mardi, avril 29, 2008
vendredi, avril 25, 2008
La nuit du musée
Savez-vous que le 17 mai au soir débute la nuit des musées?
Au musée de la Picardie, 48 rue de la république à Amiens, de 19h à 1h le lendemain, les élèves de la classe de musique électro-acoustique propose l’habillage de certaines des salles, une ballade en musique et art dans une ambiance feutrée tandis que le musée Jules Vernes propose de revisiter l’œuvre de l’auteur dans le velours de la nuit.
jeudi, avril 24, 2008
Ca paye CA$H
Un peu dans le style et la verve de « Ocean eleven », un peu pastiche des films de Belmondo, nous avons été voir pour sa sortie « Cash ». C’est pas vraiment une comédie, ni un film de charme(quoique), ni un film policier, encore moins un thriller. Pourtant, c’est un peu de tout cela à la fois, plein de tiroir d’où s’échappent plein de voleur potentiels.
Réalisé par Eric Besnard ce film français d’une heure quarante distribué par TFM Distribution, c’est essentiellement un film sur l’arnaque.
Eric Besnard n’en est pas à son premier essai. Certes, comme vous le trouverez dans une de mes critiques précédentes, « le nouveau protocole » dont il a fait le scénario, n’est pas une vrai réussite. Par contre tout le monde se souviens du premier opus du « convoyeur ». Pour sa seconde réalisation, il s'est appuyé sur les sensations qu'il avait éprouvées en voyant le cinéma de la fin des années 60 (l’arnaque, l’affaire Thomas Crown, etc…).
Pour l'écriture du scénario, non seulement ,il s'est documenté sur le milieu de l'arnaque mais en plus il est parti de la fin. Il a conçu chaque scène au regard de la façon dont l’arnaque qu’elle contient augmente l’impact de la révélation finale. Bien évidemment, vous vous doutez que je ne vous dirais pas qui se tire avec les diamants.
C’est aussi un film de copains, sur l’amitié, l’amitié fraternelle. Jean Dujardin et le réalisateur Eric Besnard se sont connus sur le tournage du Convoyeur, polar dont il a écrit le scénario. Depuis, les deux hommes rêvaient de travailler à nouveau ensemble. On notera la participation au début du film de Clovis Cornillac, un ami de Jean Dujardin à qui il donna la réplique dans Brice de Nice mais aussi l’acteur principal du « Nouveau protocole ». Caroline Proust, sa compagne joue également dans Ca$h. Elle interprète le personnage de Léa. François Berléand fait aussi partie du casting, il faut dire qu’Eric Besnard a avoué lui écrire systématiquement un rôle dans chacun de ses scénarios. Si c’est pas de l’amitié ça.
Même l’histoire repose sur une amitié, fraternelle, mais une amitié quand même. Elle se situe en deux temps. Dans le premier, Solal(Clovis Cornillac) est en plein dans une arnaque, après s’être rendu maitre d’un bureau dans un établissement financier, il reçoit Lardier(Christian Hecq). C’est le représentant de son « pigeon ». Mais au bout de quelques minutes, il s’avère que le « pigeon » n’est pas si dupe et il tue Solal. Mais Solal a un frère décidé à le venger : Cash(Jean Dujardin ). De quelle façon vat’ il s’y prendre ? En draguant la fille (Alice Taglioni ) d’un autre arnaqueur (Jean Reno), en côtoyant une flic (Valeria Golino ) peu scrupuleuse, en participant au casse du siècle ? Quelle est donc cette arnaque qu’il monte, si retorse que l’on se demande si le pigeon du siècle ce ne serait pas lui.
Je ne peux décemment en dire plus sans déflorer les rebondissements de l’histoire.
Petit détail, mais il a son importance, tous les acteurs y sont excellent mais du lot se détache Valeria Golino. Que se soit de son œil pétillant de malices et de champagne ou son corps explosif dans un fourreau gris perle, elle vous arrache le regard et le scotche sur l’écran. Bien loin de son rôle dans « 36 quai des orfèvre », elle incarne ici un exotisme comme un érotisme de bon ton. N’allez pas croire pour autant que Alice Taglioni n’y soit pas sexy en diable, mais j’ai un petit faible pour la bellissima italienne.
mercredi, avril 23, 2008
TPS : La migration vers CanalSat
Cela va bientôt faire dix ans que nous sommes abonnés à TPS. Suite à son rachat par la société CanalSat, nous allons devoir migrer sur un nouveau satellite ou périr. Enfin rien de vraiment aussi douloureux. Il se trouve simplement qu’à compter de l’an prochain, le satellite depuis lequel nous percevons cessera d’émettre pour la société TPS.
Cela faisait quelques temps déjà que CanalSat cherche à nous placer ses chaines en nous les agitant sous le nez d’un air de dire : « Regardez, regardez comme elles sont belles et diffusent de jolis programmes ». Son idée était simple : nous permettre gratuitement pendant un mois de regarder ces chaines puis de nous en proposer l’accès contre rémunération. Plusieurs fois, ils nous ont contacté par téléphone en nous demandant si nous avions appréciée tel ou tel programme. Si nous étions disposés à changer de forfait pour adopter l’un de ceux qu’ils proposent. Après tout, nous étions de bons clients, dix ans d’abonnement au forfait « tout TPS » sans vraiment que l’on en use.
Je dois avouer que je n’étais pas trop rassuré lorsque nous avons reçu la proposition de changement de satellite. Sur leur trac, la soixantaines de chaines sensée remplacer notre bouquet y apparaissaient avec pour chacune un prix en euro dont la sommation excédait largement ce que nous payons actuellement.
Heureusement pour nous, j’ai contacté leur service de suivit de cette opération de migration qui m’a tranquillisé et apporté toutes les assurances. En effet, le nouveau pack auquel nous allons accéder, reprendra au même tarif, toutes les chaines dont nous disposions auparavant, avec en sus, une bonne vingtaine de chaines. Certes, nous ne les regardons pas mais j’aime en avoir pour mon argent, c’est une question de principes.
