Bons plaisirs
Aujourd’hui, j’aborderai la masse de petites satisfactions que le quotidien nous apporte et dont l’habitude et la fréquence nous fait ignorer la valeur. Pour autant, du matin au soir, ils jalonnent notre quotidien nous apportant sourire et soulagement.
Comme j’ignore les votre, je ne vais que tenter de lister les miens matinaux.
Le premier plaisir innocent de la matinée ressenti dans les brumes du réveil matinal, je l’éprouve lorsque mes pieds refroidis par le carrelage s’échauffent précipitamment sous l’action du relâchement de ma vessie.
Le second m’est procuré par un de ces petits bâtonnets ouatés qui accèdent et soulagent les parties reculées de mon conduit auditif titillé par quelque nerf énervé.
Vint ensuite la béatitude engendrée par l’immersion de la partie plantaire et l’écoulement lent et voluptueux d’une eau douce, revigorante pourtant, apaisante.
N’oublions pas ces effluves qui passent, relent minéral et fleuri de ma moitié qui imprègne le premier étage de ma demeure tandis que le fumet du pain frais grillé se mêle aux entêtantes odeurs des jacinthes qui peuplent le jardinet au rez-de-chaussée.
Le crissement des pages d’un canard qui laisse généreusement sur nos doigts son surplus d’encre. Le vent qui joue avec, caresse votre visage et s’engouffre dans votre pardessus sans que sa froideur n’atteigne vos intimes parties douillettement calfeutrées dans du coton propre.
Ah ! Dieu que la vie peut être belle. C'est pourquoi, j'ai choisi d'adhérer à ce programme.
Comme j’ignore les votre, je ne vais que tenter de lister les miens matinaux.
Le premier plaisir innocent de la matinée ressenti dans les brumes du réveil matinal, je l’éprouve lorsque mes pieds refroidis par le carrelage s’échauffent précipitamment sous l’action du relâchement de ma vessie.
Le second m’est procuré par un de ces petits bâtonnets ouatés qui accèdent et soulagent les parties reculées de mon conduit auditif titillé par quelque nerf énervé.
Vint ensuite la béatitude engendrée par l’immersion de la partie plantaire et l’écoulement lent et voluptueux d’une eau douce, revigorante pourtant, apaisante.
N’oublions pas ces effluves qui passent, relent minéral et fleuri de ma moitié qui imprègne le premier étage de ma demeure tandis que le fumet du pain frais grillé se mêle aux entêtantes odeurs des jacinthes qui peuplent le jardinet au rez-de-chaussée.
Le crissement des pages d’un canard qui laisse généreusement sur nos doigts son surplus d’encre. Le vent qui joue avec, caresse votre visage et s’engouffre dans votre pardessus sans que sa froideur n’atteigne vos intimes parties douillettement calfeutrées dans du coton propre.
Ah ! Dieu que la vie peut être belle. C'est pourquoi, j'ai choisi d'adhérer à ce programme.