Le vilain petit canard
Le vilain petit canard du cinéma français nous propose une nouvelle comédie déjantée et bien rythmé. Nous retrouvons l’esprit du réalisateur de « Désiré », « Bernie », « Le créateur » ou encore « Enfermés dehors ».
Une sorte de monde, où le réel a moins de réalité que l’onirique.
Pour ceux qui ne comprendraient pas la phrase précédente : ce film ressemble plus à un rêve qu’à la réalité. Une situation des plus banale deviens tout à coup complètement irréaliste sans que l’on ai pu le pressentir. C’est souvent le cas dans les comédies, mais celles de Dupontel jouent sur l’effet de surprise.
Ainsi, comment imaginer que dans cette petite banlieue bien tranquille, la vieille Maniette, une septuagénaire qui passe son temps à visiter ses voisines à l’hôpital, à nourrir sa tortue ou à animer son club de quartier qui s’oppose à un promoteur, n’arrive pas à mourir en paix. Depuis des années et des années, elle semble immunisée contre la mort. Quoi qu’il lui arrive, elle en réchappe sans une égratignure.
C’est lorsqu’elle revoit son fils, le « vilain » Dupontel qui cherche une planque après un nouveau mauvais coup, qu’elle réalise qu’elle ne mourra en paix que lorsque son fils sera revenu dans le droit chemin.
Il s’en suit un violent face à face entre une Maniette bien décidée à « réparer » les mauvaises actions et son fils qui ne voit que par le « mal ».
On est bien loin de la précédente confrontation entre Catherine Frot et Albert Dupontel, : « Odette Toutlemonde ». Nul doute que c’est cette géniale thérapie sur le bonheur qui a poussé Dupontel à utiliser l’immense talent de Catherine Frot. Le vilain a su s’attacher l’actrice préférée des français. Il faut dire qu’elle sait choisir ses films et collectionne une galerie de portraits pas piquée des hannetons. Catherine Frot n’est pas la seule comique à bénéficier de cette galerie de portraits. Tous les second rôle semblent avoir été choisi avec le même soin. On retrouve ainsi :
Bouli Lanners dans le rôle de Monsieur Korazy, le promoteur véreux qui cherche à acheter toutes les maisons du quartier pour créer un immense complexe bancaire. Nicolas Marié en docteur William, devenu alcoolique après que le vilain lui ai fauché son ordonnancier mais qui « retrouvera la main » grâce à Maniette. Christine Murillo dans le rôle de l’ex-professeur d’espagnol Mademoiselle Somosa qui sans les photomontages compromettants du vilain aurait épousée l’inspecteur Elliot, Bernard Farcy. N’oublions pas les deux peintres soupçonnés dans le braquage de la banque : Philippe Duquesne et Husky Kihal et enfin le comité de défense du quartier dans lequel j’ai reconnu : Jacqueline Hervé, René Morard, André Chaumaud.
Moralité, car il y a une morale même si je ne vous la révélerai pas, une bonne histoire, de bons acteurs et nous avons passé une excellente soirée, pas prise de tête pour deux sous et même si je ne ferai pas des pieds et des mains pour y retourner, c’est avec plaisir que je le reverrai.
Une sorte de monde, où le réel a moins de réalité que l’onirique.
Pour ceux qui ne comprendraient pas la phrase précédente : ce film ressemble plus à un rêve qu’à la réalité. Une situation des plus banale deviens tout à coup complètement irréaliste sans que l’on ai pu le pressentir. C’est souvent le cas dans les comédies, mais celles de Dupontel jouent sur l’effet de surprise.
Ainsi, comment imaginer que dans cette petite banlieue bien tranquille, la vieille Maniette, une septuagénaire qui passe son temps à visiter ses voisines à l’hôpital, à nourrir sa tortue ou à animer son club de quartier qui s’oppose à un promoteur, n’arrive pas à mourir en paix. Depuis des années et des années, elle semble immunisée contre la mort. Quoi qu’il lui arrive, elle en réchappe sans une égratignure.
C’est lorsqu’elle revoit son fils, le « vilain » Dupontel qui cherche une planque après un nouveau mauvais coup, qu’elle réalise qu’elle ne mourra en paix que lorsque son fils sera revenu dans le droit chemin.
Il s’en suit un violent face à face entre une Maniette bien décidée à « réparer » les mauvaises actions et son fils qui ne voit que par le « mal ».
On est bien loin de la précédente confrontation entre Catherine Frot et Albert Dupontel, : « Odette Toutlemonde ». Nul doute que c’est cette géniale thérapie sur le bonheur qui a poussé Dupontel à utiliser l’immense talent de Catherine Frot. Le vilain a su s’attacher l’actrice préférée des français. Il faut dire qu’elle sait choisir ses films et collectionne une galerie de portraits pas piquée des hannetons. Catherine Frot n’est pas la seule comique à bénéficier de cette galerie de portraits. Tous les second rôle semblent avoir été choisi avec le même soin. On retrouve ainsi :
Bouli Lanners dans le rôle de Monsieur Korazy, le promoteur véreux qui cherche à acheter toutes les maisons du quartier pour créer un immense complexe bancaire. Nicolas Marié en docteur William, devenu alcoolique après que le vilain lui ai fauché son ordonnancier mais qui « retrouvera la main » grâce à Maniette. Christine Murillo dans le rôle de l’ex-professeur d’espagnol Mademoiselle Somosa qui sans les photomontages compromettants du vilain aurait épousée l’inspecteur Elliot, Bernard Farcy. N’oublions pas les deux peintres soupçonnés dans le braquage de la banque : Philippe Duquesne et Husky Kihal et enfin le comité de défense du quartier dans lequel j’ai reconnu : Jacqueline Hervé, René Morard, André Chaumaud.
Moralité, car il y a une morale même si je ne vous la révélerai pas, une bonne histoire, de bons acteurs et nous avons passé une excellente soirée, pas prise de tête pour deux sous et même si je ne ferai pas des pieds et des mains pour y retourner, c’est avec plaisir que je le reverrai.