mercredi, décembre 31, 2008
Pompe à essence
Il gèle depuis déjà quelques jours aussi je crois utile de vous narrer mes mésaventures matinales avant qu’une éventuelle clémence n’en vienne en gâcher le récit. Il gèle donc et en automobiliste prévoyant, en sus du lave glace spécial hivers rigoureux (-30 à -40 degrés), j’ai doté ma « Titine » d’une de ces bombes de dégivrage qui d’un souffle sont sensées fondre la glace et y déposer un fin voile de collagène. Ors, si ce matin j’ai du gratter quelque peu le pare-brise, les problèmes sont survenus qu’un peu plus tard, lorsqu’à court de carburant, j’ai voulu faire le plein à ma station service habituelle.
Je me gare face à la pompe correspondante, en descends et ferme d’une pression sur la télécommande ma voiture. J’ouvre le volet qui cache le bouchon du réservoir, introduit la clef et tourne d’un quart de tour avant de tirer sur la clef.
Rien, il ne se passe rien…J’ai beau secouer la clef dans tous les sens, le bouchon ne veux pas se décoller du tuyau. Je dois me résoudre à querir l’aide du pompiste qui comme de bien entendu ne veux pas quitter sa caisse et sa cahute mais s’autorise toutefois à me fournir un petit conseil : « Faut chauffer le bouchon sans utiliser votre briquet (sic.) ». Comme si j’allais me risquer à faire sauter le quartier.
Donc retour à la voiture, je réalise que c’est l’occasion rêvée de tester l’efficacité de la dite bombe dégivrante. Peine perdue, j’ai beau en vaporiser sur la totalité du bouchon, il ne bouge pas d’un poil. Sur les conseils d’un automobiliste de passage, j’en ai même vaporisé directement dans la rigole de la clef. Mais rien n’y fit.
Donc, …conclusion…comme je n’envisageais pas de sortir mon service trois pièces en plein jour et si près d’une école maternelle, même en période de vacances, je suis remonté penaud et à sec en voiture. J’ai pris la direction de l’ancienne zone industrielle de Montière, un lieu un peu abandonné pas trop loin pour qu’il me reste suffisamment de gasoil. Je me suis garé sur le parking d’entrée de l’ancienne usine de la Clara, une vieille laiterie abandonné. Je commence à faire mon affaire, déballant dans le froid le nœud et les boulles, m’éloignant légèrement de la voiture (je suis petit et le réservoir assez haut sur la 307) afin de donner au jet suffisamment de hauteur sans avoir à me pisser sur les doigts. Et…c’est là que l’on réalise que les locaux de la Clara servent de bureaux à bon nombre d’associations familiales, bref, quelques coup d’œil plus que noir vers un pauvre malheureux bien en peine de devoir finir après avoir eu tant de mal à commencer.
Second constat, malgré beaucoup de bonne volonté et quelques mètres de sopalin, le bouchon se refuse toujours à bouger. Je remonte dans ma voiture et sur les conseils d’une spectatrice entreprends de me diriger vers mon concessionnaire Peugeot habituel afin d’y commander un nouveau bouchon de réservoir.
Un bouchon de réservoir adapté à ma clef de contact m’eu couté près de 28 euros si le vendeur par acquit de conscience ou pour vérifier que j’avais bien aspergé le bouchon n’était venu constater les dégâts.
« C’est normal, quand vous tournez la clef, vous le fermez le bouchon ! ». Il a réalisé d’un seul coup d’œil qu’en fait durant plus d’une semaine je m’étais promené avec le bouchon ouvert et qu’à chaque fois que j’essayais de l’ouvrir, en fait, je le refermais.
Je ne me suis jamais senti aussi con.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, décembre 31, 2008
Classé dans Introspection
Everything Burns
Bon, comme vous le savez surement, je ne suis pas particulièrement un fana de l’anglophonie mais pour une fois, nous avons étés voir un film en version originale et la langue n’était pas le français.
J’en connais toutefois suffisamment pour savoir traduire le titre : « A brûler après lecture ». N’est-ce pas l’épigramme qui est sensé orner les dossiers classés « secret défense » ? Claudine qui n’aime pas trop avoir à lire a reconnu qu’il valait mieux voir la version sous-titré que la traduction pour profiter au mieux des sous-entendus contenus dans les blagues originales.