J’ai donc un rendez-vous vers le quinze mai avec un antenniste qui va se débrouiller au frais de Canalsat pour me réorienter l’antenne et même me changer mon récepteur ou le décodeur, je ne sais pas trop. Enfin, j’ai rien à faire ni a payer.
mardi, avril 22, 2008
Pause dominicale
Droits et fiers peupliers gainés de verts tendres, je ne vous entends plus discuter et les rus à vos pieds stagnent. Leurs eaux dolentes uniquement perturbées par l’envol en pointillés d’un couple de barbaries enamourés.
Cerisiers et Pommiers japonais bavent leurs grappes de roses sur la moquette du près ; leurs branches lourdes des capiteuses effluves printanières abritent la quête de passereaux assommés de soleil.
La voix rauque de quelques invisibles crapauds se mêle aux délicates trilles jouant un répons sous les frondaisons.
Un battement d’ailles, … une brise légère rabattent sur moi l’odeur de l’herbe fraichement coupée.
Je n’ose bouger de crainte que ne soit perturbée la sautillante curiosité de celui qui me pensait inanimé. Veut’ il me protéger de l’escadrille de moustiques que combat déjà un vol erratique d’une poignée de phalène.
La rencontre étant perdue d’avance, il vat se balancer au bout d’un scion testant sa légèreté par la courbure tandis que je reste là, las et tallé comme un fruit trop mûre, suintant ses excès. Des cieux dont je me gorges darde une chaleur qui me fait d’autant apprécier la moelleuse fraicheur de ce parterre.
C’est de ce parfait sofa que je me gausse de vos presses, relents de sueurs et rides aux fronts.
Que ne pratiquez vous, loin de vos tintamarres, une pause, un arrêt, une sieste au bas côté, un hamac sous les arbres, la volupté du drap froissé ? Si vous saviez comme l’on goute l’ordre du monde lorsque l’on en peigne de ses doigts les tendres pousses. Nul divan de psychiatre ne vous mettra autant en harmonie, en accord avec vous même.
La Paix est là, ici, maintenant.
lundi, avril 21, 2008
Olympia
Vingt sept ans, Dieu, vingt sept années, vingt sept ans passés, écoulés déjà entre ces deux tours de chant. La façade aux lettres rouges au fronton de l’Olympia, je revois comme à l’écran défiler cette journée d’il y a vingt sept années, où pour épater ma miss, je la trainais à Paris.
Je m’étais arrangé avec Monsieur et Madame Puché, les amis de mes parents pour qu’ils aillent nous chercher des billets d’entrée bien placés pour le palais des congrès. Ils ne connaissaient pas encore Claudine. Ils savaient comme tous le monde que nous vivions dans le pêché depuis quelque temps et se sentaient pressés de connaître la puce. Aussi, plutôt que de confier au facteur le soin de nous apporter les billets, avions nous convenu d’une rencontre à leur domicile.
Nous étions dans l’obligation de prendre le train puisque ni l’un ni l’autre n’avions le permis de conduire. Malheureusement, à l’époque, le dimanche, il n’y avait pas beaucoup de trains de programmés. Aussi pour être sûr d’arriver à l’heure au spectacle, devions nous prendre le train de bonne heure.
Vous connaissez les femmes ? Nous n’étions pas depuis plus de dix minutes dans leur appartement du boulevard Mac Donald qu’il faisait plus frais que dans un congélateur. Yvonne n’adressait la parole qu’à moi. Dédaignant la puce qui comme à son habitude se retrancha dans un silence lourd.
Lorsque nous primes nos places pour monter dans l’autobus de la petite couronne, nous dîmes un « au revoir » qui sonnait comme un adieu. Nous ne l’avons plus jamais revu.
Nous avons, comme nous avions à l’époque passé une bonne, une excellente soirée. Claudine était heureuse, aussi heureuse que ce soir. C’est une grande Fan.
Par contre, dès le lendemain, je me souviens que Mamie m’a appelé, affolée, le compte rendu, la description que son amie lui avait faite concernant ma dernière conquête était désastreux. A l’entendre, Claudine était « Un garçon manqué », « un vrai blouson noir ».
Tout cela parce que pour être plus à l’aise et comme nous ne savions le temps qu’il ferait, elle s’était mise en jeans et sur son chemisier avait enfiler un blouson de cuir noir. Je vous rassure, ce n’était pas le style clouté ou motard mais plutôt un spencer souple comme on en faisait à l’époque.
Mamie, comme beaucoup d’autres pensait que cela ne durerait pas. Ils ne connaissait Claudine que superficiellement, ne connaissaient, ni son caractère, ni ses qualités.
samedi, avril 19, 2008
Absolut Disco
Bon, il y a déjà quelque temps que nous avons été voir cette comédie de Fabien Onteniente avec Franck Dubosc, Emmanuelle Béart, Gérard Depardieu, Samuel le Bihan, Abbes Zahmani, Annie Cordy, Isabelle Nanty, François-Xavier Demaison, Daniele Lebrun, Danielle Gilbert, Francis Lalanne et Julien Courbet….
C’est vous dire si il y a du beau monde. Malheureusement, les personnages qu’ils interprètent, aussi haut en couleur soient t’ils, ne sont pas aussi attachants que ceux des Chtis ou de Camping. Dans ce film qui tourne essentiellement autour de Franck Dubosc, les second rôles se taillent une part belle dans l’excentricité. Isabelle Nanty en Baronne et léopard est impayable. Bon, autant vous raconter l’histoire.
Didier Graindorge(Franck Dubosc) est un VRP qui n’a pas de chance. A la quarantaine, il vends encore à ses voisins de quartier des lits à eau qui ne sont jamais livrés ou qui fuyent. Il reçoit une lettre de son ex-femme, qui vit en Angleterre, lui signifiant qu'il ne pourra pas recevoir son fils Brian, 8 ans cette année s'il n'est pas capable de lui payer des vraies vacances loin des Docks, des PMU et des grandes surfaces du quartier populaire du Grand Large au Havre. Endetté jusqu'au cou , il vit chez sa maman (Annie Cordy).
