Dine et le nain s'excitent
Dine est aussi remontée qu’un ressort plat ou même un petit Sarko. L’autre jour alors qu’elle promenait les deux bébés, elle revenait de la pharmacie, et s’est fait suivre par une petite bande de trois jeunes de cinq à dix ans. Ces gamins n’ont pas trouvés mieux que de lancer de faux aboiements pour faire réagir nos deux petits monstres. L’effet obtenu était inévitable.
Elliot ne sait déjà pas marcher en laisse sans nous faire des démarrages surprises à la moindre feuille qui s’envole ou au plus petit moucheron. Comme en plus Claudine n’est pas trop sur de ses genoux et que leurs spécialité consiste à tourner autour de vos pieds avec la laisse dès qu’ils sont un peu excités. Alors d’entendre ainsi des gosses les appeler et se moquer ainsi de Claudine avait franchement de quoi les énerver. Idem pour la Miss qui commençait franchement à bouillir.
Elle eu beau se retourner et leur parler le plus calmement possible, leur demander de cesser ce petit jeu, rien n’y fit. Les garnements la suivirent jusqu’à l’esplanade Branly plus pour faire chier la miss que pour se rendre en un lieu précis. Comme elle ne marche pas vite, plus le temps passait plus la cocotte risquait d’exploser. Aussi, une fois sur le pont, cela a claqué. Elle s’est retourné traitant la bande de garnements de « petits voyous qui ferait mieux de travailler à l’école plutôt que de trainer ainsi dans la rue à ennuyer les honnêtes femmes. ». C’est sur, ce n’était pas trop approprié puisque c’est les vacances et qu’ils peuvent bien trainer autant qu’il leur plait.
Toujours est’ il qu’arrivé sur le parking, ma puce allait une fois de plus dépasser ses propres bornes et comme elle me l’a avouée, elle allait finir par devenir franchement hostile et même raciste puisque la petite bande n’était composée que de descendants de magrébins. Vous imaginez aisément les termes qui lui venaient aux lèvres. Mais plus rapide qu’elle, une jeune femme avec une poussette semblât consciente du drame et cru bon d’intervenir. D’un coup de langue arabe, elle rabattit le caquet des jeunes coqs.
Jusque là rien d’exceptionnel, juste une scène de la vie quotidienne. Non, ce qui est en soit un drame ce n’est pas l’intervention de cette dame mais plutôt ce qui suivit : elle se tourna vers Claudine et les excusa. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette jeune femme qui a pris la défense de Claudine a cru bon devoir s’excuser …comme si elle se sentait coupable des agissements de la petite bande de minables. Même si elle avait un sentiment d’appartenance ethnique, rien dans son attitude n’aurait du la pousser à excuser les voyoux.
Bref, la miss est aussi remonté contre les garnements qui poussent les immigrés totalement intégrés à devoir assumer leurs conneries que le petit Sarko l’est contre ces mêmes gosses. Au moins la miss est-elle consciente que son sentiment d’insécurité n’a strictement rien à voir avec l’origine de leur parents.
Quand au débat sur la déchéance de la nationalité, c’est une grosse connerie. On n’est français ou on ne l’est pas mais si on l’est la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine". Ce principe est si fondamental qu'il figure dans le tout premier article de la Constitution française. En conséquence, "tous les Français sont égaux devant la loi quelle que soit leur origine", qu'ils soient français de souche ou d'origine étrangère.
Il faudrait vraiment s’inquiéter si le nain voulait remanier le texte de la constitution aussi profondement.