Le tentaculaire secret ou l’abîme des romans de gare
Je viens de relire la version corrigée du premier chapitre effectué par le fiston. Ce qui augure d’une franche et tempétueuse discussion ce soir lors du repas familial. Ce dont j’escomptais faire un roman de SF philosophique se trouve réduit à un roman de gare. Mes phrases se vident de leur sens pour adopter une tournure plus accrocheuse et directe. J’ai l’impression de relire tous les chapitres de l’œuvre satyriques de coyote. Je vous donne un exemple auquel je dois une bosse au front et un creux au mur : « Ce secret et ses mystères pouvaient la détruire. » se trouve transformé en « ce secret aux tentacules mystérieuses la détruisait. ».
Adieu circonlocutions.