Jean-François Jackson(G.Depardieu) et son associée "La Baronne"(I.Nampty) viennent de rouvrir le mythique Gin Fizz et de fonder la "Gin Fizz Academy" afin de relancer ce qui fit sa légende, les concours de danse Disco.
Comme le premier prix : un voyage de deux semaines pour deux personnes en Australie, au pays des kangourous, tout à fait ce qu’il faut à Didier. Il décide alors de rechausser les boots, de reprendre son nom de scène Didier Travolta et de reformer son trio de danse, celui qui faisait mal dans les années 80 dans la région du Havre : les BEE KINGS sont de retour !
Après avoir retrouvé et décidé ou plutôt apitoyé ses anciens partenaires, Neuneuil( Abbes Zahmani ) vendeur chez Darty et Walter (Samuel le Bihan) grutier-docker et surtout syndicaliste, de reprendre pour la bonne cause le chemin du Dance Floor, Didier Travolta se lance à fond dans l'aventure. Mais les années ont passé et ils sont un peu rouillés.
Il va faire appelle à France Navarre de retour de New York, ce professeur de danse classique tente d’oublier auprès de sa riche famille le deuil qui l’a frappé. Son mari est mort noyé au cours d’une régate.
Bien évidemment, que ce soit auprès de sa famille ou dans son milieu, les paillettes et le strass font tâches.
Bref comme vous pouvez le voir, on se marre bien même si les personnages ne sont pas aussi attachants que dans « Camping ».
vendredi, avril 18, 2008
Horton
Le personnage de Horton l’éléphant est tout droit sorti de l’imagination de Theodor Seuss Geisel, alias le docteur Seuss. Ce prolifique auteur de livre pour enfant fait partie des écrivains les plus lus aux Etats-Unis. Ce n’est pas la première fois que les aventures d’Horton furent adaptées en dessin-animé. En 1942, les toutes premières aventures de Horton furent réalisées dans les studios Warner sous le titre de "Horton Hatches The Egg". En 1970, le grand dessinateur Chuck Jones fit une adaptation pour la télévision du livre « Horton Ears a Who ». C’est cette histoire qui fait l’objet d’un remake sorti le 2 avril 2008 et réalisé par Jimmy Hayward et Steve Martino. Avant d'officier pour la première fois en tant que réalisateur sur Horton, Jimmy Hayward a longtemps oeuvré au sein des studios Pixar. Il a notamment travaillé au département animation sur 1001 Pattes, Toy Story et sa suite, ainsi que Monstres & Cie. Quant au co-réalisateur Steve Martino, il a entre-autre travaillé au département artistique sur le long métrage d'animation Robots, en 2005. Horton est la quatrième création des studios Blue Sky. C'est à eux que l'on doit les mésaventures de Scrat, l'écureuil préhistorique le plus malchanceux de L'Age de glace en 2001, ainsi que ses suites. En 2005, ils signent Robots, qui fait un véritable carton puisque le film d'animation récoltera plus de 260 millions de dollars de recettes dans le monde. Parallèlement aux aventures de l'éléphant Horton, le studio a mis en chantier dès 2007 un troisième volet à L'Age de glace, baptisé L'Age de Glace 3 : l'Aube des dinosaures.
Horton est un éléphant qui sait prendre la vie du bon côté, surtout auprès des enfants de la jungle dont il assure la garderie. Lorsqu'il entend un appel au secours en provenance d'un tout petit grain de poussière flottant dans les airs, son sang ne fait qu'un tour : il est convaincu que même s'il ne peut pas la voir, il existe une forme de vie sur ce petit bout de rien. Aussi entreprend t’il de la préserver.
Horton ne se trompe pas : c'est même une ville qui y est installée. Zouville, une cité microscopiques dont les habitants, les Zous, sont en grand danger ! Le problème c’est que lorsque Horton répand la nouvelle auprès des autres animaux de la jungle de Nool, personne ne le croit ( Pourtant c’est encore Dany Boon qui parle à sa place). Certains menacent même de détruire le grain de poussière afin que ne se répande pas l’étrange maladie mentale d’Horton auprès des jeunes esprits.
Horton décide alors de tout faire pour protéger ses nouveaux amis conformément à sa devise : "a person is a person, no matter its size", que l'on peut littéralement traduire par : "une personne est une personne; peu importe sa taille".
Lors de la première mondiale du film, présenté à Los Angeles au mois de mars 2007 en présence de toute l'équipe, un groupe de militants anti-avortements est venu perturber le déroulement des festivités en affichant ce slogan.
Ce film est assez classique et bien loin de s’adresser à un publique d’adulte. Je n’irai pas jusqu’à dire que je m’y suis embêté mais peu s’en est fallu. Il y a bien une ou deux séquences qui en valent la peine, mais pas de quoi justifier l’heure trente cinq que dure ce dessin animé. Quand aux enfants, j’imagine qu’ils aimeront ce graphisme classique et les sympathiques personnages, mais pour ce qui est de l’histoire, j’ai peur qu’un gamin de trois ans ne voit pas dans des cercles concentriques s’envolant dans les airs le moindre rapport avec un son.
jeudi, avril 17, 2008
Le Gloria d'Odinet - Moldavie
Voici l'équipe des moins de quinze ans que nous avons rencontrée.
Nous avons perdu 5 à 1 mais les petits ont bien joués. Il s'agissait tout de même des moins de quinze ans alors que nous avons aligné des moins de treize ans comme on nous l'avait demandé. Mais cela c'est valable pour cet été pas pour leur participation au tournoi international des moins de quinze de camon.
Enfin, le principal c'est qu'ils se soient fait plaisir.
Nathalie Baye - Passe Passe
Nous sommes allé voir le dernier film de Tonie Marshall, la fille de l'actrice Micheline Presle et de l'acteur et réalisateur américain William Marshall, « Passe Passe ». C’est une comédie où comme à son habitude, la réalisatrice laisse à ses acteurs toutes latitudes, se retranchant derrière une mise en scène des plus classiques. Elle retrouve Nathalie Baye avec laquelle elle a collaboré pour Vénus Beauté.
