Publicité médicale
Quand on entends la polémique qui se créé autour de l’opération raté de Johnny Halliday, on est en droit de remettre en question la particularité bien française qui entoure non pas le secret médical mais l’interdiction de la publicité et la « non-communication » qui entoure tous les praticiens du domaine médical.
Je repense en cette occasion à ces malheureuses femmes qui se faisaient poser en toute ignorance des implants mammaires par un prétendu « docteur » qui durant son procès, continuait d’exercer sa boucherie en profitant du fait que ses victimes ne pouvaient exercer leur droit de parole tant que l’affaire n’avait pas été jugée.
Certes, la chirurgie est un métier de grandes responsabilités qui ne doit pas être soumis aux aléas d’un marché et se doit de conserver une certaine indépendance et une liberté vis à vis de leur clientèle. Toutefois, j’estime que ce dit marché devrait être en toutes indépendance informé des risques qu’il encourt en confiant sa vie. Tout comme l’on se doit de recevoir une information sur les risque liés à l’opération en elle même, on se doit, d’être sûr que ceux à qui l’on confie notre corps comme notre vie sont des gens qui ont conscience de la responsabilité que cela engendre.
Tout comme Roselyne et son classement des centres hospitaliers en matière d’infections nosocomiales, nous devrions avoir une sorte de classement des praticiens selon leur compétences et pas domaines. Nous ne pouvons plus nous contenter d’établir nous même cette hiérarchie sur la seule foie des dires du premier concerné, de ses choix en matière de tarification ou de son ancienneté. Cette notoriété médicale est plus lié à l’heure actuelle à des éléments qui n’ont rien à voir avec la capacité à exercer.
On a tendance à croire qu’un bon chirurgien est un chirurgien qui se lance dans la politique ou côtoye des stars de cinéma comme de la chanson.