En fait, c’est un peu à cause d’un autre film que nous sommes allés voir celui-ci : « Fargo » dans lequel une partie de la famille Cohen était déjà impliquée. C’était l’époque où Fancès McDormand trimballait partout son gros ventre de femme à l’accent du Minnesota enceinte jusqu’aux oreilles. L’histoire ne dit pas si c’était de Joël Coen…mais cela ne nous regarde pas.
Bref, je suis un fan à la fois des deux frères, Ethan et Joël Coen mais aussi de leur actrice fétiche, la nature Fancès McDormand.
Ils nous livrent une fois encore une drôle d’histoire à défaut d’une histoire drôle dans laquelle des personnes ordinaires se voient tout à coup plongés dans une histoire ordinaire qui se transforme petit à petit, à force de mal entendus en histoire extraordinaire.
Il faut reconnaître qu’ils ont su pour cela nous concocter un casting extraordinaire : Brad Pitt, Georges Clooney, John Malkovich et Tilda Swinton.
C’est une histoire bête, tout ce qu’il y a de banale. Mr Osbourne Cox(John Malkovich) est un petit fonctionnaire de l’intelligence service américaine(CIA), aimant la dive bouteille et remercié dans le cadre d’une restructuration financière interne. Comme il ne veut pas passer pour un perdant aux yeux de sa suractive femme Katie(Tilda Swinton, l’écossaise frigorifiante du Monde de Narnia que l’on avait adoré dans « Bleu profond), il se lance dans la rédaction d’un roman d’espionnage. De toutes façons, celles-ci s’en fout puisqu’elle batifole avec Harry Pfarrer(Georges Clooney), un marshal fédéral marié pour qui elle décide unilatéralement de quitter Cox.
Ce serait une banale histoire d’adultère si le CD contenant les informations sur le premier jet du roman de Cox n’était égaré par la secrétaire de l’éditeur dans les vestiaires hommes d’une salle de sport et ne tombaient entre les maladroites mains de Chad Feldheimer(Brad Pitt), un beau gosse pas très futé futé qui bosse dans cette salle. Sa collègue Linda Litzke(Fancès McDormand) voie tout de suite le parti à tirer de ce qu’elle croit être l’opportunité de se payer la série de couteuses opérations de chirurgie esthétiques qu’elle imagine indispensable à la recherche de l’âme soeur. Justement, elle crois l’avoir trouvé sur internet en la personne de ce bel Harry Pfarrer qui préfère les cinq à sept à une liaison durable comme celle qui semble se dessiner auprès de Katie.
A ce point du récit, l’histoire banale tourne au vaudeville puisque personne ne semble vouloir céder au chantage et à l’extorsion de fonds, ni Cox, ni la CIA, ni même l’ambassade russe ne prennent la chose au sérieux. Seul le décès accidentel de Chad va tout remettre en cause.
Brad Pitt nous fait encore montre de tout son talent avec cette interprétation haute en couleur, quand à Georges Clooney, il me rappelle sa magnifique prestation de « O’Brothers » des mêmes Cohen dans ce rôle de dragueur/looser.
Bref, nous avons bien rigolé mais des rires parfois jaunes et amers. Ce n’est pas et de loin le meilleur des frères Cohen mais sans nul doute il vous laissera comme à moi un bon souvenir, surtout celui de la prestation de ses protagonistes.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, décembre 31, 2008
Classé dans cinématographe
mardi, décembre 30, 2008
le slam de Noël de Marie-Lise
A l’ouest d’Amiens : Mégacité
Personnes « âgées » sont invités !
Dans la cuisine : agitation
Secret du chef pour les portions !
Plateaux repas sont apportés
A ceux qui n’ peuvent se déplacer !
Les bénévoles, les permanents
Préparatifs : ça prend du temps !
La salle est belle, bien décorée
La fête va bientôt commencer !
Tout l’monde est sur son trente et un
Pour le service jusqu’au matin !
La messe d’Noël est célébrée
Par notre évêque Jean-Marc Bouilleret !
Monsieur le Maire nous rend visite
Apéritif à la va-vite !
L’orchestre entame des airs d’tango
On en oublie son mal au dos !
Costumes cravates sont bien portés
Par les messieurs bien apprêtés !
Robes chamarrées, talons aiguilles
Elles ont toutes l’air de jeunes filles !
Le cœur aux lèvres, pour se parler
Les confidences nous sont livrées !
