Mutations
Après avoir vu son bouquet de tulipes jaunes sur le post de Julie, j'ai eu envie de ressortir de mes archives le petit utilitaire "Image Composer" de Microsoft qui était livré avec un logiciel que je n'utilise plus depuis longtemps.
Il permet entre autres choses de jouer sur la texture du papier par l'intermédiaire d'algorhytmes assez puissants ou si on le souhaite lisser ou étirer la saturation.
Je m'en servais beaucoup pendant un temps pour donner à des photos un "look" fait-main, puis il est tombé en désuétude et les logiciels qui sont présents sur le marché doivent faire encore mieux.
Vous me direz que cela ne sert pas à grand chose, pourtant, ces mêmes fleures peuvent être perçues différement.
Ainsi, en appliquant une simple formule de calcul, ces resplendissantes tulipes se transforment. Sans pour autant devenir une oeuvre d'art à part entière, elles quittent le domaine de la photographie pour rentrer dans celui de la peinture. Elle quittent notre salon pour se trouver ainsi exposées.
Elles acquierent ce faisant une certaine immortalité qui a débutée par la prise de vue.
De là a penser que la photographie emprisonne l'âme, il n'y a qu'un pas. Doit-on considérer cette formule comme une altération de l'être initial? Sûrement pas puisque si le principe même de ces fleurs s'en trouve altéré, il ne s'agit que d'une copie. Je continue de me réjouir de la vue de celles qui trônent sur la table du salon, elles ont fait tant plaisir à Claudine.
Voici, là, uniquement des souvenirs. Souvenirs d'elles mais aussi du petit utilitaire et de ces instants passés à choisir la formule à appliquer. Ces petits essais ont aboutis à cette dernière image qui a aujourd'hui, ma préférence.