme pays hôte de l’Euro 2016. Il s’agit de la troisième édition de cette compétition accueillie en France après celles de 1960 et 1984. Cette désignation est le fruit du travail et de l’engagement de la Fédération française de football, du monde sportif, des villes candidates, du Gouvernement et du Président de la République.
L’organisation de l’Euro 2016 est l’occasion de se mobiliser autour d’un projet fédérateur qui dépasse le champ sportif et contribue au rayonnement de la France. Chacun a en mémoire les effets positifs sur la vie sociale et économique des grands événements accueillis dans le passé : jeux Olympiques d’hiver à Albertville en 1992, coupes du monde de football en 1998 et de rugby en 2007, championnats du monde d’athlétisme en 2003 et de ski en 2009.
Les travaux de la commission « grands stades », réunie par le ministère chargé des sports sous la présidence de Philippe Séguin, ont permis d’appréhender l’ensemble des enjeux et d’élaborer un dossier de candidature convaincant.
Huit stades seront rénovés (Stade de France à Saint Denis, Parc des Princes à Paris, Stade Bollaert à Lens, Stade Marcel Picot à Nancy, Stade Geoffroy Guichard à Saint-Etienne, Stade du Vélodrome à Marseille, Stade de la Meinau à Strasbourg, Stadium à Toulouse) et quatre seront construits (à Bordeaux, Lille, Lyon et Nice).
L’Etat apportera une aide financière à ces projets à hauteur de 150 M€, sur une dépense totale estimée à 1,7 milliard d’euros. Ces investissements auront des retombées économiques et permettront de réunir partenaires publics et privés pour leur financement et leur réalisation
Au-delà de ces investissements, la désignation de la France marque la reconnaissance du savoir-faire français en matière d’organisation de manifestations sportives, et en particulier de sa capacité à mobiliser les infrastructures de transports, d’hôtellerie et de communication indispensables pour cet événement tout en offrant le niveau de sécurité requis.
Pour respecter le calendrier de l’UEFA qui impose une mise en service des équipements à l’échéance de 2014, des mesures législatives et réglementaires devront être prises.