Entreprendre
Il n’ y a pas si longtemps, j’évoquais dans ces pages la facilité déconcertante avec laquelle nous pouvons désormais en France créer notre propre entreprise. Quelques soient les griefs dont on puisse abreuver le gouvernement, il faut bien reconnaître qu’avec la création du statut d’auto-entrepreneur, il a su réveiller des forces vives et réintégrer dans l’économie nationale une grande partie de la parallèle, le travail au noir.
Toutefois, si les premiers chiffres de création d’entreprises sont encourageant, il nous faudra attendre le début de l’année suivante pour voir si cela se concrétise d’égale façon par de la création de richesses ou si ces micro-entreprises ne sont que des coquilles vides aggravant les effets de la crise sur des établissements employeurs.
Seuls les calculs des produits intérieur et national bruts nous le diront. Ors, s’ils sont actuellement mauvais, c’est en partie du au glissement d’une partie de la valeur ajoutée issues des déclarations trimestrielles des entreprises traditionnelles vers les déclarations annuelles . En effet, bon nombre de nouveaux entrepreneurs ont optés pour le système simplifié et sa déclaration annuelle aux impôts.
Personnellement, je préfère passer par http://www.net-entreprises.fr/ et faire une déclaration trimestrielle, cela fera moins de sous à sortir d’un coup.
A cela s’ajoute, dans la démographie des entreprises les défaillances d’entreprises que nous ne connaitrons elles aussi que dans six mois.
Quelques soient les résultats de ces deux chiffres, dans les deux cas le simple fait de « déclarer » du noir ( je ne travaille pas au noir, moi ) va apporter au début de l’an prochain, à nos organismes sociaux mis à mal, une manne dont on ne peut encore mesurer l’importance mais dont il y a fort à parier que le gouvernement en présence à cette époque saura tirer profit.