Nathalie Baye forme avec Édouard Baer un duo improbable mais extrêmement touchant.
Lui, c’est Darry Marzouki, un prestidigitateur au chômage, obligé de mettre sa mère(Bulle Ogier) dans une institution et de supporter un beau-frère (Joey Star), une petite frappe un tantinet irritable, qui promet de l'étriper s'il ne rend pas la belle Mercédes qu’ il lui a volée sur un coup de tête.
Elle, c’est Irène Montier-Duval, une belle bourgeoise qui a servi d'intermédiaire dans une vente d'armes entre le ministre français de l’environnement ( Guy Marchand) et son amant, un homme d’affaire coréen.
Leur route se croise lors d’une scène mémorable : Un champ de blé au bord d’une route départementale, un sac Vuitton rempli de billets de banque qui semble oublié au bord du champ, et notre Darry/Edouard qui lorgne en tournant autour du pot. Lorsqu’enfin il se décide à ramasser le magot, sort comme un diable de sa boite Irène, remontant ses jupes après un petit pipi.
Elle est en fuite et rêve de changer d'air, aussi propose t’elle à Darry de le payer pour qu'il la conduise à Genève dans sa belle Mercedes.
Débute alors un road-movie fait d’allers retours pour échapper aux coréens, à la DST, au ministre et au beau-frère qui sont à leurs trousses bien sûr sans oublier de passer chez le coiffeur et par les meilleurs tables des régions traversées.
Mais tout se passera bien, les gentils s’en sortiront au mieux.
Le rythme du film est un peu irrégulier mais le couple Baye/Baer est attachant. Elle en mondaine extravertie et lui en gentil lunaire sont géniaux.
Nous avons passé une excellente soirée.
mercredi, avril 16, 2008
Le temps des moissons
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de trois chambres d’hôtes sises à Bayonvillers entre Amiens et Péronne dans la Somme. Cela s’appelle « le vent des moissons » à l’adresse : http://www.leventdesmoissons.com/
Allez voir.
Allez voir.
mardi, avril 15, 2008
Petit aparté en passant
N’oubliez pas que le dimanche 27 avril se déroule dans le centre ville d’Amiens l’une des plus importantes réderie du nord de la France.
J’ai pris quatre mètres linéaire qui je l’espère se trouveront juste devant chez nous.
Tiens pendant que l’on évoque le nord de la France n’oubliez pas non plus que le mois d’après, le 25 mai 2008 est organisée dans les rues d’Amiens la plus grande course féminine du Nord de la France, la 8ème édition de l’Amienoise.
Football, l'union entre les peuples
Je crois que j’ai oublié de vous dire que nos correspondants moldaves sont arrivés sans encombres en Picardie. Mais contrairement à ce que nous avions compris le Dr Faure et moi même, il s’agit de moins de quinze ans plutôt que des moins de treize. Mais, ce n’est pas grave. Il s’agit de disputer avec eux un match amical. Ils sont donc une quinzaine, dont le président du club d’Odinet et une charmante stagiaire-interprète qui parle un excellent français. C’est grâce à elle d’ailleurs que j’ai pu discuter de nos problèmes communs dans la gestion d’un club.
Il semblerait que depuis la chute du communisme, ce qui était auparavant un sport obligatoire avec contrainte d’être présent sur le terrain lors de rencontres officiels ne ressemblant en rien à nos championnats nationaux, mais depuis, l’état semble avoir totalement laissé tombé le sport. Les anciens terrains sont peu à peu remplacés par des supermarchés ou des magasins selon la volonté des dirigeants locaux.
Pour l’instant, je me heurte à un mur au niveau des demandes de subvention, car comme on s’est empressé de me le faire remarquer, la Moldavie ne fait pas encore partie des vingt sept pays de l’union européenne même si c’est une démocratie parlementaire membre du conseil de l’Europe. Comme vous pouvez le voir petit à petit, j’en apprends sur ce qu’est réellement la Moldavie.
Nous sommes en France assez pointilleux concernant la paperasserie. Il suffit de voir les problèmes rencontrés par Karine, la fille de Pierre dans ses démarches pour rapatrier le corps au Cameroun.
Nous avions hier au soir la première des cinq journées de veillée funèbre. Ce fut une veillé sans formalisme aucun, une discussion à bâtons rompus sur la vie et les qualités du défunts, mais aussi sur tout et rien d’important. Nous avons fait connaissance les uns des autres et ce faisant découvert des pans de l’existence de Pierre que nous ignorions. Ce qui nous a surpris et surtout révolté, c’est l’attitude la société d’assurance la MAIF chez qui Pierre avait souscrit une police d’assurance rapatriement en cas de problème. En fait, cette société qui empoche depuis deux ans les mensualités de la police, lui avait fait souscrire, soi-disant, une police de rapatriement mais en France. Comme si un étranger en visite en France éprouverai le besoin de souscrire ce type de police. Si il n’y avait que cela. Autre exemple, le Crédit Agricole qui réclame un certificat de filiation garantissant les origines de Karine. Comme si un bulletin de naissance, une carte d’identité ne suffisait pas. Il n’est pas établi au Cameroun de livret de famille comme en France.
Enfin, plein de ces petites tracasseries auxquelles doit faire face une jeune fille alors même qu’elle pleure son père.
Enfin, avec l’association des camerounais d’Amiens, nous ferons notre possible pour lui simplifier la vie.
Il était assez plaisant de voir tous ces dignes messieurs, hommes d’affaires, docteurs en costume et mocassins évoquer leur jeunesse, le football qu’ils pratiquaient à base de gros fruits, les pieds entourés de fibre de coco et surtout la fierté qui fut la leur aux victoires des lions.
lundi, avril 14, 2008
Herissons
Comme d’habitude, je me suis laissé entrainer par mon bon cœur. Claudine a vu dans le courrier picard l’autre jour que l’association « Hérissons de France » cherchait de l’aide à la constitution d’un site internet de type blog ou autre afin de se faire connaître, mais surtout, afin de faire connaître les trucs et astuces à mettre en œuvre pour leur éviter des accidents.
