Trompe l'oeil
Béo n’a pas bien vu derrière son petit écran,
Les fenêtres qui s’ouvrent dans mon couloir.
Pour la satisfaire, j’en ai fait des gros plans.
N‘oublions pas que comme au miroir,
Chacun y voit ce qu’il veut y trouver.
Noyé dans ce jaune, les arbres au dos arrondi,
La dernière œuvre avant l’ultime maladie.
Une toile, des huiles, un plaisir retrouvé,
Pouvoir combattre Parkinson encore
Une dernière fois avant la mort.
L’esprit des vivaces dans un pot,
Lien d’amitié tissé au boulot.
Souvenir d’une exposition organisée
Dans cette proche salle à manger.
Cadeau paternel, souvenirs de Metraux
Tiraillé par une petite faim,
Echangés contre un bout de pain
A Strasbourg Saint Denis dans le métro.