FOOD : La nouriture - Blog Action Day 2011
Attention, voici un post un peu spécial dont le thème principal est FOOD, la nourriture. En effet, comme énormément de blogeurs en ce monde et en ce jour de "Blog Action Day 2011", je me mobilise autour d'un sujet fédérateur : la faim dans le monde en publiant un message sur le thème : Comment, nous autres, ici en France abordons nous le thème de la nourriture ?
On ne m’enlèvera pas de l’idée que nos rapports vis à vis de la nourriture sont principalement établis dans notre petite enfance. Or, je me souviens parfaitement des trois règles de base édictés par l’éducation de nos parents. Et, si il est une chose qu’il faut leur reconnaître, c’est qu’en la matière, j’estime avoir reçu la plus parfaite des éducations. Enfin, à vous de voir...
Règle N°1 : Il s’agit là, d’une règle à laquelle on dérogeait parfois, mais rarement. Les repas se prennent à heure fixe et surtout, à table. Nous autres, petits Titis parisiens, devions être rentrés à midi et dix neuf heures impérativement et nous devions nous laver les mains avant de passer à table.
La Règle n°2 ne souffrait quant à elle, aucune exception. On ne quitte la table que lorsque son assiette est vide. Cette règle semble au premier abord facile à appliquer mais ce n’est pas si simple. Si vous preniez trois petits pois, il fallait les manger. Une cuillère de sauce devait être « épongée » avec un morceau de pain dont vous ne deviez pas laisser une miette. Il ne devait même pas rester une lichette de moutarde au bord de votre assiette. Au niveau de la vaisselle, cela simplifiait bien les choses. Pour vous donner un exemple, comme tous les gosses, afin de tester les limites de la résistance parentale je suis resté devant une assiette de flageolets, toute un après-midi, une soirée et l’on me les a resservi le lendemain midi. Les flageolets froids c’est pas terrible. Autant vous dire que cela vous apprends vite à doser vos appétits et que vous comprenez qu’il vaut mieux se resservir une deuxième ou troisième fois plutôt que de devoir absorber plus que votre estomac ne peut contenir. Mamie justifiait cette règle en nous disant : « C’est une question de respect envers ceux qui dans le monde meurent de faim ».
La Règle n°3 était appliquée chez nous avec plus de zèle encore que chez le français moyen. Il faut dire que mes parents exerçaient un métier de bouche qui facilitait grandement son application : Il faut goûter et surtout manger de tout. Là encore une régle simple lorsqu'il s'agit de manger des queues de langoustes, des cuisses de grenouilles, des pattes d'araignées, de gôuter la cuisine éxotique ou alsacienne mais la régle n°2 deviens dure à appliquer à la tête de veau, aux pieds de cochon, aux andouillettes ou à l'époisse lorsque l'on n'est une jeune gueule sucrée. Mais, l'âge venant, mes papilles se souviennent encore de toutes ces expériences gustatives et comme les préférences changent, il m'arrive à présent de vouloir retrouver ces gôuts et ces odeurs qui jadis me révulsaient.
Règle N°1 : Il s’agit là, d’une règle à laquelle on dérogeait parfois, mais rarement. Les repas se prennent à heure fixe et surtout, à table. Nous autres, petits Titis parisiens, devions être rentrés à midi et dix neuf heures impérativement et nous devions nous laver les mains avant de passer à table.
La Règle n°2 ne souffrait quant à elle, aucune exception. On ne quitte la table que lorsque son assiette est vide. Cette règle semble au premier abord facile à appliquer mais ce n’est pas si simple. Si vous preniez trois petits pois, il fallait les manger. Une cuillère de sauce devait être « épongée » avec un morceau de pain dont vous ne deviez pas laisser une miette. Il ne devait même pas rester une lichette de moutarde au bord de votre assiette. Au niveau de la vaisselle, cela simplifiait bien les choses. Pour vous donner un exemple, comme tous les gosses, afin de tester les limites de la résistance parentale je suis resté devant une assiette de flageolets, toute un après-midi, une soirée et l’on me les a resservi le lendemain midi. Les flageolets froids c’est pas terrible. Autant vous dire que cela vous apprends vite à doser vos appétits et que vous comprenez qu’il vaut mieux se resservir une deuxième ou troisième fois plutôt que de devoir absorber plus que votre estomac ne peut contenir. Mamie justifiait cette règle en nous disant : « C’est une question de respect envers ceux qui dans le monde meurent de faim ».
La Règle n°3 était appliquée chez nous avec plus de zèle encore que chez le français moyen. Il faut dire que mes parents exerçaient un métier de bouche qui facilitait grandement son application : Il faut goûter et surtout manger de tout. Là encore une régle simple lorsqu'il s'agit de manger des queues de langoustes, des cuisses de grenouilles, des pattes d'araignées, de gôuter la cuisine éxotique ou alsacienne mais la régle n°2 deviens dure à appliquer à la tête de veau, aux pieds de cochon, aux andouillettes ou à l'époisse lorsque l'on n'est une jeune gueule sucrée. Mais, l'âge venant, mes papilles se souviennent encore de toutes ces expériences gustatives et comme les préférences changent, il m'arrive à présent de vouloir retrouver ces gôuts et ces odeurs qui jadis me révulsaient.
Comme je l'ai dis plus haut, j'estime avoir eu en matière de nourriture une excellente éducation. J'y ai appris à me réguler tant au niveau des horaires que des quantités, à apprécier la diversité qu'offre le monde et le respect de la nourriture.
Certes, j'ai bien consience d'être né dans une famille privilégiée à ce niveau.