J’ai donc rencontré Sabine et Patrice Beauvais chez eux ou au centre puisque c’est la même chose et je leur ai proposé la constitution d’une identité électronique autour d’une adresse mail sur yahoo, d’un blog sur blogger et d’un site sur Flickr.
Pour l’instant, nous sommes encore en phase de réflexion et il nous faut l’aval des autres membres de l’association mais je pense que le résultat devrait être assez cohérent.
Les crêpes Saint-Leu
J’ai déjà indiqué quelques bonnes adresses en fonction de mes déplacements et de nos week-end, mais ormi un chinois, je n’ai jamais recommandé de table sur Amiens. Il y en a une paire et comme je ne veux me fâcher avec aucune, je vous donnerai dans l’ordre au fur et à mesure de mes passages. Samedi soir, nous sommes donc allés aux « Crêpes Saint-Leu ».
Le quartier Saint-Leu, j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer, est un des plus vivants le soir à Amiens. Le quai Bélu sur la Somme s’y transforme en gigantesque terrasse pour la vingtaine de restaurants, troquets et boite qui accueillent la foule des noctambules amiénois.
Comme tous les restaurants du quai, « Les crêpes Saint-Leu » présente aux promeneurs une petite devanture qui n’excède pas les cinq mètres de large dans la grande tradition des maison amiénoises. Lorsque l’on y pénètre, on arrive directement dans la partie cuisine qui sépare donc la salle principale et les terrasses, couverte ou en plein air. La salle au premier étage n’est ouverte qu’en cas d’affluence. La décoration intérieure présente une impressionnante collection de gaufriers anciens.
Tous ceux qui ont connus « La mangeoire » il y a une vingtaine d’années retrouveront avec plaisir une grande partie de la carte. La très célèbre crêpe « Mangeoire », champignons, fromage, œuf, saucisse ou jambon étant rebaptisée « La Saint-Leu ». Personnellement, je vous conseillerais la « Lafleur », oignons, compote et boudin noir. En dessert, selon que vous êtes chocolat ou caramel, une congolaise ou un baiser d’Eros. Le tout arrosé d’un bon cidre artisanal et biologique de la région.
Vous vous en tirez avec un café pour environ 15 euros par personnes. Soit pas trop cher compte tenu du cadre et du service.
vendredi, avril 11, 2008
Pierre Mouteng
C’est en tant qu’homme plus qu’en tant que président de l’Union Sportive Victorine Autier que j’exprime ma profonde tristesse à l’annonce du décès de Pierre Mouteng, survenue brutalement hier au soir.
C’est avec une vive émotion que j’ai appris la disparition tragique de l’entraineur de l’équipe première Pierre Mouteng. C’était une « personnalité marquante de notre communauté et, grand promoteur de la coopération entre tous, il était d’un grand soutien pour ce club, dont il défendait les valeurs et les idéaux. Nos pensées se tournent bien évidemment vers sa famille.
jeudi, avril 10, 2008
Les Corbeaux du Mozambique en Moldavie
Je suis vraiment désolé.
J’avais promis à Julie d’aller sur Paris écouter la prestation de Gelzi et participer à la rencontre des bloggeurs qu’elle organisait. Malheureusement, le Docteur Faure vient de me rappeler que cela correspond à l’arrivé de nos correspondants moldaves. En effet, je tente d’inscrire notre équipe des moins de treize ans au tournoi international organisé par la fondation Alianta Prosperarii à Chisinau en Moldavie du 6 au 17 aout. Ors les membre du club « Gloria d'édinet » arrivent samedi 12 à Amiens.
Encore désolé.
mercredi, avril 09, 2008
Ice Cream Bombe
J’ai un peu, non, j’ai totalement l’esprit de contradictions. Cela se manifeste …Ce n’est pas le sujet du jour. C’était juste une introduction pour vous faire comprendre la raison qui me pousse à ne pas suivre les conseils donnés par Monétiweb sur l’art et la manière de fidéliser son lectorat.
Tout d’abord, je me refuse à focaliser mes réflexions sur un seul et même sujet quand je peux ici coucher tout ce qui me plait. De plus comme la majorité de mes visiteurs arrivent à la suite de requêtes et que ce qui est le plus fréquemment demandé concerne le mode de fabrication d’une bombe si possible nucléaire, enfin atomique, ou les photographies de garçonnets en culottes courtes, je ne tiens pas à me retrouver en tôle ( prison pour ceux qui l’ignorent). Je vous dirais que je m’en fout un peu parce que je les espionne …Je les repèrent grâce aux traces qu’ils laissent chez Exterme Tracking …
Ainsi depuis ce matin :
À 3h03 heure française, venant de Montreal au Quebec, un visiteur sous vista, bas5-montreal02-1096553110.dsl.bell.ca se demandait ce qu’était le « Questionnement ».
Une cinquantaine de minutes plus tard, un étudiant de l’université de Californie à Los Angeles se demandait comment perpétrer un attentat à la bombe nucléaire (s234-162.resnet.ucla.edu). Quand je vous disait que je les attire.
Une heure plus tard, c’était l’entreprise Videotron Ltee à Quebec qui recherchait des images et des photos de maisons de la campagne française.( modemcable234.91-130-66.mc.videotron.ca )
Vers 7 heures, un ivoirien cherchait des informations sur les arnaques par messagerie (213.136.119.239 )
Une demie heure plus tard, un ou une strasbourgeoise cherchais des informations sur un drame survenu à Lacaneau en 2006(neu67-2-82-236-182-121.fbx.proxad.net )
A sept heure trente et une, j’eu la visite de mon premier lecteur régulier, venu chez moi directement par ses favoris : modemcable065.99-201-24.mc.videotron.ca (je ne vous dirais pas de qui il s’agit, mais elle habite à Lévis dans la région de Québec http://www.blogger.com/profile/14890998456444042696 )
A presque 8 heures, venant d’OLTEN dans la région d’Aargau en Suisse, 83-212.3-85.cust.bluewin.ch cherchait des photos et des dessins de pont en pierre. J’espère que le Pont de la Roche Servière lui a donné satisfaction.
