Une nouvelle bombe
Il ne se passe pas une seule journée sans qu’un à trois quidam au moins ne viennent atterrir sur mon blog uniquement pour savoir comment construire une bombe atomique ou pas. Ce post qui a maintenant plus de deux ans reçoit à lui tout seul plus d’un millier de visites l’an. C’est vous dire… Du coup, je me demande si il serait possible de réorienter les candidats terroristes. Quelqu’un aurait’ il une idée sur le sujet ?
Après tout, on comprend aisément qu’un approvisionnement régulier et fiable en armes et en munitions soit le soucis majeur des guérilléro et des mouvements terroristes ou révolutionnaires. Certes, pour les armes légères et de poing on peu recourir à une production artisanale, ainsi, à Darra, petite bourgade à 30 km au sud de Peshawar (Pakistan), on fabrique des copies de relativement bonne qualité de toutes sortes d'armes, du Kalachnikov à la mitrailleuse M2-HB de 12,7 mm. Le problème c’est que même si l’on peut se procurer très facilement en Afrique australe une Kalachnikov AK-47/AKM pour 9 à 33 dollars, la production reste réduite. Aux Philippines s'était développé un artisanat de production d'armes basé sur certaine pièces de plomberie. Ces fusils à un coup appelés " Slam Bang " ou " Paliuntod Gun " étaient produits en grande quantité sur l'île de Luçon. Le Paliuntod engendra le développement d'armes plus complexes et sûres, utilisant des munitions de chasse, les " Paltik Guns ", généralement à un coup. Malheureusement, en 1972, avec l'application de la loi martiale par le président Marcos, la production artisanale d'armes s'y est éteinte( enfin presque).
Après tout, on comprend aisément qu’un approvisionnement régulier et fiable en armes et en munitions soit le soucis majeur des guérilléro et des mouvements terroristes ou révolutionnaires. Certes, pour les armes légères et de poing on peu recourir à une production artisanale, ainsi, à Darra, petite bourgade à 30 km au sud de Peshawar (Pakistan), on fabrique des copies de relativement bonne qualité de toutes sortes d'armes, du Kalachnikov à la mitrailleuse M2-HB de 12,7 mm. Le problème c’est que même si l’on peut se procurer très facilement en Afrique australe une Kalachnikov AK-47/AKM pour 9 à 33 dollars, la production reste réduite. Aux Philippines s'était développé un artisanat de production d'armes basé sur certaine pièces de plomberie. Ces fusils à un coup appelés " Slam Bang " ou " Paliuntod Gun " étaient produits en grande quantité sur l'île de Luçon. Le Paliuntod engendra le développement d'armes plus complexes et sûres, utilisant des munitions de chasse, les " Paltik Guns ", généralement à un coup. Malheureusement, en 1972, avec l'application de la loi martiale par le président Marcos, la production artisanale d'armes s'y est éteinte( enfin presque).
En Europe, seule l'IRA Provisoire, dispose encore d'ateliers clandestins capables de concevoir et de réaliser des bombes ou des armes sophistiquées comme des détonateurs et déclencheurs électroniques, une série de mortiers avec mise à feu à distance. Mais s’est à son usage exclusif.
Pour des raisons essentiellement logistiques, les mouvements terroristes opérant en Occident tendent à s'approvisionner de nos jours sur le marché occidental par le biais de vols ou d'acquisition sur le marché commercial. Pour ces mêmes raisons l'URSS a fourni des armes occidentales à certains mouvements d'Amérique Centrale, prélevées sur les quelques 791 000 fusils d'assaut M-16 et plus d'un million d'armes légères diverses laissées derrière elles au Vietnam par les forces US. Il reste bien entre 200 et 300 missiles antiaériens Stinger fourni à la résistance afghane par les États-Unis. Soucieuse de l'utilisation que pourraient en faire des mouvements terroristes, la CIA a lancé un programme de rachat des missiles au début des années 90. L'offre de 68 000 dollars pour chaque Stinger rendu, ne semble n'avoir pas connu un grand succès, car ces missiles se vendaient alors sur le marché noir entre 120 000 et 208 000 dollars l'unité cependant les mauvaises conditions de stockage de ces systèmes sensibles, permettent de douter de leur capacité de fonctionner.
En fait, en sus des problèmes de ravitaillement, se pose celui du stockage. Comme je vous le disait au début de ce message, il est de plus en plus difficile de conserver des armes à l’abri des regards. La petite bombe atomique que je conserve dans ces pages attire bien des regards concupiscents.