Métro-sexuel
Comme tous bons métro-sexuels, je pense, je fais appel à une professionnelle pour me soulager de ma virile pilosité auriculaire qui me démange et qu’elle me soulage dans la douleur d’une main sûre aux doigts habiles. Elles ne sont que deux dans tout Amiens à accepter de satisfaire à mes exigences. J’ai pourtant fait le tour de toutes leurs collègues qui sous un prétexte ou un autre n’ont fait que me rembarrer. Pourtant, j’aurais accepté d’en payer le prix. Je préfère cent fois faire appel à une spécialiste plutôt que de me faire massacrer par une novice qui ne saurait comment s’y prendre.
A force d’avoir toujours à faire aux mêmes, ma petite affaire est conclue en un petit quart d’heure. A peine suis-je allongé sur son sofa que le bâtonnet est introduit dans l’orifice poilu. Lorsque le cartilage est entièrement ceinturé, que son souffle l’en a refroidi et rigidifié, je me tends en prévision de la supportable douleur de l’extraction. Je n’ai même pas le temps de gouter la plénitude que l’on se retourne pour recommencer de l’autre côté.