The Vogons gang
Hier, tandis que la foulle se dirigeait péniblement sous le soleil au bord des plages picardes, Claudine et moi avons entrepris de nous rendre, accompagnés de nos deux garnements, à la Foire à tout de Vron dans la Somme. Ce petit village tout en longueur est chaque année à la même date le lieu de la plus grande foire à tout du coin. Comme en plus la place centrale du village est joliement ombragée, nous nous sommes dit que pour nous autres citadins, c’était une bonne occasion de sortir de la fournaise.
Nous avons fait donc une petite heure de route dans la campagne car je préférais emprunter les chemins de l’école buissonière plutôt que de me méller au flot de migrants qui fuyait la ville vers la mer.
Mais, oh ! surprise lorsque nous sommes arrivés au village … le dessert, que dis-je pas même le moindre touareg en vu, les locaux préférants visiblement la fraicheur de leurs foyers. Toutes les places, la rue principale deserte, vide. Je ne pouvais même pas me reprocher d’être arrivé trop tard, tant il semblait évident qu’il n’y avait eu là aucune manifestation de quelque ordre que cela soit.
Vous connaissez la miss, c’était biensur de ma faute, je m’étais trompé dans la date, d’habitude c’est au mois d’aôut, etc… Je commençais à me demander dans quel monde parallèle nous étions tombé, si les Vogons avaient fait une lecture ou une raffle, ou les deux à la fois ou successivement. Bref, je me posais tout un tas de question lorsqu’une autochtone(pas une vogon s’entends) sans doute attiré par le début d’agitation que constituait la sortie de nos deux fauves, ou sa curiositée toute naturelle, s’en vint faire un tour sur son pas de porte. C’est par elle que nous apprîmes qu’un different entre le club de football local et la municipalité avait entrainé l’annulation pure et simple de la manifestation initialement prévue à la bonne date( et toc.).
Du coup, nous nous sommes empréssé de rejoindre les foules venus profiter du soleil dans la baie de Somme. Nous avons même fini la soirée en faisant un petit détour par le Tréport où nous avons quelques habitudes.
P.S. : Habitudes qui vont surement changer, car non content d’avoir étè reçus comme nos chiens dans un jeu de quille, les moules à la Normande de la miss étaient fades et plate. Même après une demi poivrière, pas moyen d’en rehausser le gôut.