Sports divers
Vendredi nous partons à Paz sur Arly pour la semaine de détente offerte par Matthieu à ses parents casaniers. C’est une grande première pour nous car nous n’avons jamais pris de congés d’hivers ensemble avec Claudine depuis que nous sommes mariés.
Je suis allé à la montagne que deux fois autant qu’il m’en souvienne, et encore ce ne sont pas de bons souvenirs.
La première fois que j’y ai été, c’était en Savoie en 1966, avec mon frère pour une « classe verte », ma première. Ma dernière sœur Nadine qui venait de naître en Août, avait quelques problèmes de santé et venait de subir une intervention chirurgicale assez importante à l’époque( ablation d’une tumeur au foie chez un nourrisson) et ma mère qui en subissait le contre coup préféra nous éloigner de la demeure familiale. Je n’ai de ce séjour que quelques souvenirs épars : la joie de quitter des après-skis humides pour de chauds chaussons dans un chalet et l’omniprésence de l’odeur de bois, le chocolat chaud et bien sur les cours de ski.
Notre première leçon se déroulait dans le village même. J’en ai oublié le nom. Le moniteur nous avait expliqué l’importance d’être bien chaussé pour les chevilles, le système de fixation et fait aligné non sans mal au dessus d’une petite butte pour nous expliquer les rudiments de la marche en canard dans un premier temps. Avant qu’il ait pu aborder les principes du freinage, mon grand dadais de frère a cru bon devoir me pousser. Fier comme un pape je me sentis glisser doucement au bas de la pente avant de réaliser que je prenais doucement de la vitesse. Pour ce premier cours, nous n’étions pas encombrés de bâtons et je ne voyais pas comment me freiner sans tomber. Dans mon esprit, une chute à cette vitesse me semblait douloureuse même si le moniteur réalisant mon départ me criait de le faire. L’inquiétude commençait à me gagner à l’approche de plus en plus rapide des premières habitations. J’avais trouvé la solution idéale, propre à me rassurer : Je fermais les yeux en maudissant mon frère. C’est ainsi que sans une égratignure, je finissais ma première leçon de ski les pieds biens parallèles dans le cœur de l’église. Les pas des pénitents avaient du creuser une légère piste au sein de la neige qui me menât tout droit à la porte ouverte.
Mon second séjour, en 1980 à Morzine, devait servir à me rapprocher de ma copine de l’époque, ce ne fut pas une réussite et tant mieux.
J’espère que ce fois sera la bonne. Vous ne recevrez donc pas de nouvelles entre ce vendredi et avant notre retour le mardi 7 février.
Je suis allé à la montagne que deux fois autant qu’il m’en souvienne, et encore ce ne sont pas de bons souvenirs.
La première fois que j’y ai été, c’était en Savoie en 1966, avec mon frère pour une « classe verte », ma première. Ma dernière sœur Nadine qui venait de naître en Août, avait quelques problèmes de santé et venait de subir une intervention chirurgicale assez importante à l’époque( ablation d’une tumeur au foie chez un nourrisson) et ma mère qui en subissait le contre coup préféra nous éloigner de la demeure familiale. Je n’ai de ce séjour que quelques souvenirs épars : la joie de quitter des après-skis humides pour de chauds chaussons dans un chalet et l’omniprésence de l’odeur de bois, le chocolat chaud et bien sur les cours de ski.
Notre première leçon se déroulait dans le village même. J’en ai oublié le nom. Le moniteur nous avait expliqué l’importance d’être bien chaussé pour les chevilles, le système de fixation et fait aligné non sans mal au dessus d’une petite butte pour nous expliquer les rudiments de la marche en canard dans un premier temps. Avant qu’il ait pu aborder les principes du freinage, mon grand dadais de frère a cru bon devoir me pousser. Fier comme un pape je me sentis glisser doucement au bas de la pente avant de réaliser que je prenais doucement de la vitesse. Pour ce premier cours, nous n’étions pas encombrés de bâtons et je ne voyais pas comment me freiner sans tomber. Dans mon esprit, une chute à cette vitesse me semblait douloureuse même si le moniteur réalisant mon départ me criait de le faire. L’inquiétude commençait à me gagner à l’approche de plus en plus rapide des premières habitations. J’avais trouvé la solution idéale, propre à me rassurer : Je fermais les yeux en maudissant mon frère. C’est ainsi que sans une égratignure, je finissais ma première leçon de ski les pieds biens parallèles dans le cœur de l’église. Les pas des pénitents avaient du creuser une légère piste au sein de la neige qui me menât tout droit à la porte ouverte.
Mon second séjour, en 1980 à Morzine, devait servir à me rapprocher de ma copine de l’époque, ce ne fut pas une réussite et tant mieux.
J’espère que ce fois sera la bonne. Vous ne recevrez donc pas de nouvelles entre ce vendredi et avant notre retour le mardi 7 février.