Les plats servis… Le verre rempli
Tous les convi-ves sont ravis !
On mange, on boit… On parle, on valse
On ne voit pas le temps qui passe !
Père-Mère Noël sur un traîneau
Ont apporté un p’tit cadeau !
Repas d’Noël, moment d’partage
On en oublie parfois son âge !
Un t’cho café, une dernière danse
Tout l’mon-de tire sa révérence !
Mouvementée fut la soirée
Nous voilà tous bien fatigués !
Satisfaction d’avoir donné
Un peu de temps à nos aînés !
Marie-Lise Lejeune
Rapporté par AC et JM le mardi, décembre 30, 2008
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Fabrice nous quitte ?
Il m'a fait parvenir ce petit message :
Salut,
Je vais être de moins en moins disponible pour Amiens-Jeunes. J'ai enfin trouvé une nouvelle association pour laquelle j'ai envie de m'investir. Il ne me restera donc peut-être plus beaucoup de temps à vous consacrer.
Ne m'en veuillez pas, mais en voyant l'objet de celle-ci, je suis sûr que vous aussi, vous craquerez :
http://www.journal-officiel.gouv.fr/association/index.php?ACTION=Rechercher&HI_PAGE=1&HI_COMPTEUR=0&original_method=get&WHAT=asdtc&JTH_ID=&JAN_BD_CP=06370&JRE_ID=&JAN_LIEU_DECL=&JTY_ID=&JPA_D_D=&JPA_D_F
Allors, peut-être à bientôt dans cette nouvelle asso !
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, décembre 30, 2008
Classé dans A.J.
l'emmerdeur
Il y a bien longtemps que je n’ai pas fait de critique de l’un des nombreux films que nous allons voir grâce à cette merveilleuse invention qu’est la carte Pass des cinémas Gaumont. Il faut dire qu’il n’y a pas grand chose de neuf sous le soleil de la petite fleur (emblème de la Gaumont).
Du coup, je ne savais quel film vous conseiller et j’ai pensé que plutôt que de vous diriger vers l’un de ces films moyens qui fleurissent cet hivers, je vais plutôt vous dégoûter d’une part l’actuelle production. C’est la raison pour laquelle je vais commencer par le must de la saison, le plus emmerdant de l’année, tout au moins celui qui lui procure le coup de grâce :
L’emmerdeur.
Tout d’abord à propos de grâce, le remake de Francis Veber est loin d’avoir celle du film franco-italien d’Édouard Molinaro. Il faut bien dire qu’il pêche de partout. C’est d’ailleurs assez étonnant pour un scénario écrit par lui-même.
Tout d’abord au niveau du casting.
Certes, c’était une gageure que de vouloir rivaliser avec le couple Brel/Ventura mais Patrick Timsit dans le rôle de mon homonyme François Pignon passe plus pour un con chouineur que pour l’emmerdeur de service quand à Richard Berry dans celui de Ralph Milan l’implacable tueur, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il n’en a pas la carrure vu qu’il est plus costaud que moi mais il ne semble pas avoir beaucoup de sang froid. Comme d’habitude dans ce type de film, ce sont les seconds rôles qui rament pour sauver le navire du naufrage. En l’occurrence, Pascal Elbé en psychiatre tombeur de la femme de Pignon (Virginie Ledoyen) est plutôt d’une candeur inénarrable. Parfait comme à son habitude, tout comme Michel Aumont en vieux mafieux. Soit dit en passant le plus emmerdeur du lot, c’est plutôt lui. Il a réussi à faire de ses petites apparitions des instants de soleil et de plaisir. C’est lui qui m’a fait le plus rire dans le lot. Quand à Laurent Paolini en garçon d’étage, c’est une vrai et bonne première.
Au niveau des décors.
Certes, les chambres d’hôtel sont de plus en plus standardisées mais les portes mitoyennes non insonorisées ont un peu vieillies et ne se font plus trop. Enfin, il faut bien le dire aussi que le style c’est plutôt « années soixante dix ».
Bien des critiques s’étonnent d’un tel flop mais tous ceux qui ont déjà vue l’ancienne version ne peuvent que regretter ce « film de trop ».
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, décembre 30, 2008
Classé dans cinématographe
ICE = Urgence
Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d'accidents de la route, les blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois, lors des interventions, on ne sait jamais qui contacter dans ces interminables listes de contacts que chacun classe à l'envie.