A huit heures 49, un amiénois de ma connaissance, fidèle lecteur est passé : 26.157.71-86.rev.gaoland.net
A 9 heures 42, un autre lecteur régulier mais qui est trop timide semble t’il pour me laisser des message est passé. Je ne connais pour l’instant que son adresse : LAubervilliers-153-51-31-208.w193-253.abo.wanadoo.fr
Une dixaine de minutes après un autre parisien me rendais visite. Là encore, pas de message pourtant il ou elle est venu directement me rendre visite : 194.51.20.126
Bon, je m’arrête, vous avez compris le principe.
Art in Snow - L'art dans la neige
Dire qu’il y a de par le monde des gens qui n’ont jamais vu la ronde d’une nuée d’un millier de libellules tombant d’un réverbère comme autant de pellicules. Ils n’ont jamais sentis leur pas crissant sur la neige légère, la chaleur du baiser d’un flocon sur la joue, la sérénité d’un paysage laiteux où le temps lui-même semble suivre un rythme erratique, le silencieux respect d’une nature engourdie, les réverbérations d’une fine couche de nacre sous un ciel lourd et moutonneux.
Peut être éprouvent t’ils les mêmes sensations en voyant s’élever et danser dans un rai de lumière fendant l’ombre, des poussières étoilées ou lorsqu’ils font gémir le sable sous la plante de leur pied, la fraternité du soleil sur leur peau nue, les rondeurs d’un champs de dunes, son immensité et sa plénitude uniquement troublées d’un mirage incongru.
Que ce soit d’une telle sécheresse ou noyé de froidure, quelle part de ce que nos sens donnent à nos âmes légueront nous à nos prochains ? Une description ? Aussi imagé soit t’il, l’herzats n’aura jamais le goût et la saveur de l’instant. Aussi éphémères que cette neige recouvrant le plateau picard, ces menus plaisirs ne sont plus au soir venu, et tel l’adorateur du soleil, je me morfond qu’aux matins ils aient disparus.
mardi, avril 08, 2008
Ch'Ti : Triple
Bon, j'ai trouvé sur ce site : http://hprode.free.fr/ un traducteur en Ch'ti qui me permet de mettre à votre disposition une nouvelle version de http://www.bof2eme.com/ en version Ch'ti.
Cela s'arrose. Que voullez vous, on ne se refait pas.
L’internet mobile pour tous dès 2009
L’ARCEP(autorité de régulation des communications électroniques et des postes) vient de permettre aux opérateurs de téléphonie mobile de réutiliser certaines fréquences pour le nouveau réseau mobile de troisième génération à la norme UMTS. Il s’agit de la norme européenne des systèmes de radiocommunications mobiles de troisième génération, permettant de transmettre la voix, les données, les images. La décision de l’ARCEP va donner accès à internet haut débit à partir de mobiles à plus de 98% de la population française d’ici le mois d’août 2009.
lundi, avril 07, 2008
impots : DGI + DGCP
La Direction Générale des Impôts a fusionnée avec la Direction Générale de la Comptabilité Publique. En fait la création d’un guichet fiscal unique ne change pas grand chose pour les usagers puisqu’ils sont incapable de dire quelles sont les compétences de chacun des deux services. Ils ont du mal et cela se comprends puisque l’on déclare à l’un et l’on paye à l’autre. En 2009, c’est l’ensemble des contribuables qui pourra s’adresser à un seul guichet pour tout ce qui concerne le calcul de sont impôt.
vendredi, avril 04, 2008
Cause de décès : Le végétalisme
Tout le monde ne parle que du couple écroué à Amiens jeudi pour "privation de soins ou d'aliments" après la mort de sa fillette de 11 mois. Les parents, inquiets de l'affaiblissement de leur enfant, née en avril 2007, avaient appelé les pompiers le 25 mars à leur domicile de Saint-Maulvis dans la Somme. Ces derniers n'avaient pu alors que constater le décès de l'enfant.
Souffrant d'une diarrhée et d'une bronchite non soignées, la fillette était exclusivement allaitée par sa mère, âgée de 37 ans, qui suivait un régime végétalien (sans aliment d'origine animale). Une autopsie a mis en évidence de multiples signes d'infection et un défaut de soins et d'hygiène remontant à la naissance, selon le procureur. La fillette ne pesait que 5,7 kilos contre une moyenne de 8 kilos minimum pour une enfant de cet âge. Une visite de la Protection maternelle et infantile (PMI) qui avait eu lieu en novembre 2007 n'avait cependant pas considéré cela comme étant une anomalie. La fille aînée du couple, âgée de 9 ans, vient d'être confiée à ses grands-parents.
Le végétalisme exclut, comme le végétarisme en général, toute chair animale (viande, poissons, crustacés, mollusques) mais qui rejette de surcroît la consommation des autres produits d'origine animale (œufs, produits laitiers, miel, etc.).
Les avis divergent quand à l’usage d’un régime végétalien. Certains le disent plus sain que le régime des habitants des pays développés. D'autres en revanche tendent à montrer que le régime végétalien n'est pas viable à long terme sans carences graves. La couverture des besoins en vitamine B12 nécessite une attention particulière. En effet, les végétaux ne sont pas une source de vitamine B12 et la levure de bière, pourtant riche en vitamines B, n'en contient pas.
L'industrie pharmaceutique ayant fait des progrès considérables, il est aujourd'hui possible de synthétiser la quasi-totalité des nutriments, et la suppression des aliments d'origine animale peut donc être compensée par l'ingestion de nutriments de synthèse. L'équilibre alimentaire est cependant plus complexe à atteindre et nécessite une sérieuse autodiscipline nutritionnelle. Les questions éthiques liées à cette supplémentation et notamment sur les méthodes de synthétisation, font aussi débat chez les végétaliens.
On comprends donc que ce type d’alimentation va de pair avec un suivit rigoureux de l’équilibre alimentaire tel que le prescrit la Vegan Society qui recommande de manger des aliments fortifiés en vitamine B12 ou de prendre un complément alimentaire.
