colector
Une amie me faisait remarquer récemment que si j’y dévoilais des pans entiers de ma vie, mon blog ne reflétait pas ma personnalité. Pour des raisons techniques ou par pudeur, allez savoir. J’y apparais soit disant comme un footeux gourmand, vautré dans son fauteuil, imbu de bière, bon vivant mais un peu pépé (pépé pas pépée)
J’ai donc décidé aujourd’hui de vous parler de ce qui fait maintenant mon originalité, c’est à dire de ma collection.
Très tôt, il faut bien l’avouer, je me suis rendu compte que j’avais l’âme d’un collectionneur. Cela débuta comme beaucoup d’enfant de mon âge par les boutons. Mais étant jeune, je me lassais assez vite et abandonnais avec beaucoup de mal, cette acnéique collection peu après l’âge de la puberté.
C’est un peu malgré moi, qu’à cette même époque je me mis à emmagasiner les échecs. Pas les pièces, cela m’est venu beaucoup plus tard. J’ai commencé à collectionner les échecs sans le vouloir vraiment, je recherchais plutôt à l’époque les bons coups et j’y ai même décroché à quelques occasions de belles gifles. Je me souviens d’ailleurs, d’une amie qui n’avait pas souhaité faire partie de ma collection(Heureusement, il y en avait quelques unes). Elle m’avait dit alors que les réussites étaient trop rares pour qu’on les collectionne. Mieux valait s’attacher à des articles plus courant en y recherchant l’originalité (C’est pas la même amie qu’au début pour ceux qui ont du mal à suivre).
Je me suis donc attaché, en bon français, à collectionner les étiquettes de nos chers grands crus et les sous brocs de bière. Je peux vous dire si vous vous y essayez qu’une telle collection, si elle apporte de grisantes satisfactions a toutefois un inconvénient majeur. Pour pouvoir décoller les étiquettes et les dessous, il faut au préalable les boire, et il paraît qu’il y a une limite à la quantité que je pouvais alors ingérer. J’ai donc changé de collection.
Je crois que c’est au sortir de mon coma que j’ai naturellement évolué vers une collection d’étiquettes de nos fromages français. Malheureusement, le goût de certains ne laissait pas à désirer.
Je me tournais alors vers la frangipane et ses fèves et du faire face à l’impondérable. Tout d’abord, la collection de fèves est assez saisonnière, ce qui entraîne une certaine frénésie temporaire qui finie par devenir rebutante suivie d’une inactivité au goût d’insatisfaction. Ensuite, c’est un problème de taille, de tour de taille.
A l’issue de cette expérience, j’ai définitivement décidé d’abandonner les collections de produits de bouche. Un serment que j’ai rompu plus tard, mais, vous le verrez en son temps.
Je me penchais alors sur les livres et ouvrages littéraires, malheureusement, mon inculture était plus vaste que mes bibliothèques et mon garage. En plus, ils supportaient mal la vie au grand air.
Il s’en suivi une période de découragement pendant laquelle je collectionnais d’autres produits spirituels comme les cafards, les râteaux, les bleus bref, rien qui ne m’apporte de grandes satisfactions.
J’enchaînais sur la période plutôt sanglante de la faune et fut confronté à un incroyable dilemme : Me concentre sur une variété ou collectionner un peu de tout. Pour avoir testé ces deux méthodes, je peux vous dire que dans l’une vous n’obtenez qu’une famélique collection car les chats sont omnivores. Ils mangent les oiseaux, les souris, les hamsters, et même les poissons rouges mais se font bouffer par les chiens. Tandis que dans l’autre, vous n’avez même pas fini de classer nommer, trier et dater votre collection que déjà elle s’est enrichie d’au moins une demi-douzaine de membres, vous obtenez une collection qui se transforme en surproduction envahissante et bruyante.
Mais cette période ne fut pas sans intérêt puisqu’elle me permit de réaliser que les êtres vivants se collectionne que par un ou éventuellement par deux, mais du même sexe. J’en gardais un goût pour les ancêtres et la généalogie, mais la croissance était trop faible et Claudine pas d’accord. J’en retins les arbres et vint la période pourrie de la flore. J’avais une collection plutôt rachitique de bonzaï, douloureuse de champignons et d’allergiques fleures
Ce fut à ce moment que je lorgnais sur des produits plus enrichissants, ce fut ma période numismate jusqu’au jour ou je pris conscience que je dévalisai ma propre collection pour l’enrichir.
Après, vint une période catastrophique, où je collectionnais conjointement les rails de chemin de fer et les plaques de noms de rue. Les incidents ferroviaires de et routiers de me firent comprendre ma responsabilité.