Les ambulanciers ont donc lancé l'idée que chacun d'entre nous rentre dans son répertoire, la personne à contacter en cas d'urgence sous le même pseudonyme. Le pseudonyme international connu est « ICE » (= In Case of Emergency).
C'est sous ce nom qu'il faut entrer le numéro de la personne que l'on désire faire contacter en cas de problème, utilisable par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours.
Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut utiliser ICE1, ICE2, ICE3, etc.. Facile à faire, ne coûte rien et peut apporter beaucoup.
Si vous croyez en l'utilité de cette convention, faites passer le message afin que cela rentre dans les moeurs.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, décembre 30, 2008
Classé dans Mode d'emploi, santé
lundi, décembre 29, 2008
SMUR 44 AVC
AVC signifie accident vasculaire cérébral; c'est un trouble de la circulation sanguine du cerveau. Il peut s'agir d'une hémorragie ou au contraire d'un caillot de sang qui bouche le circulation à ce niveau, provoquant un infarctus cérébral. C'est potentiellement grave, selon le territoire cérébral atteint, les conséquences vont de la disparition des signes à... la mort.
A nous qui sommes souvent en contact avec des personnes âgées comme à d’autres, cela peut servir. L’accident vasculaire cérébral(AVC) est à mi-chemin entre la maladie et l’accident pur. Il est fort difficile pour un néophyte de diagnostiquer au premier coup d’œil. Pourtant, on peut en mourir très rapidement ou en conserver des séquelles graves si la personne atteinte n’est pas pris en charge par un neurologue en moins de trois heures.
On a déjà vu des gens choir et se relever comme si de rien n’était. Penser être victime d’un petit malaise ou d’une grosse fatigue alors qu’en fait la rupture d’un vaisseau au niveau du cerveau commence à noyer leurs cellules cérébrales les polluant d’autant de cellules sanguines mortes.
Un neurologue déclare que s'il peut atteindre une victime d'AVC dans les trois heures, il peut renverser entièrement les effets de la crise. Il affirme que le plus difficile est que l'AVC soit identifié, diagnostiqué et que le patient soit vu en moins de trois heures par un médecin.
Pour reconnaître les symptômes d'un AVC, il conseille de poser trois questions très simples à la personne en crise :
1. Lui demander de SOURIRE.
2. Lui demander de lever LES DEUX BRAS.
3. Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRES SIMPLE (ex. Le soleil est magnifique aujourd'hui).
Si elle a de la difficulté à exécuter l'une de ces tâches, mieux vaut appelez une ambulance et décrire les symptômes au répartiteur.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le lundi, décembre 29, 2008
Classé dans santé
dimanche, décembre 28, 2008
Voici le petit montage créé par ACC pour précédé l'arrivé de Nicolas Noël :
montage Noel 2008
par acc80
Avouez qu'elle a de l'imagination !
Rapporté par Francois et fier de l'Être le dimanche, décembre 28, 2008
Classé dans A.J.
vendredi, décembre 26, 2008
Noël dans tous les coeurs
En voyant Isabelle préparer avec angoisse sa table de Noël, sa peur de malfaire, je n’ai pu m’empêcher de penser à notre « Noël dans tous les cœurs » et à celle qui nous habitait. Aujourd’hui, j’ai reçu un petit message qui me demandait quand je ferais état, dans ce blog, de notre soirée de Noël. Alors voilà.
Tout d’abord, il faut vous dire qu’au bout d’un mois de chalet, nous avons quelques difficultés à nous supporter. La moindre carence, la plus petite lacune et nous voici vouant aux gémonies nos propres camarades. Inutile de vous dire que la réserve d’une année de Gaviscon se retrouve rapidement engloutie dans des flots incessants de reflux gastriques.
D’ailleurs à ce propos, un grand merci à l’académie de coiffure « Max’s », dont le montant des derniers dons, en arrivant peu avant le réveillon de Noël, m’ont permis de me détendre un peu.
Passons à cette mémorable soirée. Tout d’abord, même si je n’étais pas sensé m’occuper de la cuisine, je n’ai pas pu m’empêcher de surveiller du coin de l’œil le déroulement des opérations. Mr Dizambourg, Isabelle Mornet et Hélène ont accomplis bénévolement un excellent travail. La totalité du menu était prête avant le début de la soirée. De ce fait, je n’ai eu aucun problèmes pour constituer les plateaux repas dès onze heures et j’ai même pu en porter une petite dizaine. Accompagné de Charles -Henry, j’étais content de déposer les plateaux à des personnes âgées très heureuses et émues.
