La transbaie
Voici comme d’habitude, un week-end bien chargé. Après avoir « fait la touche » dans le match des U15 contre Sains/Saint-Fuscien sous un soleil de plomb, nous avons entrepris le dimanche de nous rendre à Saint-Valery sur Somme, pour la très célébre Transbaie dans laquelle Odile était engagée.
Cette course de 10 kilomètres consiste en une boucle raliant le port sud de la baie de Somme(St Valery) au port nord(Le Crotoy) aller et retour. La difficultée résidant non pas dans la vitesse de la montée des eaux comme lors du passage de Groix, mais dans la nature même du terrain puisqu’il s’agit d’un mélange de sables et de limons chariés par le fleuve qui se collent aux chaussures et aux jambes.
Comme nous avons eu un temps magnifique, le second danger de cette course résidait dans l’insolation et la déshydratation. Mais une douce brise venue de la mer nous a préservé de ces fléaux à moins que ce ne soit la dilligence des services de secours mis en place tout au long du trajet. Ces service devaient certe veiller à limiter les accidents de parcours mais aussi à conserver les courreurs dans les limites du circuit. En effet, flore et faune de la baie de Somme font l’objet de soins attentifs afin que les nuisances humaines ne viennent abimer un tel paysage.
Or, du monde, il y en avait. Lorsque nous sommes arrivé à cette manifestation, les deux premiers parkings étaient pleins et plutôt que de nous précipiter sur le dernier, en plein champs, Dine et moi avons préférés tenter notre chance dans le vieux centre-ville. Grand bien nous en a pris puisque nous avons trouvé une place à quelques dizaines de métres de la promenade de la plage, du côté de la vieille ville, route de la porte de Nevers pour ceux qui connaissent.
La petite ville de Saint-valery est doté une promenade en front de mer digne d’une grande cité. Totalement amménagée, à l’ombre d’arbres séculaires, elle accompagne la Somme du port de plaisance à la mer. Si d’habitude, on peut ainsi accompagner les bateaux dans leur mouillage, Dimanche, on pouvait y admirer les coureurs de l’autre côté du bras de la Somme.
Nous n’avons pas pu retrouver Odile c’est la raison, enfin le pretexte, pour lequel nous nous sommes atablé à la terrasse d’un café et avons passé l’après-midi a observer les athlétes de retour de leur exploit. Ils étaient facilement reconnaissables à leur chaussettes crôtées et à l’air satisfait de celui qui s’est dépensé en saine fatigue.
P.S. : Odile nous a fait parvenir un message annonçant que contrairement à l’Amienoise, elle était satisfaite de son temps.