Celle que j'aime
Claudine ne saurait manquer un film avec son beau Marco, pensez donc ! Ce cher petit si émouvant dans « le cœur des hommes », et il chante en plus, des duos …Mais pas dans son dernier film : Celle que j’aime. Par contre, il y retrouve Gérard Darmon dans un second rôle mais des plus intelligemment joué, avec drôlerie mais aussi beaucoup de finesse et de profondeur.
Il s’y trouve aussi la belle Barbara Schultz qui donne à ce film beaucoup de fraicheur même si Claudine l’a trouvé un peu trop fréquemment, à son goût, dévêtue.
Si en plus on n’y trouve le petit Anton Balekdjan, vous savez celui qui a déjà une grande carrière derrière lui et que nous avions « adoré » dans « Un monde à nous » dont vous trouverez sûrement ici l’excellente critique. Il est bien rare que j’accorde à un enfant autant de maitrise de son jeu, mais si vous avez l’occasion de voir ce film, ne la ratez pas.
C’est une petite comédie romantique réalisée par Elie Chouraqui distribuée par Mars Production où sous prétexte de nous montrer la « réalité familiale d’aujourd’hui, faites de relations complices et sans tabous, il réalise un film plaisant, farci de gags mais dont le synopsis est des plus banal. Jugez plutôt.
Elle est célibataire, la trentaine, belle, sexy, drôle, émouvante, intelligente... Irrésistible et il l’aime. Lui, c’est Achille, 10 ans, qui depuis le divorce de ses parents, vit avec sa mère, l'aimant d'un amour égoïste et possessif, sans place aucune pour un autre homme, pas même son père Jean un nutritionniste un peu coureur. Il déteste littéralement Antoine, un créateur de dessins animés qui depuis plus d'un an vit une liaison "cachée !" avec Isabelle. Cachée, puisqu'il n'est pas question qu'Achille et Jean soient au courant ! Malheureusement, un petit matin, il entraperçoit Antoine quittant le lit de sa mère.
Débute alors pour lui une série de grandes manœuvres destinées à ce débarrasser de cet intrus. Il va agir selon deux axes de bataille, tout d’abord le discréditer, puis provoquer un rapprochement avec son père. Mais, dans cette histoire, Antoine jouera les chevaliers blancs et comme dans le meilleur des mondes, tout finira bien.
Le résultat est un film gentillet qui ne laissera pas un souvenir impérissable mais permet de passer un bon moment, bien divertissant sans pour autant que l’on se tienne les côtes.