Les arbres
En allant faire un tour dans les grands magasins pour trouver une lampe de sol pour la chambre de la puce, nous sommes passés à Pont-de-Metz. Pour ceux qui ne connaissent pas bien le coin, ce n’est pas dans l’Est de la France, mais une petite ville de la banlieue amiénoise. J’y ai vu une petite pancarte annonçant la prochaine fête des arbres.
En soit, une énième fête des arbres n’a rien de neuf, toutefois, tout en conduisant auprès de la Miss qui profite toujours de ces moments pour piquer un petit roupillon, je me suis pris à penser à ce slogan vite vu et vite lu : « Grimpettes sécurisées ».
Cela m’a rappelé une activité que mon fils avait faite : Une ballade d’arbre en arbre sur des passerelles en rondins. Certes, le site était totalement sécurisé, mais honnêtement, cela ne ressemblait en rien au fait de grimper dans un arbre. Le seul intérêt en dehors de grappiller des fruits, c’est le danger. Pas un grand danger, juste le frisson de l’interdit.
Dans ma vie, j’ai eu le béguin pour quatre arbres.
1. Le premier, j’étais jeune. C’était le saule pleureur de chez ma grand-mère. Pas un très grand arbre à l’époque, mais comme il n’était pas bien haut, nous avions vite fait d’atteindre sa première fourche du haut de laquelle nous nous élancions en pagne léopard en prenant à pleines mains une poignée de ses branches ligneuses et retombantes tels nos héros de jeunesse : Tarzan ou Akim, les rois et seigneurs de la jungle. Sa souplesse et sa résistance aux indignités faisait notre joie même si il finissait les vacances sur les genoux.
En soit, une énième fête des arbres n’a rien de neuf, toutefois, tout en conduisant auprès de la Miss qui profite toujours de ces moments pour piquer un petit roupillon, je me suis pris à penser à ce slogan vite vu et vite lu : « Grimpettes sécurisées ».
Cela m’a rappelé une activité que mon fils avait faite : Une ballade d’arbre en arbre sur des passerelles en rondins. Certes, le site était totalement sécurisé, mais honnêtement, cela ne ressemblait en rien au fait de grimper dans un arbre. Le seul intérêt en dehors de grappiller des fruits, c’est le danger. Pas un grand danger, juste le frisson de l’interdit.
Dans ma vie, j’ai eu le béguin pour quatre arbres.
1. Le premier, j’étais jeune. C’était le saule pleureur de chez ma grand-mère. Pas un très grand arbre à l’époque, mais comme il n’était pas bien haut, nous avions vite fait d’atteindre sa première fourche du haut de laquelle nous nous élancions en pagne léopard en prenant à pleines mains une poignée de ses branches ligneuses et retombantes tels nos héros de jeunesse : Tarzan ou Akim, les rois et seigneurs de la jungle. Sa souplesse et sa résistance aux indignités faisait notre joie même si il finissait les vacances sur les genoux.
2. Le second, c’était un tilleul. Ce n’était pas tant l’arbre en lui même qui m’impressionnait que ses fruits qui voletaient dans le vent et le bon breuvage que l’on obtenait en laissant sécher tant de petits hélicoptères sur un drap blanc dans la cave de notre maison de campagne. (cf : http://bof2eme.blogspot.com/2008/08/le-tilleul.html ).
3. Le troisième c’était un figuier. Il trônait dans la cour de la pension à Joinville. Il faisait l’objet d’un quasis culte dans cet univers de jeunes garçons. Celui qui pouvait en arracher discrètement les feuilles possédait le pouvoir. Seuls ceux qui y avaient déjà passés une année savaient que la surface inférieure des feuilles étaient hautement irritante. Les « vieux » mettaient dans leur main une portion de feuille, la surface lisse dans la paume avant de serrer la main des « bleus », d’en frotter leurs draps, etc…
4. Le dernier, Ah ! Le dernier. C’était un mélange de prunier et de groseillier. Ils s’imbriquaient l’un dans l’autre et nous aimions y grimper pour rejoindre la terrasse que constituait le toit d’un blockhaus. Il fallait mettre les pieds et les mains sur la partie prunier et éviter les épines du groseillier. Nous avions notre goûter et une vue imprenable sur les champs de vache. Seul petit hic, nous devions descendre de notre perchoir pour pisser. Notre arbre s’appuyait sur une barrière de fils barbelés reliés à une batterie de tracteur.