jeudi, juillet 16, 2009

Lettre à Lilly

argentMa très chère amie,

Vous me trouvez fort marrie qu’au téléphone cet après midi, nous nous quittâmes désunies.

Cet appel m’a surprit car il faut dire que depuis que vous vous êtes enfuie, vous n’appelez plus la Picardie.

Or, quand vous êtes partie, il semblerait que vous ayez omis le remboursement par vous promit du prêt que je vous consenti.

Certes, au jour d’aujourd’hui, toute votre dette est tarie, mais vous voudriez que j’oublie les promesses que l’on renie.

Malgré tout, j’eu été ravie d’échanger entre deux amies des nouvelles sur nos vies, des potins, la santé, nos maris.

Mais, vous n’appeliez pour ceci. Pour je ne sais quelle nouvelle lubie, il vous fallait quelques penny, immédiatement satisfaire à l’envie, afin de combattre l’ennui.

Ainsi, pour toi, je suis qui ? Dit moi, suis-je aussi abrutie que je vais croire tes arguties et gober ces âneries.

Tu croyais user de ma sensiblerie, comme en terrain conquis, mais je connais désormais ta rouerie.
Tu n’aura plus de crédit, de boni, de radis, de biscuits, de somoni pas un cedi, un louis, un dalasi, un lari, un follis, ni même un guarani, un renminbi, un afghani, un puli, ou encore un zloty, un lilangeni, un ariary, un loti ou une roupie.
Nenni


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