mardi, décembre 30, 2008

l'emmerdeur


"l'emmerdeur"
Originally uploaded by apnds.

Il y a bien longtemps que je n’ai pas fait de critique de l’un des nombreux films que nous allons voir grâce à cette merveilleuse invention qu’est la carte Pass des cinémas Gaumont. Il faut dire qu’il n’y a pas grand chose de neuf sous le soleil de la petite fleur (emblème de la Gaumont).
Du coup, je ne savais quel film vous conseiller et j’ai pensé que plutôt que de vous diriger vers l’un de ces films moyens qui fleurissent cet hivers, je vais plutôt vous dégoûter d’une part l’actuelle production. C’est la raison pour laquelle je vais commencer par le must de la saison, le plus emmerdant de l’année, tout au moins celui qui lui procure le coup de grâce :

L’emmerdeur.

Tout d’abord à propos de grâce, le remake de Francis Veber est loin d’avoir celle du film franco-italien d’Édouard Molinaro. Il faut bien dire qu’il pêche de partout. C’est d’ailleurs assez étonnant pour un scénario écrit par lui-même.

Tout d’abord au niveau du casting.

Certes, c’était une gageure que de vouloir rivaliser avec le couple Brel/Ventura mais Patrick Timsit dans le rôle de mon homonyme François Pignon passe plus pour un con chouineur que pour l’emmerdeur de service quand à Richard Berry dans celui de Ralph Milan l’implacable tueur, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il n’en a pas la carrure vu qu’il est plus costaud que moi mais il ne semble pas avoir beaucoup de sang froid. Comme d’habitude dans ce type de film, ce sont les seconds rôles qui rament pour sauver le navire du naufrage. En l’occurrence, Pascal Elbé en psychiatre tombeur de la femme de Pignon (Virginie Ledoyen) est plutôt d’une candeur inénarrable. Parfait comme à son habitude, tout comme Michel Aumont en vieux mafieux. Soit dit en passant le plus emmerdeur du lot, c’est plutôt lui. Il a réussi à faire de ses petites apparitions des instants de soleil et de plaisir. C’est lui qui m’a fait le plus rire dans le lot. Quand à Laurent Paolini en garçon d’étage, c’est une vrai et bonne première.

Au niveau des décors.

Certes, les chambres d’hôtel sont de plus en plus standardisées mais les portes mitoyennes non insonorisées ont un peu vieillies et ne se font plus trop. Enfin, il faut bien le dire aussi que le style c’est plutôt « années soixante dix ».

Bien des critiques s’étonnent d’un tel flop mais tous ceux qui ont déjà vue l’ancienne version ne peuvent que regretter ce « film de trop ».


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