Arnaques aux téléphones
Dans notre famille, nos amis et bientôt la totalité de nos relations possèdent un téléphone portable. Il y a bien longtemps que mon répertoire sur le Nokia n’est plus suffisant pour engranger les numéros de mes contacts et que je ne m’en sort que grâce à une belle extension mémoire (une micro SD dont je vous parlerai plus tard).
Je pense donc important de rappeler à mes contacts mais aussi à l’ensemble de mes lecteurs qu’il n’est rien de plus facile à pirater que ces petits engins. Surtout en raison de nos comportements vis à vis de nos correspondants. En effet, on a tendance à décrocher bêtement à n’importe qui et obéir tout aussi aveuglement à nos correspondants. C’est d’ailleurs le bon filon trouvés par certains indélicats pour user gratuitement de votre forfait ou de votre carte.
Ainsi, on signale dans notre région que le propriétaire du numéro 06.07.74.52.41 envoi des SMS ainsi tournés : « Rappelle moi au n°06.07.74.52.41 » et tout naturellement chacun s’imagine que l’auteur est un proche et s’empresse d’obéir. Malheureusement, il s’agit d’escrocs qui ont trouvé le moyen d’utiliser frauduleusement votre portable ou plutôt votre carte SIM, ils peuvent la lire et se servir de ces données pour se faire passer pour vous et user de votre forfait.
Une autre méthode consiste a se faire passer pour un employé de votre opérateur afin de vous faire opérer une manœuvre de renvoi. On vous demande de composer un code de service du type 09# en vous disant qu’il s’agit de vérifier le bon fonctionnement de votre portable alors que ce code sert à renvoyer les droits de votre portable sur le numéro qui suit.
Un autre cas a été signalé, celui des trois lettres fatidiques. Votre téléphone sonne et trois lettres s’affichent : ACE , ce n’est pas l’un de vos correspondant mais simplement le virus ACE qui sonne à votre porte vous demandant l’autorisation de détruire votre carte SIM et vider la programmation usine de votre portable. Bref, tel un cyclone, il ne reste rien de votre portable à l’issu de son passage.
Conclusion : Ne dites jamais amen à tout et surtout ne décrochez pas à des inconnus.
jeudi, avril 03, 2008
JE N'AIME PAS OLIVIER MARTINEZ
JE N'AIME PAS OLIVIER MARTINEZ
JE N'AIME PAS KYLIE MINOGUE.
JE N'AIME PAS LA CENSURE.
Comme beaucoup d'internaute, je bouderai "Belle du seigneur" et "Blood and Chocolate".
Cage d'escalier
J’ai entendu parler à la radio ce matin d’un petit boitier émettant des sons sur des fréquences courtes permettant de chasser les jeunes des cages d’escalier ou de tout autres endroits où ils éprouveraient le besoin de se réunir. Cette chasse aux sorcières menée contre une tranche d’âge semble faire oublier combien est éphémère la présence d’un individu dans cette strate.
Le débat actuel porte sur l’interdiction ou non de ces boitiers par l’État. Plus que le bien fondé de la mise en place de tels systèmes, je crois que se pose la question du respect de nos droits les plus élémentaires. Sur de plus en plus de sujets, on demande à l’état de légiférer sans même se demander si la législation actuelle est ou n’est pas suffisante. Si l’on considère que ce dit boitier produit une nuisance sonore, qu’elle ne soit perçue que par les jeunes et les ados importe peu, cela reste une nuisance sonore et relève de la législation sur le bruit qui est très claire contre ce genre de pollution.
Depuis la loi du 31 décembre 1992 et le décret du 18 avril 1995, elle peut être sanctionnée quand elle est « de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme par sa durée, sa répétition ou son intensité » (art. R48-2 du Code de la santé publique).
Ce n'est donc pas seulement une question de volume sonore mais aussi de répétition dans le temps.
Vous pouvez vous adresser au maire de votre commune qui dispose de pouvoirs de police pour réprimer les bruits de voisinage. Il peut notamment déléguer des agents assermentés pour constater l'infraction. Si ces démarches n'aboutissent pas, vous devrez alors engager une action en justice devant la juridiction pénale (puisqu'il s'agit d'un délit) ou civile.
Ainsi, plus que l’avis des instances supérieur de l’État, mieux vaut laisser ce genre d’affaire se régler au cas par cas. Si certains veulent user de ce type de matériel qu’ils sachent simplement qu’ils s’exposent au dépôt de plaintes et ce sera à eux de peser le pour ou le contre, les avantages vis à vis de tels inconvénients. Il n’est nul besoins de faire systématiquement appel à la loi pour régler ce genre de chose.
La chair
Bon, comme je dois une petite explication aux jeunes de l’association qui ont du mal à comprendre que l’on puisse me classer parmi les gros pervers chez Flickr autant la donner à tout le monde. Ainsi je serai tranquille et il ne sera plus nécessaire d’y revenir.
Dans l’ensemble, je ne suis pas mécontent qu’un organisme qui se veut si ouvert, mais pratique la censure à tour de bras, estime que je suis plus libéré que la plupart de ses membres.
Tout a commencé par une petite photo qui se veut artistique. Une petite blague en quelque sorte. Un simple « Up-down », une petite technique qui m’a été montré dans un groupe de photographe, et qui permet de rendre un cliché simple et banal en énigme. On fait un « up-down », lorsque l’on souhaite donner un peu de mystère à un cliché en inversant non seulement le sens de l’image mais aussi le sens des creux et des bosses, on tente d’inverser le relief. Cela donne des clichés et photos que l’ on a du mal à interpréter. Si en plus on donne à son titre un sens équivoque, cela transforme l’ensemble.
C’est ce qui s’est produit avec ce cliché de la nuque de Claudine. A l’endroit, il est totalement innocent, mais à l’envers, avec une pointe de contraste en plus, une atonalité un peu poussée, il se transforme. Les cheveux deviennent un creux bordé d’une série de poils où se logent tous les phantasmes de celui ou celle qui regarde. D’autant qu’affublé du titre de « La chair », chacun y voit ses pêchers.
