Ma part du gâteau

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• INTRODUCTION
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Même si l’on ne l’a pas beaucoup vu, le teaser (bande-annonce) pour le dernier film de Cédric Clapish, « Ma part du gâteau », il (elle) nous a tout de suite accroché. Il ne fallait pas plus de quelques seconde pour comprendre que ce drame social ressemblait très pour très à une confrontation de deux mondes totalement déconnectés.

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• FICHE TECHNIQUE
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C’est un film français en couleur et 35 millimètres tourné par Cédric Klapisch. Il est sortie au cinéma le 16 mars 2011 après avoir reçu le visa n°124350. Il s’agit d’une comédie dramatique d’une durée de 109 minutes distribuée par StudioCanal.

Directeur de la photographie
Christophe Beaucarne
1er assistant réalisateur
Antoine Garceau
Directrice du casting
Jeanne Millet
Directeur de production
Nicolas Royer
Ingénieur du son
Cyril Moisson
Compositeur
Loïk Dury
Chef costumier
Anne Schotte
Compositeur
Christophe Minck
Directrice du casting
Sylvie Peyre
Ingénieur du son
Philippe Heissler
Ingénieur du son
Cyril Holtz

Acteurs
France Karin Viard
Stephane/Steve Gilles Lellouche
Josy la sœur de France Audrey Lamy
JP le mari de Josy J.P. Martins
Ahmed Zinedine Soualem
Mélody Raphaële Godin
Le père de France Fred Ulysse
Nick le broker Kevin Bishop
Tessa le mannequin Marine Vacth
Lucie Flavie Bataille
Et l’homme dans l’abri bus : Cédric Clapish

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• SYNOPSYS
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C’est la panique dans la maison et cette panique gagne tous ce quartier de Dunkerque, jusqu’à la plage et à l’usine : France, une ouvrière et mère de famille vient de tenter de se suicider. Son ancienne usine a fermé et tous ses collègues se retrouvent comme elle au chômage sans même la certitude de percevoir un jour ses indemnités de licenciement.

Elle décide de partir à Paris pour suivre une formation de femme de ménage et se trouver un nouveau travail. Assez vite, elle est engagée chez Steve, un trader qui a réussi et évolue dans un autre monde. Il travaillait à la City de Londres mais viens de se voir offrir une nouvelle opportunité dans le quartier de la Défense à Paris.

Ces deux là vont apprendre à se connaître. Elle va découvrir les gens qui vivent dans le luxe et que lui, fort, séduisant mais pas si sympathique, est responsable, sur un coup de tête de la faillite de son ancienne entreprise et de la misère de plusieurs milliers de personnes.

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• LES ACTEURS
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Comme beaucoup, je ne suis pas loin de penser que 2011 est l’année Karine Viar. Entre sont étonnante prestation dans « Potiche » et ce premier rôle, il y a l’immense nombre d’entrées de Madame Janus dans le film de Dany Boon. C’est une actrice que l’on ne présente plus depuis fort longtemps. Sa filmographie est tellement impressionnante. On a découvert le tempérament comique de cette rousse pulpeuse en 1989 dans Tatie Danielle et l'année suivante dans Delicatessen. Elle se métamorphose de film en film, comme dans La Nage indienne et Emmène-moi. Dans les années 90, elle enchaîne les premiers rôles dans Fourbi, Les Randonneurs, Adultère mode d'emploi, La Nouvelle Eve, Haut les coeurs ! qui lui vaut le César de la Meilleure actrice en 2000. Il y eut ensuite Reines d'un jour, Embrassez qui vous voudrez et un César du Meilleur second rôle féminin en 2002. Puis France boutique, L'Emploi du temps, le Rôle de sa vie, Couperet, L'Enfer, La Tête de Maman, Les Enfants, Les Ambitieux, La Vérité ou presque et La Face cachée. Elle retrouve les Randonneurs à Saint Tropez et Paris de Clapisch et vit même les Derniers Jours du monde. Enfin, Le code à changé et Les invités de mon père. Ah ! J’ai oublié qu’elle jouait aussi son propre rôle dans le Bal des actrices.
Quand à son partenaire, Gilles Lellouch, son année c’est 2010. Oui, c’est l’année de Krack de Fabrice Genestal où il endossait déjà un costume de trader. Le costume lui va bien et le rends même méconnaissable comme dans Adèle Blanc-sec de Luc Besson où il incarnait l’inspecteur Caponi. Ce fut l’année des Petits mouchoirs et d’A bout portant. Cette année ce sera : Le Jour J, Mineurs 27, Les Infidèles, Quand je serai petit, Thérèse D,… Il n’y a pas à dire, sa carrière décolle (Il jouait aussi dans « Ma vie en l’air »).
Un petit accessit pour Audrey Lamy qui franchement aurait mérité un césar ou une étoile.

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• MES CONCLUSIONS
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J’ai beaucoup aimé le générique d’ouverture de ce film mais il nous laisse à Claudine comme à moi un goût d’inachevé. Non pas que sa finition ne soit pas parfaite mais c’est sa fin qui nous laisse sur la notre. On a l’impression qu’il en manque un bout mais l’on est incapable de dire où. C’est peut-être une question de montage, mais je n’en suis pas sûr. Le nombre de possibilités qu’un tel synopsis nous ouvre est impressionnant mais l’on a l’impression que bien peu sont exploités. Dans l’ensemble, c’est un bon film mais je crains que ce ne soit pas un grand film.