Il y eu la lourde période des enclumes, des quartz et fossiles puis vint le flottement des ancres marines qui me firent toucher le fond du problème et je pris la décision tout en restant dans les produits manufacturés d’opter pour des objets de moins grande taille et plus facile à porter.
Il s’ensuivi une période plus conventionnelle de piquant pin’s, des porte-clefs et boutons de porte qui me mire hors de chez moi.
Bref, toutes ces errances pour aboutir à un objet mignon, ne nécessitent pas autant d’entretient que les orchidées (je peux le dire pour les avoir essayées), beaucoup moins éphémères que mes papillons, aussi enrichissant que ma collection de Oui-Oui, tout en étant aussi utile et usuel que les plaques d’égout( le produit de bouche).
Il s’agit tout simplement du jeton de caddie. Mais attention, je vous parle des jetons collector, pas de ces pales imitations en plastique que l’on croise au détour des supermarchés qui ne sont même pas trouées la plus part du temps. Tandis que le véritable jeton de caddie, ce palet à la brillance toute métallique est lui doté d’un petit orifice qui en permet le classement, l’accrochage, le triage et le sériage. Il a généralement l’une ou l’autre de ses deux faces estampillées quand ce ne sont pas les deux à la fois. Ils doivent comme l’oblitération de ces philatélistes timbrés avoir été au moins une fois utilisés.
Vous me direz quel intérêt, quelle valeur peut-il y avoir à une telle collection ? Je vous répondrai qu’il n’est pas un seul exemplaire de ma collection que je ne puisse si le désir m’en prenais échanger comme un euro au minimum. Je vous dirais aussi, que jamais au grand jamais un seul de mes petits trésors n’est tombé en panne ou ne m’a fait défaut.
Vous me direz quelle beauté, quel aspect décoratif peut-il y avoir à une telle collection ? Je vous répondrai que grâce à son petit orifice, il décore élégamment tous les sapins de Noël, demandez donc à Paco Rabanne.
Comme d’habitude, vous vous imaginez canular et plaisanterie, fariboles et billevesées(J’ai aussi collectionné les mensonges). Mais je vous assure que non, il y a en ce domaine un étonnant marché. D’ailleurs ma dernière trouvaille est un palet émis par la commune d’Auffray à l’occasion de l’année 2000, il est d’autant plus rare qu’il est double faces. Il va de ce pas rejoindre mes tiroirs qui regorgent de cette monnaie de singe.
J’ai donc décidé aujourd’hui de vous parler de ce qui fait maintenant mon originalité, c’est à dire de ma collection.
Très tôt, il faut bien l’avouer, je me suis rendu compte que j’avais l’âme d’un collectionneur. Cela débuta comme beaucoup d’enfant de mon âge par les boutons. Mais étant jeune, je me lassais assez vite et abandonnais avec beaucoup de mal, cette acnéique collection peu après l’âge de la puberté.
C’est un peu malgré moi, qu’à cette même époque je me mis à emmagasiner les échecs. Pas les pièces, cela m’est venu beaucoup plus tard. J’ai commencé à collectionner les échecs sans le vouloir vraiment, je recherchais plutôt à l’époque les bons coups et j’y ai même décroché à quelques occasions de belles gifles. Je me souviens d’ailleurs, d’une amie qui n’avait pas souhaité faire partie de ma collection(Heureusement, il y en avait quelques unes). Elle m’avait dit alors que les réussites étaient trop rares pour qu’on les collectionne. Mieux valait s’attacher à des articles plus courant en y recherchant l’originalité (C’est pas la même amie qu’au début pour ceux qui ont du mal à suivre).
Je me suis donc attaché, en bon français, à collectionner les étiquettes de nos chers grands crus et les sous brocs de bière. Je peux vous dire si vous vous y essayez qu’une telle collection, si elle apporte de grisantes satisfactions a toutefois un inconvénient majeur. Pour pouvoir décoller les étiquettes et les dessous, il faut au préalable les boire, et il paraît qu’il y a une limite à la quantité que je pouvais alors ingérer. J’ai donc changé de collection.
Je crois que c’est au sortir de mon coma que j’ai naturellement évolué vers une collection d’étiquettes de nos fromages français. Malheureusement, le goût de certains ne laissait pas à désirer.
Je me tournais alors vers la frangipane et ses fèves et du faire face à l’impondérable. Tout d’abord, la collection de fèves est assez saisonnière, ce qui entraîne une certaine frénésie temporaire qui finie par devenir rebutante suivie d’une inactivité au goût d’insatisfaction. Ensuite, c’est un problème de taille, de tour de taille.