Donc, pour en revenir à mon histoire, ce cliché semble avoir choqué quelque puritain extrémiste qui sous Flickr l’a « flagué » (mis un petit drapeau qui dit photo porno à ne pas afficher devant tout le monde). Comme au même moment, un ou une imbécile du même acabit « flaguait » à tour de bras tous les clichés de « Moulich/Naila » qui eux relèvent d’une démarche largement plus artistiques que les miennes, j’ai donc opté pour une attitude militante contre la censure en plaçant en tête de mes photos ces deux clichés :
- 
Voici comment je me suis retrouvé classé parmi les gros pervers pornographes, comment je me suis retrouvé à avoir tout un tas de messages à caractères sexuels sur le blog, et même des propositions des plus indécentes.
Avouez tout de même qu'il n'y a pas de raison d'être choqué par ce cliché. "La chair" n'a rien de pornographique, certe il peut embrouiller de jeunes esprits en remettant en cause leur conception de la sexualité, mais si tel est le cas, ce cliché n'est pas plus dangereux qu'un manequin nu dans une vitrine. C'est sur, Flickr constitue une communauté internationale où se cotoyent de nombreux style de vie et autant de conceptions de ce qui est artistique ou pornographique, mais dans ce cas, la censure doit t'elle niveler par le bas ?
mercredi, avril 02, 2008
Voyage d'affaire : La réunion
Il y avait bien longtemps que je n’avais pris le train pour Paris, mais pas moyen d’échapper à cette réunion d’information à Malakoff. J’avais pris deux bouquins pour m’occuper dans le train, mais je suis tombé sur Karine et nous avons discuté le bout de gras. C’est une jeune fille des plus intéressantes, je l’ai rencontrée et connue alors qu’elle était dans une mauvaise passe et cela me fait toujours très plaisir de voir qu’elle s’en est sortie. Nous nous sommes quittés dans le métro, où j’ai retrouvé comme un reflexe le chemin de la Porte de Vanves comme je l’ai fait tant de fois auparavant.
Ma première surprise est survenue lorsqu’il m’a fallu montrer patte blanche à l’huissier de l’accueil. Bien évidemment, j’avais oublié le plan « Vigipirate » et les risques d’attentat. Comme d’habitude, je n’avais aucune pièce d’identité sur moi, mon permis étant resté dans la voiture et j’avais sortie ma carte d’identité pour faire le chèque des anniversaires de l’association et elle est restée avec le chéquier dans le vide poche de la voiture. Je ne me trimballe jamais rien d’encombrant omit mon téléphone et ma carte bleue. J’avais bien mon ordre de mission, la carte de réduction de train de l’entreprise, mais sur aucun ne ce trouvait une photo permettant d’établir avec certitude mon identité. Aussi leur a-t’il fallu aller chercher dans un ancien annuaire de l’entreprise une photo de moi prise il y a plus d’une dizaine d’année.
Bref, avec tout cela, je suis arrivé avec une bonne demi-heure de retard à la réunion. Comme toujours dans ces sortes de grand messe, les meilleures places, les plus discrètes sont occupées par les premiers arrivants. Je m’installe donc dans l’une des rares places libres, pas loin de l’officiant, des biais par rapport aux autres, de telle façon que chacun puisse me retourner un œil réprobateur sans avoir à tourner la tête. Tête basse justement, je sort de ma pochette l’ensemble de son contenu : mon calepin, mon stylo et ma bouteille de Badoit en faisant le moins de bruit possible dans l’espoir que l’autre reprenne son sermon.
Surement n’a t’elle pas appréciée la ballade en train, car en ouvrant ma bouteille, bulle et liquide se rependirent sur le cahier, le tailleur jusqu’aux mocassins pointus de ma voisine. Pour l’ouvrir, je l’avais légèrement penchée de côté, bouchon aussi à gauche, comme si j’avais fait exprès d’asperger la pimbêche. Pour la seconde fois, tous les regards se tournent vers moi, certains aux sourcils froncés. Heureusement, parmi eux, je reconnais quelques anciens ayant suivit le même parcourt dans d’autres régions, l’œil pétillant et sur le point d’éclater de rire. Je tente d’éponger le demi-litre d’eau gazeuse avec mes dix mouchoirs de poche en papier, sans grands résultats, tandis que la revêche, pliant armes et bagages s’enfuit, outragée, s’installer dans un fauteuil plus sec, mais surtout le plus loin possible de moi. Quelques rires fusent aux bredouillement de mes excuses.
Ce n’est qu’à la reprise des si importantes informations que l’on avait à nous communiquer que le magasin Décathlon choisi de me rappeler l’arrivage de ma commande. Le coq de ma sonnerie de téléphone envahi l’immense salle, spécialement étudiée pour réverbérer un maximum les voix de chacun, de son puissant chant. Là, j’hésite un peu, faire taire l’importun au risque de me dévoiler où faire semblant de rien. Malheureusement, mes voisins les plus proches en désignent, de la droite comme de la gauche, la source de façon univoque. Je me retrouve une troisième fois sous le regard critique de l’assemblée. Assemblée d’autant plus hostile que pour faire taire le gallinacé, j’ai décroché et entretient une discussion à voix basse.
Hé bien, pour une fois, le croiriez vous, je n’ai pas osé poser une seule question.
mardi, avril 01, 2008
Coupe de France à la mairie
Monsieur le président,
Dans le cadre des 90 ans de la Coupe de France, la Fédération Française de Football organise une tournée événementielle « Rêves de Coupes » dans huit villes de France, dont Amiens, le mercredi 2 avril.
A cette occasion, diverses animations pour les jeunes sont prévues dans la cour de l’Hôtel de Ville à partir de 14h00.
L’ensemble des clubs d’Amiens Métropole sont conviés à venir avec leurs équipes de jeunes encadrès de leurs éducateurs.
Vous pouvez obtenir des renseignements auprès de Jean-Michel D. Service des Affaires Sportives 03 22 97 .. …
Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, expression de mes sentiments dévoués.
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