Le repas n’étais pas bien compliqué à préparer. En entrée, nous avions une tranche de terrine de Saumon à l’oseille accompagné d’une sauce cocktail. Le plat principal était une ballottine de canard farci aux cèpes, deux röstis de pommes de terre et un flan de légume. Pour le fromage nous avons retenu un bout de brie sur un lit d’endive puis une bûche de Noël à la mousse de chocolat. La terrine de saumon était excellente, offrant une alternance de mousseline et de morceaux de saumon. J’avais un peu peur que la ballottine de canard s’apparente trop à une paupiette mais recouverte de sa peau, elle ressemblait plus à un morceau de magret, ce qui était parfait. Le seul élément du menu qui ne m’ai pas donné satisfaction, c’est le flan de légume qui avait une texture légèrement caoutchouteuse. La bûche était bonne mais devenait au bout de la troisième part un peu bourrative(en sus le chocolat à réveillé l’acidité, mais ça c’est tout autre chose).
On ne peut enlever à l’orchestre son professionnalisme. Toutefois j’aurai énormément apprécié qu’ils suivent nos indications. A plusieurs reprises au cours de la soirée nous avons été dans l’obligation de leur demander de mettre un peu la sourdine. En plus, le rythme de la soirée était un peu erratique avec d’excellents moments forts animés et d’autres creux et vides.
Proportionnellement à leur coût, je ne peux m’estimer satisfait..
Pour la décoration de la salle, même si les couleurs ne correspondaient pas à celles que nous avions définies lors de nos réunions de préparation (il faut bien s’adapter à ce qui est disponible en magasin), l’alternance bleu et jaune donnait un bel air de fête gai et chaleureux. Les pétales et les paillettes bleues et dorées rendaient fort bien mais malheureusement, je crois que nous les éviterons à l’avenir. Les paillettes ont tendance à coller à la peau comme au pain et à toute autre nourriture.
J’ai été ravis d’arborer une nouvelle fois l’habit du père Noël dont l’arrivée en salle précédé un petit montage vidéo était très réussi.
L’accueil s’est fort bien passé et je pense qu’il faut en remercier la miss ACC qui a remplacé tout au long du mois de décembre notre secrétaire enivrée par ses amours. Profitons en aussi pour remercier Miss K., la blonde de service qui nous a assurer un service de chauffeurs impeccable, à l’aller comme au retour.
Comme chaque année, je n’ai pu assister à la messe et pour une fois, je n’ai pas eu à me plaindre des aller et venues incessantes de l’équipe de sécurité qui s’est montrée naturellement efficace et discrète.
J'ai trouvé que les bénévoles étaient bien cette année et j’en ai encouragé une paire à participer à nos actions tout au long de l’année.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, décembre 26, 2008
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bonhommie
Comme vous pouvez le voir à ce sourire béat, j'ai passé une bonne soirée du réveillon et un excellent Noël le lendemain.
Je vous en dirai plus lorsque j'aurai un peu plus de temps.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, décembre 26, 2008
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mardi, décembre 23, 2008
Emballons nos cadeaux écologiquement
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, décembre 23, 2008
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lundi, décembre 22, 2008
Miss Gally
Rapporté par Francois et fier de l'Être le lundi, décembre 22, 2008
Classé dans Blogpotes
samedi, décembre 20, 2008
Selon le journal du Geek
SFR et l'iPhone 3G : c'est bien parti !Par Ben, 19 décembre 2008 à 18:56 :: Téléphonie :: #24722 :: rss C'est bien parti, à en croire ce site mis en ligne il y a quelques instants : http://soyezpret.sfr.fr/. On appréciera également la petite note en bas de page "Suite à la décision du conseil de la concurrence relative à la fin de l'exclusivité de distribution de l'iPhone™ 3G en France, SFR met tout en oeuvre pour vous proposer l'iPhone™ 3G le plus rapidement possible." Ah ben ça, on a vu ! |
Rapporté par Francois et fier de l'Être le samedi, décembre 20, 2008
BOF le GRAND
La trentaine d’abonnés à mon fil RSS, ceux qui reçoivent directement de mes nouvelles dans leur boite à lettre ne voient certes pas toute la pub qui enserre ce blog puisqu’ils n’en ont que l’essentiel mais ils ne perçoivent pas non plus toute la construction et le travail de recherche qui est autour.
