Shrek, ne restons pas sur notre faim
Il y a fort fort longtemps, nous avions laissè l'ogre Shrek sur une fin heureuse comme on n’en trouve que dans les contes de fée : ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'ogrillons.
Balivernes et bilevesées, chacun sait que dans les contes, comme dans la vie, le mariage n'est pas un long fleuve tranquile. Si les jours s'écoullent à l'identique, ils ne sont que furreur et bruit. Entre deux couches et un biberon, la poubelle a sortir et les cars de touristes, pas moyen pour le héro du royaume de Fort Fort Lontain de trouver une minute pour pisser ou péter tranquile.
Que ne donnerait’il pas pour revivre une seulle de ces journées où encore vert, jeune ogre, un seul de ses grognements imposait le respect, où battant la campagne, il n’avait pour seul soucis que de s’amuser ?
Ce souhait va tomber dans l’oreille du leprechaun « Tracassin » qui va lui proposer le deal suivant : Une journée de liberté, comme dans son ancienne vie, contre un des jours de sa vie, un jour dont il ne se rappelle même plus, un jour lointain…
Malheureusement, on ne devrait jamais faire confiance aux farfadets au teint verdâtre, ils sont retors… C’est ainsi que le malin va choisir le jour lointain de la naissance de Shrek qui de se fait n’aura pu sauver la princesse Fiona et le royaume de Fort Fort Lointain. Il y a bien au contrat une clause de sauvegarde qui rendrait l’accord caduque : Un vrai baiser d’amour.
Malheureusement, personne ne connaît ni ne reconnaît le non né et notre ogre se retrouve à ramer pour conquérir sa belle et retrouver la confiance de ses amis : l’âne et le chat « pottelé ».
C’est ainsi que démarre ce qui se veut le dernier opus des aventures de shrek, l’ogre verdâtre de la DreamWorks Pictures. Après Andrew Adamson( 1 et 2) puis Chris Miller, c’est Mike Mitchell qui réalise ce « Shrek 4, Il était une fin » avec tout de même un budget de 175 millions.
Dans le premier épisode de Shrek, l'ogre apprenait à s'aimer. Dans le second, il découvrait la vie de famille et dans le troisième, il assumait ses responsabilités de père et de mari. On retrouve les voix françaises de Alain Chabat, Barbara Tissier, Med Hondo, Boris Rehlinge…
Nous l’avons vu dans une salle projeté en 3D et en IMAX 3D, malheureusement, j’ai trouvé que ce dessin animé n’avait pas trop profité de cette technique, en tout cas, moins qu’Avatar ou Alice au pays des merveille mais surement plus que dans Prince of Persia.
Comme d’habitude, ce film est drôle autant par ses multiples références, qu’elles soient cinématographique ou féérique que par ses dialogues dignes d’Audiard. Bref, vous l’aurez compris nous avons encore une fois à faire là à une excellente production des studios Dreamworks.
