Plus d'essence
Ca y est, me voici piéton. Moralité, plus de réunions tardives à « Perpette les oies », plus de courses en supermarché à la périphérie de la ville, ni même.de sorties au bord de la mer. Je garde précieusement les derniers litres pour conduire la puce à son boulot.
Ce qui est dommage, c’est que dans la presse locale ou même à la radio ils ne pensent pas à établir une sorte de liste ou de tableau précisant quelles stations services sont encore ouvertes et avec quel type de carburant. Tandis que je perds mon temps et le reste du gasoil à tourner de Moreuil à Picigny à la recherche d’une pompe en état de marche, ils pourraient contacter les différentes stations et établir une sorte de présélection.
Le pire, voyez-vous, c’est qu’hier j’entendais à la radio les journalistes dire que nous n’étions pas encore en situation de pénurie et que tant qu’il y aura de l’essence dans les stations parisiennes il n’y aurait pas de problème.
J’avais envie de crier à ces cons qu’en province c’était déjà le cas et depuis longtemps. Sur cette station, entre hier et aujourd’hui, comme par hasard, le nombre de stations service fermées pour manque de provision a plus que doublé. C’est Claudine la première qui a attiré mon attention sur les conneries que le gouvernement tentaient de nous faire croire. Après que nous ayons été aux deux stations de Moreuil, à celle de Picigny, à celle de la route d’Abbeville, celle de la place Vogel, aux trois Intermarché, à celle de Carrefour, du Leclerc, des quatre stations menant de la gare à Géant et sa propre station, celle derrière le centre des impôts, celles de pont-de-Metz et de Saleux en direction de Poix de Picardie, il était évident qu’il ne pouvait pas y avoir qu’un millier de stations à problème dans la France entière. D’autant qu’une de leurs auditrices disait qu’elle avait les mêmes problèmes sur l’agglomération Bordelaise.
Décidément, soit nous avons un gouvernement dans le déni total de la situation, soit il nous prends pour des billes et nous ment effrontément. Dans les deux cas, où est sa légitimité ?