Mes compteurs et leurs petits programmes, tous les morceaux de codes qui vont traquer l’actualité sur d’autres serveurs, la mise en page du message dans un contexte global, etc. Tout cela leur est étranger.
Ce qui fait qu’ils n’ont surement pas vu que depuis quelque temps, dans la colonne de gauche, la liste des sites à visiter s’est énormément accrue. J’y ai adjoint tous les blogs des membres d’Amiens-Jeunes…J’espère n’en avoir oublié aucun.
En plus, cela fait quelque temps que me tente l’envie d’en modifier totalement le type de présentation. Aussi, ne vous étonnez pas si lors de votre prochaine visite, vous ne reconnaissez pas vos petits, si j’abandonne le blanc et ce lettrage pour autre chose…
J’y réflechi.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le samedi, décembre 20, 2008
vendredi, décembre 19, 2008
Economie d'énergie ?
Allez, soyons un peu éco-citoyen. Saviez-vous que la moitié des consommations d’énergie, en France, dépendent de nos actes quotidiens ? Voici quelques conseils pratiques et pour la plupart, faciles à mettre en œuvre, pour économiser l’énergie :
- En sortant d’une pièce, éteindre la lumière, c’est le minimum et un bon réflexe !
- Chauffage : pour une activité normale, 19° est une température raisonnable. Baisser la température de 20° à 19° permet de diminuer sa consommation de 7 %.
- Isoler sa maison pour empêcher la chaleur de s'échapper est une façon économique de se chauffer : en isolant le toit ou les murs de la maison (10 à 20 % d'énergie épargnée), les planchers bas (5 à 10 %), en optant pour des fenêtres à double vitrage (un double vitrage à isolation renforcée améliore le confort et permet des économies de chauffage de l'ordre de 10 %) et en veillant à l'étanchéité de leur bâti. (Attention ! Une maison bien isolée doit être bien ventilée pour éviter les problèmes d ’humidité.)
- Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules « basse consommation » plus chères à l’achat mais plus économiques à l’usage : elles consomment 5 fois moins (pour un confort d'éclairage identique) et durent 8 fois plus que les ampoules à incandescence. Elles permettent de diviser par 4 les dépenses d'éclairage. Les utiliser pour des éclairages de longue durée (lampe de chevet, plafonnier de salon ou de cuisine...). Pour s’y retrouver : Les « ampoules » classiques et les halogènes sont des lampes à incandescence. Les tubes « fluo » et les lampes « basse consommation » - ou fluocompactes - sont des lampes fluorescentes. Les « néons » utilisés à la maison ne contiennent pas de néon ! En fait, il vaut mieux les appeler « tubes fluorescents ». L’électricité qu’elles consomment est transformée en lumière et en chaleur. Les lampes à incandescence produisent beaucoup de chaleur (95 %) et peu de lumière (5 %). Leur efficacité énergétique est bien plus faible que les lampes fluorescentes, qui, elles, produisent environ 80 % de lumière et 20 % de chaleur. La lumière produite par une lampe basse consommation (LBC) de 15 W équivaut à celle provenant d’une « ampoule » classique de 60 W. Autre avantage, la première a une durée de vie 6 à 7 fois supérieure à la seconde !
- Acheter sobre : l’étiquette-« Energie Star » est un bon guide pour choisir un appareil électroménager économe en énergie. Il faut privilégier les appareils en classe A. la consommation électrique des appareils électroménagers peut varier du simple au quintuple.
- Privilégier les écoproduits : à service rendu identique, ils sont source de moins d’impact sur l’environnement, tout au long de leur cycle de vie par rapport à d’autres produits similaires. Certains ont un écolabel qui permet de les repérer :
- Supprimer les veilles des appareils électriques : sur un an, un téléviseur consomme autant en veille qu’en marche et un magnétoscope beaucoup plus ! La solution pour y échapper ? Des multiprises munies d’un interrupteur : elles permettent de brancher plusieurs appareils ensemble et de les éteindre tous en même temps. Si en France, aucune veilleuse n’était allumée, on économiserait un réacteur de centrale nucléaire sur 58 existants !
