Quelle semaine ! J’ai l’impression d’en vivre aujourd’hui le summum.
Il y a d’abord eu les anniversaires, non pas ceux de l’association, les familiaux, les personnels. Ceux pour lesquels on se creuse afin d’offrir un cadeau à valeur sentimental. A ce propos, je ne sais pourquoi, notre anniversaire de mariage déborde le cadre de notre couple. On peux concevoir que Matthieu se sente concerné, mais je ne voit pas pourquoi Liliane, une amie, se sent obligée de nous offrir pour l’occasion une magnifique corbeille pour fruits d’hivers. Une de celle où l’on stocke noix, noisettes, amandes et figues. C’est une adepte de la décoration et de la personnalisation des objets de bois ou de verre avec des motifs qu’elle découpe dans des serviettes en papier. Elle en pèle le motif de toutes les couches surnuméraires de papier afin de n’en garder que la pelure sur laquelle il est imprimé. Ensuite, elle colle ce motif avant de le vernir. On a alors l’impression que celui-ci a été directement imprimé sur le matériau tant son épaisseur se perd dans le verni. Elle arrive ainsi à transformer, personnaliser tout un tas d’objets banals en véritable œuvre d’art. Cette corbeille, elle l’a peinte en un vert-eau avec un fin liseré bleu sur la tranche, lui a apposé une joli frise de feuilles automnales sur le pourtour et collé au centre du fond le dessin d’une branche de châtaigner. Il y a aussi des poires et des figues dessinées sur les bords. Matthieu, lui s’est fendu de l’éternel ustensile de cuisine pour sa mére (je précise que ce n’est pas moi qui en ai fait un macho de première, mais comme le disait sa maitresse de maternelle à Dine : « Si vous continuez à lui obéir au doigt et à l’oeil, à lui enfiler son blouson dès qu’il le réclame, ne vous étonnez pas s’il vous traite comme sa bonne ») et m’a déniché une cravate de soie jaune parfaite pour aller avec mes chemises noires. Comme il a remarqué que le magasin faisait les deux costumes pour le prix d’un, et qu’il lui en fallait un au cas ou il doive un jour interviewer une sommité, j’ai eu le droit aussi à un costume. Il s’est choisi un costume à dominante noir avec de fines lignes grises et m’a choisi un bleu à fine lignes rouges et vertes, très seyant.
Toujours sur le même sujet, nous avons commencé à réfléchir à la nature du cadeau que l’association offrira l’an prochain à nos personnes âgées. D’ailleurs, si vous avez des idées pas trop chères, n’hésitez pas à y aller de vos commentaires.
Il m’a fallu aussi me débrouiller pour pallier aux carences parentales que j’évoquaient en début de semaine car ce week-end, j’ai quatre transports de jeunes à organiser et bien sûr pas du tout dans les mêmes directions. J’ai réussi à m’assurer le concours de l’association Yves Lefebvre pour l’un d’eux ce qui me garantit pour une fois que la totalité des enfants pourront jouer ce week-end.
J’ai reçu mes derniers dossiers de demande de subvention. La semaine prochaine, je plongerais dans la paperasserie, j’adorrrrgggggrrrre.
Ce soir, j’ai une réunion des plus intéressante : Comment obtenir l’agreement de l’ANCSEC ?
Non, ne froncez pas les sourcils, je vais vous expliquer en quoi cela peut être intéressant. Tout d’abord, sachez que l’ANCSEC, c’est l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des Chances. On en parle beaucoup en se moment sans trop savoir ce qu’elle recouvre et de quelle façon cette nouvelle extension gouvernementale va pouvoir agir. C’est la raison pour laquelle je vais assister à cette réunion d’information. En effet, dans le cadre de mes associations, je cherche à obtenir l’agreement de cet organisme pour pouvoir être bénéficiaire d’une nouvelle force de travail , à savoir les jeunes gens qui ont suffisamment de conscience civique et humanitaire pour adhérer au « Service Civil Volontaire », une sorte de Service militaire, mais civil. Un engagement en faveur de la collectivité dans des missions d’intérêt général pour une durée de six, neuf ou douze mois. De tels jeunes, quelque soit leur niveau de diplôme ne peuvent qu’avoir un bon fond. A nous de le cultiver. Pour ce faire, l’ANCSEC recherche des associations suffisamment stables pour pouvoir leur confier à titre de formation des jeunes. Elle apportera un financement à hauteur de 900 euros environ par jeune accueilli et par mois incluant une rétribution pouvant atteindre 600 euros pour le jeune.
C’est en gros la politique que j’applique déjà dans mes rapports avec l’ANPE puisque je prends pour des contrats de dix mois des jeunes chômeurs rmistes que je forment au métier d’éducateur sportif contre une rémunération égale au smic si ce n’est que dans ce type de contrat, c’est moi qui débourse les 300 euros par mois de charges sociales qui ne me sont pas remboursés par l’état. Enfin, je saurais ce soir si je juge cette opération rentable. Pas uniquement au niveau monétaire, plutôt en terme d’intégration de ces jeunes dont les qualifications laissent à désirer.
Ce post est un peu décousu et part dans tous les sens, mais ainsi va ma vie en ce moment.
Que la vie est belle, que l’on se sent bien lorsque l’on tend la main à son prochain. Merde, je croit que je tourne curé !