ro-tsa : U-mé (Dru Tsa), pour tatouage sur la nuque ou au creux desreins
J’ai tendance à voir dans la calligraphie l’art suprême de l’expression humaine, un mélange d’écriture et de parole alliant au dessin une certaine rigueur. La résultante qu’elle soit rehaussée par une mise en scène digne des plus beaux tableaux ou offerte au plus grand des dépouillements magnifie l’idée ou le mot représenté ; Nous forçant à nous interroger tant sur son sens profond que sur l’acception que l’on en tire.
Depuis les esquisses des mandarins ou les enluminures religieuses, l’apparition de l’imprimerie a vulgarisée cet art. Mais comme celui-ci a tendance à resurgir du moindre recoin de nos moyens d’expressions, la typographie est née. Elle s’est petit à petit imposée comme un moyen d’expression artistique à part entière. Il ne s’agit plus de dessiner des lettres, mais de former un alphabet à partir d’une idée ou d’une notion et son contraire une idée ou une notion à partir d’un alphabet.
Les résultats sont parfois fous, parfois artistiques, parfois beau, mais souvent juste différent des choses auxquelles nous sommes habitués. Ainsi les concepteurs explorent de nouveaux horizons et nous explorons de nouvelles perspectives.
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