vendredi, mars 18, 2011

Rachida Brakni


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lomoconpimientos.
La ligne droite

INTRODUCTION
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Je crois que c’est « Le film de la semaine ». En effet, si je devais établir un palmarès des films à voir pour cette semaine, je crois que cette ligne droite occuperait la une. Il est assez rare qu’un film ayant pour sujet le handicap ne sombre pas dans un mélodrame pleurnichard. Tout comme il est assez rare de voir un film aussi bien ancré dans notre réalité. Pourtant, nous étions pas beaucoup emballé en partant le voir.

Certes l’affiche était assez engageante, et en général, Rachida Brakni a toujours su choisir ses scénarios. En plus, il n’y a pas longtemps, j’ai eu l’occasion de revoir le film « Paris, je t’aime » où le jeune Cyril Descours draguait Leila Bekhti sur le Quai de Seine. Il a changé en cinq ans.


FICHE TECHNIQUE
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C’est un long métrage dramatique réalisé par Régis Wargnier, tourné en dolby stéréo, couleur et 35 millimètres. Il s’agit d’une coproduction Gaumont/France 2 Cinéma. Il est sorti le 9 mars 2011 et est distribué par « Gaumont Distribution ».
Equipe technique
Costumier : Pierre-Yves Gayraud
Directeur de la photographie : Laurent Dailland
1er assistant réalisateur : Laure Prevost
Compositeur : Patrick Doyle
Chef décorateur : Yohann Georges
Directeur de production : Yann Arnaud
Monteur : Simon Jacquet
Ingénieur du son : Antoine Deflandre
Ingénieur du son : Patrice Grisolet
Directeur de production : Philippe Desmoulins
Ingénieur du son : Franco Piscopo
Directeur du casting : Pierre-Jacques Benichou
Casting :
Rachida Brakni dans le rôle de Leïla
Cyril Descours dans le rôle de Yannick
Clémentine Célarié dans le rôle de Marie-Claude
Seydina Baldé dans le rôle de Franck
Thierry Godard dans le rôle de Jacques
Grégory Gadebois dans le rôle de Vincent
Gautier Trésor Makunda dans le rôle de Martial
Aladji Ba dans son propre rôle
Romain Goupil dans le rôle de l'éducateur

SYNOPSYS
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Il fait beau et une légère brise caresse le visage levé de Leïla. Après cinq années enfermée dans un établissement pénitentiaire, elle retrouve la liberté et son premier geste consiste à s’asseoir sur ce talus herbeux non loin des hauts murs de béton qui l’on si longtemps retenus pour y chausser une paire de chaussures de sport. Elle démarre lentement mais ses foulées sont souples et légères. Petit à petit leur rythme s’accélère et le long de cette route qui mène à la liberté son effort apporte sa récompense.
Petits boulots et vie sordide où son seul plaisir est dans le sport. Sur le stade qu’elle fréquente et fréquentait, elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident de voiture. Il a beaucoup de mal à admettre son handicap et encore plus à retrouver le plaisir de l’effort alors qu’il se sent pris au piège, une ficelle à la patte, puisqu’il lui faut désormais un guide pour courir. En effet, après la « ligne droite » vient toujours un tournant qu’un aveugle ne peut « voir ».
Leila et Yannick se sont trouvés. Même si elle tait son passé d’athlète de haut niveau, son franc parlé et son absence de condescendance conviennent parfaitement à Yannick qui par ailleurs se sent étouffé par une mère(Marie-Claude) surprotectrice.
Les projets de compétition vont les aider à se reconstruire. Mais, même, en courant vite, on ne peut laisser ses erreurs passés au bord du chemin.
CONCLUSIONS
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Les acteurs sont formidables, tous. La réalisation de même. L’image est belle et l’on se sent emporté par le rythme de ces coureurs, par la gagne mais pas n’importe comment. On participe de cette volonté de trouver le même rythme entre coureur et guide. On en comprends la difficulté. Le sujet n’est plus le handicape en lui même mais bien cette osmose nécessaire pour pouvoir courir de concert avec juste un petit lien de corde entre deux.

C’est un beau et grand film.


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