mercredi, octobre 21, 2009

Demie Teinte

Nous sommes allés voir le dernier film de Gérard Jugnot : Le rose et le noir. Nous en sommes ressortis encore plus dubitatif qu’en y entrant. Ce n’est pas le scénario qui pêche, ni même la musique qui semble être la seule chose ayant trouvée grâce aux yeux de Claudine, je ne peux même pas dire qu’il s’agit du jeu des acteurs, non, c’est « général ».

L’action se déroule en 1577 mais à coup de petits anachronismes, on se croirait à la cave de ma maison. Un grand couturier vieillissant, Pic Saint Loup/Gérard Jugnot, se voit confier par le roi Henri le troisième du nom/Arthur Jugnot, la confection, en Espagne d’une robe de mariée pour la promise de l’un de ses petits neveux/Raphaël Boshart. C’est un grand d’Espagne/Juan Diego, un catholique intégriste qui élimine les protestants, les maures tout comme les juifs et les homosexuels en les envoyant au grand tribunal de l’inquisition. Or, le couturier se met en route avec dans ses bagages : un parfumeur juif/Stéphane Debac et un coiffeur homosexuel/Patrick Haudecoeur, un secrétaire protestant/Bernard Lecoq et un couturier arabe/Assaad Bouab. Bref, la totale.

Pour venger les siens de la sanglante Saint Barthélémy, son secrétaire décide de cacher une bombe dans la robe pour supprimer lors du mariage le roi d’Espagne. Et, là, cela va tourner au cauchemar. Un à un, ses accompagnants vont être découverts et passer à la question…

En fait, on n’arrive pas à définir si le film est prétexte à bons sentiments ou s’il s’agit d’une comédie. Certes le Gérard y va de ses mimiques qui nous rappellent « la folie des grandeurs » ou « la cage aux folles », malheureusement, ce n’est pas son registre de prédilection et si la copie semble rose, elle est bien pâle. On rit de certain anachronisme ou de quelques gags de situation mais l’ensemble est bien insipide et le mélange un peu gris.


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