lundi, avril 18, 2011

Nounours


Comme chaque années, hier était jour de réderie. Une foule hétéroclite en provenance de tous les coins du monde arpentait les routes du centre ville à la recherche de la vieillerie cachée dans un des recoins de la cave ou du grenier. Nous avons pu apprécier de ne plus être dans le périmètre. Ainsi nous n’avons pas été réveillé par ces ventes sauvages qui ont lieu avant l’ouverture officielle de la manifestation. J’avais pris la précaution d’abriter la voiture dans la cour de la résidence. Il y a toujours quelques vandales qui profitent de la cohue et de la confusion qu’une telle manifestation génére. Bon, tout cela pour vous dire qu’après la mort d’Hello Kitty, il nous fallait reconstituer notre stock de peluches, autant pour nos monstres que pour ceux de Matthieu. Et, encore, les nôtres sont des petits et gentils vis à vis de Farwest et Cléa. Ils vous déchiquettent un ballon de rugby en moins de dix minutes. Or, il n’y a que pendant les réderies que l’on arrive à trouver des peluches pas trop cher. Pas trop cher cela tourne entre vingt et cinquante centimes. Pour faire ce qu’ils en font, c’est bien suffisant. Et n’allez surtout pas croire qu’il s’agit de peluches de mauvaise qualité. Nous sommes très regardant. Il faut qu’elles soient pleine de bourre et non de billes (on en retrouve dans tout l’appartement sinon). Il faut que les yeux et les nez soient en plastique qu’ils puissent mordre sans s’abimer les dents. Ils faut que les peluches soient dotées de grandes oreilles ou de long cou afin qu’ils puissent la saisir à deux et se la « battre ». Et donc résultat d’une journée de quête, pour les deux cockers : Un gros ballon de rugby en cuir à un euro, et trois grosses peluches, des nounours. Quand à nos deux bébés, je leur en ai dégoté autant dont un lapinou qui ressemble traits pour marque à celui que j’avais acheté pour Elisa. Il rencontre un franc succés.


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