CINEMAN : Le septième art
Nous sommes allés hier au soir voir une sorte de rétrospective du septième art, des frères lumières à nos héros modernes en passant par Tyrone Power, Buster Keaton ou encore Erich Von Stroheim, le tout en une heure trente. Cela nous parlait de grain et rayures, de « Noir et blanc », de colorisation, de couleurs pantone, de vitesse de déroulement, d’éclairage, de sonorisation, sous-titres ou de encore de doublage.
Ce film documentaire était toutefois suffisamment bien fait pour que l’on ne s’y ennuie pas une minute tout en s’adressant à une élite d’intellectuels de cinéphiles. Je ne suis d’ailleurs pas trop sûr que dans la salle tout un chacun ai perçu la totalité des sous-entendus. Les documents cinématographiques ont étés agrégés par Yann Moix. Ce journaliste s’est lancé dans l'écriture de romans dans les années 90, il publiera d’ailleurs « Jubilations vers le ciel », « Les Cimetières sont des champs de fleurs » et « Anissa Corto », des ouvrages qui mettent en lumière un sens de l'observation aigu des mœurs de la société. Ce sens de l’observation, il le mettra d’ailleurs au service d’un premier film qui lui vaudra un César de la Meilleure première œuvre de fiction en 2005 : Podium.
Pour ce second long métrage, il a fait appel au couple Franck Dubosc(le bon) et Pierre-François Martin-Laval(le méchant) et Lucy Gordon(la belle fille). A eux trois, ils vont incarner tous les stéréotypes du septième art dans le style et avec la technique de leur époque de prédilection.
Bon, comme ce message s’adresse à des cinéphiles, pas la peine de vous présenter le spécialiste des pantalonnades : Franck Dubosc. Il apporte à ce documentaire une fantaisie un peu outrancière tempérée par d’incroyables, que dis-je de MAGISTRALES capacités à se fondre dans les personnages. Il ne doit pas être évident de jouer un acteur qui joue une scéne. On le voit dans une scène tel de petits clips mis bout à bout jouer tous les acteurs ayant interprétés le personnage de zorro. Il ne joue pas à Zorro, il joue les acteurs jouant zorro. Ainsi, on retrouve la magnifique lumière sur les dents blanches de Douglas Fairbanks dans « The mark of Zorro » de 1920, un instant magique ou le visage de Franck Dubosc par la magie du maquillage et du septième art devient Douglas Fairbanks tout comme il est Clint Eastwood ou d’autres acteurs.
Le gentil et lunaire Pierre-François Martin-Laval n’interprète pas pour une fois un robin des bois mais tous les méchants du cinéma. Il n’est pas proprement parler trop « méchant » mais il fait un trop crédible Erich Von Stroheim dans La Grande Illusion, de Jean Renoir. Lucy Gordon, l’ actrice britannique révélée en 2005 par Les Poupées russes de Cédric Klapisch y joue les femmes, toutes les femmes. Les belles « faire-valoir » comme les froides et fatales beautés à la voix chaude et rocailleuse.
Ce film documentaire était toutefois suffisamment bien fait pour que l’on ne s’y ennuie pas une minute tout en s’adressant à une élite d’intellectuels de cinéphiles. Je ne suis d’ailleurs pas trop sûr que dans la salle tout un chacun ai perçu la totalité des sous-entendus. Les documents cinématographiques ont étés agrégés par Yann Moix. Ce journaliste s’est lancé dans l'écriture de romans dans les années 90, il publiera d’ailleurs « Jubilations vers le ciel », « Les Cimetières sont des champs de fleurs » et « Anissa Corto », des ouvrages qui mettent en lumière un sens de l'observation aigu des mœurs de la société. Ce sens de l’observation, il le mettra d’ailleurs au service d’un premier film qui lui vaudra un César de la Meilleure première œuvre de fiction en 2005 : Podium.
Pour ce second long métrage, il a fait appel au couple Franck Dubosc(le bon) et Pierre-François Martin-Laval(le méchant) et Lucy Gordon(la belle fille). A eux trois, ils vont incarner tous les stéréotypes du septième art dans le style et avec la technique de leur époque de prédilection.
Bon, comme ce message s’adresse à des cinéphiles, pas la peine de vous présenter le spécialiste des pantalonnades : Franck Dubosc. Il apporte à ce documentaire une fantaisie un peu outrancière tempérée par d’incroyables, que dis-je de MAGISTRALES capacités à se fondre dans les personnages. Il ne doit pas être évident de jouer un acteur qui joue une scéne. On le voit dans une scène tel de petits clips mis bout à bout jouer tous les acteurs ayant interprétés le personnage de zorro. Il ne joue pas à Zorro, il joue les acteurs jouant zorro. Ainsi, on retrouve la magnifique lumière sur les dents blanches de Douglas Fairbanks dans « The mark of Zorro » de 1920, un instant magique ou le visage de Franck Dubosc par la magie du maquillage et du septième art devient Douglas Fairbanks tout comme il est Clint Eastwood ou d’autres acteurs.
Le gentil et lunaire Pierre-François Martin-Laval n’interprète pas pour une fois un robin des bois mais tous les méchants du cinéma. Il n’est pas proprement parler trop « méchant » mais il fait un trop crédible Erich Von Stroheim dans La Grande Illusion, de Jean Renoir. Lucy Gordon, l’ actrice britannique révélée en 2005 par Les Poupées russes de Cédric Klapisch y joue les femmes, toutes les femmes. Les belles « faire-valoir » comme les froides et fatales beautés à la voix chaude et rocailleuse.
Conclusion : Il y a deux façon de voir ce film : Soit comme une grosse comédie romantique, légèrement fantastique, soit comme un bel hommage au septième art que j’ai adoré.
P.S. : A voir le Franckie tuer la panthère, je pense qu’aucun animal n’a été blessé.