mardi, mai 09, 2006

Résumé


Morose
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Que d’événements ce week-end.
Tout d’abord, Samedi après-midi, mes benjamins ont vaillamment combattu l’alliance Rumigny-Saint Fuscien, et même si ils n’ont pu gagner, ils ont su s’imposer et construire un bon match terminé sur le score de trois partout. J’étais très content, non pas du score mais de voir la façon qu’ils avaient de se placer et de bouger en respectant les consignes de leur entraîneur. L’évolution de ce groupe est évidente, quand comme moi on les a vu l’an passé ce précipiter tous sur le ballon sans aucune notion de jeux collectif, au mépris total des capacités de l’adversaire. Maintenant, ils ont conscience de l’importance de la place qu’ils occupent au sein du groupe pour la défense et l’attaque, ils ont compris qu’une action se construit par petites touches autour d’un maillage. Ils jouent collectifs. C’est un énorme progrès dont je suis fier.
Samedi soir, je culpabilisais un peu d’abandonner Adriana pour aller écouter les magnifiques textes et mélodies de ce que je pensais être un nain de jardin statique morose et grincheux grattant sa guitare dans une atmosphère et une acoustique digne de la gare du Nord.
Première surprise, le concert n’a pas eu lieu dans le grand auditorium (tant mieux). Ils avaient aménagé la grande salle de bal que nous connaissons bien puisque c’est là qu’a lieu le Noël. Des chaises en plastiques pas trop inconfortables étaient disposées devant une grande estrade. Comme il pleuvait des cordes, le public en préférant arriver à l’heure pour ne pas se faire mouiller par une queue trop longue, nous permis de prendre possession de deux siéges magnifiquement placés, légèrement au-dessus des éclairages rasants au centre et pas trop loin.
Seconde surprise, le nain de jardin a avalé une pile Duracel et se trémousse tour à tour survolté ou lascif pour le plus grand plaisir de ma voisine qui oubliant régulièrement son handicap tentait d’exprimer sa joie en claquant dans ses mains, enfin en claquant une main sur l’autre. Bref, un bon son, une bonne place, une miss légèrement excitée, une bonne soirée.
Et, comble du bonheur, un appel m’annonçant le forfait de l’équipe adverse pour le match du Dimanche matin, donc « Grasse Mat ». D’autant plus que les seniors devant jouer l’après-midi sont suffisamment autonomes pour se passer de mes services.
Là dessus ma petite chatte a une envie soudaine de fleurs et préfère se lover à mes côtés dans l’automobile, partir à l’aventure plutôt que de rester au domicile. Nous choisissons donc comme prétexte le remplacement des fleurs à bulbes pour partir batifoler dans les champs de colza avec Saxo. Nous optons pour un programme assez simple : une heure de route, une heure d’arrêt, bref pour faire les 150 kilomètres nous séparant du Floralux de Dadizele, quatre heures de trajet. Malheureusement, il semble que tous le nord de la France se soit passé le mot et dès que nous mettons les roues en Belgique, il se met à pleuvoir comme vache qui plisse et nous avançons au rythme d’un troupeau très dense. Moralité une autre heure pour faire les deux kilomètres cinq cent restant. D’aucun diront : faire tant de trajet pour économiser deux francs et six sous », je leur répondrai : C’est prétexte à une bonne balade et à de substantielles économies. Entre la Belgique et Amiens, une barquette de dix godets gagne deux euro, les croquettes du chien trois euro cinquante, sans compter tout ce que l’on ne trouve pas en France en matière de décoration d’intérieur. Nous avons donc rapporté de notre excursion :
Des œillets d’Inde, des pélargoniums, des cosmos et tout un tas d’autres petites plantes, des croquettes et des os pour Saxo, du sable et des gravillons décoratifs et une brosse.


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