Tour Daudet, quartier Victorine Autier
C’est très bientôt, demain soir je crois, le ramadan. Or hier, un gars de la mairie, de l’unité jeunesse, m’appelle et s’étonne que notre club de football ne souhaite plus réserver la salle de la tour du marais pour organiser, comme nous le faisions auparavant, les nuits du quartier. Je n’ai pas eu le cœur de lui dire combien j’avais été vexé que l’on m’ai reproché de faire « du social » et non du football.
Bon, c’est pas pour autant que les jeunes du quartier perdent au change. Dans ce monde, nul n’est irremplaçable. Nous sommes trois clubs sur la zone d’Amiens-sud, et heureusement, le club de futsal a réservé la salle. Mais je ne sais pas si vous vous rendez-compte, ce n’est pas si évident que cela d’organiser trente jours de rencontres avec le repas qui va avec et prévoir, pour les trois ou quatre générations qui s’y croisent, des jeux et occupations suffisamment intéressantes pour qu’ils n’aillent pas faire des conneries dans le voisinage.
Ce n’est pas entre le 9 et le 12 aout que l’on peut pondre se genre d’organisation. Il ne suffit pas aux politiques municipales de claquer des doigts pour obtenir jeudi 12 à 19 heures une fête intitulé : « les nuits du vivre ensemble ». Peut-être que si ils avaient réellement pris le temps d’essayer de « vivre ensemble », cela aurait eu plus d’impact. Ce n’est pas en nous garantissant des moyens et du personnel que l’on peut en deux jours monter une fête. Il est plus facile de détruire que de créer.
Enfin, je l’ai tout de même un peu aidé, cela ne mange pas de pain, en plus, ce sera mon anniversaire.
P.S. : Mercredi, je crois que je vais me faire une série de shoote sur les Tours Daudet avant qu'elles ne disparaissent, il n'y restent qu'une ou deux familles... la fin est proche.