- Pour les ordinateurs, préférer le mode de veille électrique aux économiseurs d’écran.
- Eteindre son ordinateur le soir et les WE/vacances. Dans la journée, en cas d’absence prolongée, éteindre l’écran.
- Préférer les imprimantes à jet d’encre, qui consomment très peu en fonctionnement (5 à 10 W) et n’ont pas besoin de préchauffage. Elles sont beaucoup moins énergivores que les imprimantes laser (200 à 300 W). Pour d’autres conseils dans le domaine de l’informatique, rendez-vous sur ce site : http://www.ecoinfo.cnrs.fr/
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, décembre 19, 2008
Classé dans Mode d'emploi
Equilibre linguale
C'est quand même bien fait le français :
- Un gars : c'est un jeune homme
- Une garce : c'est une pute
- Un courtisan : c'est un proche du roi
- Une courtisane : c'est une pute
- Un masseur : c'est un kiné
- Une masseuse : c'est une pute
- Un coureur : c'est un joggeur
- Une coureuse : c'est une pute
- Un rouleur : c'est un cycliste
- Une roulure : c'est une pute
- Un professionnel : c'est un sportif de haut niveau
- Une professionnelle : c'est une pute
- Un homme sans moralité : c'est un politicien
- Une femme sans moralité : c'est une pute
- Un entraîneur : c'est un homme qui entraîne une équipe sportive
- Une entraîneuse : c'est une pute
- Un homme à femmes : c'est un séducteur
- Une femme à hommes : c'est une pute
- Un homme public : c'est un homme connu
- Une femme publique : c'est une pute
- Un homme facile : c'est un homme agréable à vivre
- Une femme facile : c'est une pute
- Un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur
- Une femme qui fait le trottoir : c'est une pute
- Un péripatéticien: c'est un élève d'Aristote
- Une péripatéticienne: c'est une pute
Non, le français, vraiment, c'est pas compliqué.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, décembre 19, 2008
Classé dans blagues
jeudi, décembre 18, 2008
La baston
Comme d’habitude, je suis tendu. Tendu , comme une corde de piano, un véritable élastique prêt à casser. Vous voyez…comme lorsque le moindre accro se transforme en trou, en tsunami puis en gouffre et enfin paradoxalement, j’en fais une montagne. Quand c’est ainsi, que je suis sur le point d’entrer en éruption, il faut que je morde, je frappe, bref que j’égratigne quelqu’un. Malheureusement, je ne suis pas du genre méchant-méchant alors la "Baston" tourne toujours à la farce ou à la blague. L’astuce étant de conserver la maitrise de l’éclatement afin de répartir la charge sur le plus de copains possible pour en limiter les dégâts.
La chaîne MTV et CanalSat l’ont bien compris. Ils ont l’intelligence de mettre à notre disposition quatre modules viraux totalement déjantés pour se bastonner avec les amis.
Un spécial Jean-Charles : L’embrouilleur MTV.
Jean-Charles a tendance à croire tout ce qu’on lui dit alors si il peut croire que l’on organise le Noël à Flunch, si il reçoit une invitation pour la sélection de la saison 9 de Made sur MTV, il va courir.
Un spécial Balloo : Le tripotage qui pulse à quatre doigts.
Laissons lui une chance de mettre enfin la patte sur la vidéo délirante et sexy de Fur TV.
Un spécial Fabrice : Les vannes de MTV Base.
C’est peut-être le seul qui apprécie un tant soit peu mon sens si personnel de l’humour. Je pense qu’il apprécierait assez une des meilleures vannes parmi les vidéos de Battle.
Enfin, un Spécial K,
Vous savez, celles qui vous gonflent en ce moment avec leur transit…mais dont on apprécie la saveur sucrée…MTV Idol vous propose de constituer un « Quizz » sur mesure, spécialement adapté à celle qui le reçoit.
En plus, en créant un compte, vous participez à un concours ou vos chances de gagner sont proportionnelles au nombre de personnes qui s’inscriront grâce à vous.
Bon, comme vous l’aurez deviné, c’est le module que je préfère. De plus, chacun d'entre eux peut me faire gagner une Télévision Haute Définition. Alors je ne vous incite pas mais ….