A l’issue de cette expérience, j’ai définitivement décidé d’abandonner les collections de produits de bouche. Un serment que j’ai rompu plus tard, mais, vous le verrez en son temps.
Je me penchais alors sur les livres et ouvrages littéraires, malheureusement, mon inculture était plus vaste que mes bibliothèques et mon garage. En plus, ils supportaient mal la vie au grand air.
Il s’en suivi une période de découragement pendant laquelle je collectionnais d’autres produits spirituels comme les cafards, les râteaux, les bleus bref, rien qui ne m’apporte de grandes satisfactions.
J’enchaînais sur la période plutôt sanglante de la faune et fut confronté à un incroyable dilemme : Me concentre sur une variété ou collectionner un peu de tout. Pour avoir testé ces deux méthodes, je peux vous dire que dans l’une vous n’obtenez qu’une famélique collection car les chats sont omnivores. Ils mangent les oiseaux, les souris, les hamsters, et même les poissons rouges mais se font bouffer par les chiens. Tandis que dans l’autre, vous n’avez même pas fini de classer nommer, trier et dater votre collection que déjà elle s’est enrichie d’au moins une demi-douzaine de membres, vous obtenez une collection qui se transforme en surproduction envahissante et bruyante.
Mais cette période ne fut pas sans intérêt puisqu’elle me permit de réaliser que les êtres vivants se collectionne que par un ou éventuellement par deux, mais du même sexe. J’en gardais un goût pour les ancêtres et la généalogie, mais la croissance était trop faible et Claudine pas d’accord. J’en retins les arbres et vint la période pourrie de la flore. J’avais une collection plutôt rachitique de bonzaï, douloureuse de champignons et d’allergiques fleures
Ce fut à ce moment que je lorgnais sur des produits plus enrichissants, ce fut ma période numismate jusqu’au jour ou je pris conscience que je dévalisai ma propre collection pour l’enrichir.
Après, vint une période catastrophique, où je collectionnais conjointement les rails de chemin de fer et les plaques de noms de rue. Les incidents ferroviaires de et routiers de me firent comprendre ma responsabilité.
Il y eu la lourde période des enclumes, des quartz et fossiles puis vint le flottement des ancres marines qui me firent toucher le fond du problème et je pris la décision tout en restant dans les produits manufacturés d’opter pour des objets de moins grande taille et plus facile à porter.
Il s’ensuivi une période plus conventionnelle de piquant pin’s, des porte-clefs et boutons de porte qui me mire hors de chez moi.
Bref, toutes ces errances pour aboutir à un objet mignon, ne nécessitent pas autant d’entretient que les orchidées (je peux le dire pour les avoir essayées), beaucoup moins éphémères que mes papillons, aussi enrichissant que ma collection de Oui-Oui, tout en étant aussi utile et usuel que les plaques d’égout( le produit de bouche).
Il s’agit tout simplement du jeton de caddie. Mais attention, je vous parle des jetons collector, pas de ces pales imitations en plastique que l’on croise au détour des supermarchés qui ne sont même pas trouées la plus part du temps. Tandis que le véritable jeton de caddie, ce palet à la brillance toute métallique est lui doté d’un petit orifice qui en permet le classement, l’accrochage, le triage et le sériage. Il a généralement l’une ou l’autre de ses deux faces estampillées quand ce ne sont pas les deux à la fois. Ils doivent comme l’oblitération de ces philatélistes timbrés avoir été au moins une fois utilisés.
Vous me direz quel intérêt, quelle valeur peut-il y avoir à une telle collection ? Je vous répondrai qu’il n’est pas un seul exemplaire de ma collection que je ne puisse si le désir m’en prenais échanger comme un euro au minimum. Je vous dirais aussi, que jamais au grand jamais un seul de mes petits trésors n’est tombé en panne ou ne m’a fait défaut.
Vous me direz quelle beauté, quel aspect décoratif peut-il y avoir à une telle collection ? Je vous répondrai que grâce à son petit orifice, il décore élégamment tous les sapins de Noël, demandez donc à Paco Rabanne.
Comme d’habitude, vous vous imaginez canular et plaisanterie, fariboles et billevesées(J’ai aussi collectionné les mensonges). Mais je vous assure que non, il y a en ce domaine un étonnant marché. D’ailleurs ma dernière trouvaille est un palet émis par la commune d’Auffray à l’occasion de l’année 2000, il est d’autant plus rare qu’il est double faces. Il va de ce pas rejoindre mes tiroirs qui regorgent de cette monnaie de singe.