jeudi, mars 03, 2011

Sanctum Bof, bof


Sanctum Movie Wallpaper
Originally uploaded by fesiyal_2011.
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§ Introduction §
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Contrairement à Laurelsa, je n’ai franchement pas apprécié ce « sanctuaire » géologique dans lequel Alister Grierson crois nous plonger. Par contre, je connaissais le bonhomme pour avoir bien aimé son premier film : « Kokoda, le 39ème bataillon », l’histoire vraie d’une section de soldats japonais perdus dans la jungle de Nouvelle-Guinée durant une bataille en 1942. Là, on ressentait une certaine authenticité que je n’ai pas trouvé dans cette aventure spéléologique. Alister Grierson est un réalisateur australien qui a su plaire au scénariste John Gavin et au producteur James Cameron.

Claudine n’a même pas voulu voir ce film, tant dès la bande annonce, elle avait reconstitué tout le scénario. Le pire, c’est qu’elle avait totalement raison. Du début jusqu’à la fin, tous les « événements » sont prévisibles selon la loi des enmerdements maximum.

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§ Le synopsis §
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L’histoire est un simple. Un groupe de spéléologistes explore un réseau de grottes sensées rejoindre la mer. Ce réseau d’Esa’ala, dans le Pacifique sud est immense et sa cartographie a pris du retard.

Il faut dire que Frank McGuire, un spéléo-plongeur expert n’est pas trop aidé par son fils Josh qui en a un peu marre de suivre son père de grotte en grotte. Tout comme le milliardaire Carl Hurley, qui si il finance l’expédition, la prends un peu à la légère. Il souhaite justement se faire mousser auprès de sa copine, Alice lorsqu’une tempête tropicale s’abat sur la zone. Ils sont obligés de s’enfoncer dans ce labyrinthe pour échapper aux trombes d’eau qui leurs tombent dessus. Perdus dans un décor incroyable, ils doivent absolument trouver une issue avant qu’il ne soit trop tard.

Comme tout le monde s’en doute, dans cet univers hostile, ils vont périr un à un pour diverses raisons au point qu’un seul s’en sortira…peut-être… Je suis obligé de mettre cette restriction car sinon les lecteurs se plaignent que je raconte la fin. Mais cette fois, je ne suis pas le seul parce que le monteur a cru bon de démarrer par quelques images « finales ».

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§ Le casting §
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Bon, dans cette histoire, il n’y a pas un casting bien nombreux, ni d’une qualité extraordinaire.

Tout d’abord, Richard Roxburgh l’acteur australien qui joue le rôle du père, Franck. Ce n’est pas contrairement à ce que crois Laurelsa un acteur né de la dernière pluie. Je l’avais bien aimé en comte Dracula dans Van Helsing ou en Mr M dans la ligue des gentlemen extraordinaires et je l’avais adoré dans Le Talisman de Peter Pau avec Michele Yeoh. Aussi bon qu’il ai été, dans ce film, il ne m’a pas convaincu en tant que père.

Il faut dire que Rhys Wakefield, sensé être son fils ne m’a pas non plus convaincu. Il faut dire que dans les premières images, j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une fille qui flottait… C’est vous dire.
Il a tendance à être assez grand pour un gamin de dix-sept ans’mais a la facheuse habitude de parler avec les lèvres à demie fermée ce qui n’est pas très bon pour la post-synchro et du coup la version française en prends un coup.

Le Gallois Ioan Gruffudd est un habitué des rôles de milliardaire. Ce Mr Fantastic jouait Tony Blair dans W., et Lancelot dans le Roi Arthur ou encore John Gray dans Oscar Wilde. Sa prestance toute anglaise le rend totalement crédible. C’est d’ailleurs, avec Alice Parkinson, l’actrice qui joue sa petite amie les seuls qui m’ont semblés crédibles dans cette histoire.

Bon, Alice Parkinson, vous la connaissez et ce n’est pas la maladie même si elle ferait bien trembler. C’était Mme Howlett dans Wolverine.

Bon, les autres sont morts trop tôt pour que l’on puisse juger de leur jeu.

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§ Le décor §
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Le seul élément du film qui d’après la bande annonce justifiait la dépense, c’était le décor, la magnificence de la nature.

Malheureusement, seuls les plans extérieurs de la forêt qui apparaissent en début de film valent le coup.

Les images des grottes sous-marines ne rendent pas bien. On dirait par endroits de simples constructions en carton pâte comme on en faisait dans les années soixante dix. Je pense justement au camp de base où l’on se demande si les décorateurs ont réellement vus dans la nature voisiner dans le même goulot des roches rendues lisses et rondes par l’érosion et dessus des stalagmites bien pointues. Que l’on trouve des stalactites dans ce type de salle, ok mais je suis désolé le courant et l’érosion entrainerai le calcaire d’une stalagmite.

Les images sous-marines sont trop sombre pour mettre en avant les constructions naturelles par contre, la « grotte aux chauves souris » est magnifique.

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§ Conclusions §
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Si vous souhaitez voir de jolis décors et les merveilles que peut produire la nature, louez un DVD du National Géographique, vous vous embêterez moins.


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