jeudi, mars 01, 2007

Colonne Morris


Colonne-Morris
Originally uploaded by x-av.

Ca y est, j’ai reçu ma place pour aller voir Polnareff à Bercy. C’est, je crois l’une des rares salles parisienne dans laquelle je n’ai jamais mis les pieds. Il faut dire que mes parents bénéficiaient de par leur clientèle de nombreux « Exo »(ticket exonérés de taxes) pour des spectacles où ils n’avaient pas le temps de mettre les pieds et le « Faubourg » occupait une place centrale dans la vie culturelle nocturne de l’époque. Vous remarquerez la majuscule et l’absence d’autre qualificatifs. La salle la plus proche du Faubourg Saint Denis c’est ou c’était, car je ne sais si elle existe encore, le Brady. J’y ai fêté mais dix huit ans dans les strass et les paillettes de danseurs et danseuses portés sur les plumes d’autruches.
Plus tôt, et un peu plus loin, il y avait le théâtre Antoine où j’ai applaudi Jacqueline Maillant et le grand Fernand Reynaud. Carrément de l’autre côté, le théâtre du Gymnase où nous faisons en famille, la claque lors de l’enregistrement des comédies boulevardières de l’émission « Au théâtre ce soir ». Il fallait en effet faire une salle comble en matinée. Je découvrais Feydeau à l’Atelier-Montmartre puis aux Variétés.
Je ne compte pas les cinémas entre le Bonne nouvelle qui n’a pas toujours été classé X et le boulevard des italiens. Pour cinquante centimes rapidement gagné comme pourboire d’une livraison, vous pouviez assisté à une séance. Je dois faire une mention spéciale au Grand Rex où nous rêvions à l’aise sous un ciel étoilé, dans de larges fauteuils de cuir au déferlement de cascades liquides ou aux dernières productions Disney. Il y avait aussi des soirées à thème où les collégiens comme moi tentait à coup d’avions en papier de saborder les séances sous les sifflets et lazzis.
Le métro mettait à cinq minutes toutes les autres : Le caveau de la république où sévissait déjà Jean Amadou, le palais Garnier pour le retour de Zizzi Jeanmaire et Rolland Petit, le TNP si intimiste où j’avais admiré la dextérité de Marie-Paule Belle au piano. L’Olympia pour Nana Mouskouri, les frères Jolivet, Daniel Balavoine, Charles Aznavour et beaucoup d’autres dont je ne me rappelle plus. Le théâtre Mogador et celui du Chatelet pour les opérettes de Francis Lopez.
Mais aussi beaucoup d’autres salles comme la Gaïté-Monparnasse. Comme vous avez du le remarquer, je suis très friand des humoristes, j’avais été voir Paul Prébois que vous connaissez peut être. Toujours est-il que j’avais tellement ri ce dimanche là que je m’en suis décroché la machoire. Au sens propre comme au figuré.
Bref, il y a à Paris des salles magnifiques auxquelles je vous invite à aller jeter un coup d’œil. Cela fait d’excellents souvenirs.


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