Chaussettes
Ce matin en passant devant l’arrêt de bus de la rue de Beauvais( ne cherchez pas pour quelle raison je suis passé par là, c’est ainsi) ; donc, ce matin, à l’arrêt d’autobus, quatre personnes(un peu plus mais seules 4 comptent) attendaient et je me suis fait l’importante réflexion suivante :
L’âge a t’il une influence sur la hauteurs des chaussettes ?
Je vous assure que si comme nous la veille vous aviez fait un nombre impressionnant de magasin à la recherche de chaussettes « tiges basses de couleur noir », l’importance de la question vous sauterait aux yeux d’aussi évidentes façon qu’elle le fit à la vue de ces quatre tranches d’âges poireautant dans des tenues aussi similaires que personnalisées.
Mes chaussures préférées ont tendances à déteindre sur mes chaussettes. La puce en a marre de laver des queuchettes d’où la couleur noir. Tiges basses parce que j’ai toujours les pieds chauds.
Bon, pour en revenir à cette très importante question, des quatre personnes, l’aîné était un vieux monsieur d’environ 70-80 ans vêtu d’une chemisette blanche et d’un bermuda beige. Il avait de hautes chaussettes blanche sur une paire de chaussures orthopédiques beiges. Eut-il été coiffé d’un casque colonial, que l’on eu cru Tintin au Congo.
Le second, un mal élevé sans doute, était étalé avec au moins deux gros sac sur le petit banc de l’arrêt, enfin bref, c’est pas le sujet. Donc, le second avait un look plutôt golfeur : la quarantaines avachie sur un polo blanc genre Lacoste et un bermuda à gros carreaux, socquettes blanches et mocassins bateaux blancs et bleu.
Le troisième, je dirais entre vingt et trente ans, ce n’est pas toujours facile à déterminer. C’est un accro au portable que le pilier de l’abribus soutenait. Un gros sac besace au travers de son T-shirt noir moulant et un pantalon beige, d’au moins dix tailles trop grand, avec un gros feu de plancher et un nombre incalculable de poche. Lui au moins avait trouvé des « tiges basses » grises pour mettre dans ses baskets.
Enfin, le dernier, un mioche en plein dans l’âge bête n’en avait carrément pas. Il sortait avec un borsalino mais pas de chaussettes. D’immenses baskets sans aucun lacets, sur un bermuda à fleures tous droit sorti d’une plage hawaïenne, chemisette blanche et cravate en cuir.
Je me souviens d’un temps où les chaussettes avaient toutes la même taille ou à peu de choses prés et l’on se démarquait alors en les relevant ou les baissant quand on ne faisait pas les deux d’un coup (une jambe relevé et l’autre abaissée). N’est-il pas étrange que ce petit accessoire de mode soit devenu au fil du temps une part de notre identité ?