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, décembre 18, 2008
Noël dans tous les coeurs
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, décembre 18, 2008
mercredi, décembre 17, 2008
mardi, décembre 16, 2008
Communion
Je viens d’imprimer pour Karine les programmes et contenus des messes de la nativité des années précédentes organisées par l’association Amiens-Jeunes à Mégacité pour que Monseigneur l’Évêque puisse avoir une idée du déroulement de notre messe. Ce faisant, je me remémorais celle de Dimanche au côté de Sabine et de Mimie.
Je ne suis pas et loin s’en faut ce que l’on peut appeler un bigot. Mais, surtout pour l’association, je vais environ trois ou quatre fois par an à l’église. Ce n’est pas que je n’ai pas de vie spirituelle, mais je suis un peu fâché avec la hiérarchie de l’église et trouve de plus en plus ridicules les contraintes protocolaires autant qu’hypocrites qu’elle se plait à perpétuer.
J’ai été élevé durant les trois quart de ma jeunesse en écoles privés dirigées par des frères. Pourtant, lorsque j’évoque la religion et le peu de foi qu’il me reste, c’est pour me rappeler la catéchèse telle que la pratiquait Mme Bocquet, chez elle et à destination de l’ensemble des enfants du village. C’était une femme assez imposante qui commençait toujours ses séances de la même façon. Tout d’abord, on récitaient les deux lignes d’une des prières que l’on devaient apprendre pour la semaine suivante. Après cette petite séance de travail, elle nous faisait la lecture des évangiles et là, la corvée devenait plaisir. C’était une formidable « lectrice ». Au besoin, sa voix s’enflait ou mourrait, elle grondait ou chantait. Ce n’était pas de l’exaltation mais presque du théâtre ou du cinéma. Elle clôturait le tout en nous projetant une série de diapositives reprenant les images d’une bande dessinée : Sylvain et Sylvette. Dieu que c’est vieux tout cela.
Que de digression, c’est fou… Bon, je cherchais à vous dire que, Dimanche, donc, lors de la cérémonie de l’Eucharistie, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai voulu participer. Un élan d’une origine indéfinissable m’y a poussé.
Je ne sais si la pastille de gluten qui était collé en haut de mon palais c’est changée en corps ou en sang mais je suis certain qu’à l’étage au dessus, on a bien perçu la sacralité de ce « sacrement ». N’est-il pas merveilleux de se dire que le geste que l’on reproduit a été fait durant plus d’un millénaire par toute une foule de gens qui constituent ainsi une communauté. Durant un petit instant, on partage au travers le temps et l’espace la même petite préoccupation : arrivera t’on à la décoller ?
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, décembre 16, 2008
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lundi, décembre 15, 2008
Un peu d'assurance : Faire et comparer des devis d'assurance
J’avais déjà fait un post, il y a quelques temps, sur ces sites comparatifs qui vous permettaient de trouver, quelque soit le produit, moins cher ailleurs et aujourd’hui, j’ai envie d’attirer votre attention sur une offre d'assurance automobile très intéressante qui court le net ces derniers temps. Il s’agit des nouveaux contrats assurance auto du courtier Direct Assurance. Jusqu’au 15 avril 2009, si vous trouvez moins cher ailleurs à conditions de garanties identiques bien entendu, Direct Assurance vous offre deux fois la différence entre les deux devis. Cette offre ne concerne toutefois que les nouveaux clients dont le devis assurance en ligne aura été réalisé entre le 1er décembre 2008 et le 15 avril 2009 et qui fournissent un devis d’un autre assureur datant de moins de deux mois.
On peut ainsi obtenir un remboursement de 600 euros maximum. Mais à mon avis, vous ne trouverez pas moins cher ailleurs.
Maintenant que les murs, murets et autres poubelles à quatre roues se sont enfin décidées à ne plus prendre ma pauvre Titine, vous savez, ma 307 Turbo HDI, pour leur bête noire ( elle est couleur pourpre et non prune comme je le croyait bêtement auparavant ), je peux enfin me permettre de changer d'assureur. Chez Direct Assurance, sur leur site, j’ai rempli un petit questionnaire* et il m’en couterait 760 euros l’an, soit beaucoup moins qu’auparavant (1344 euros). C'eut été dans l'autre sens, je me payais la prime presqu'entière. Dommage, mais c'est comme ça, c’est plus de trente pourcent moins cher, garanti !!
Heureusement qu'elle nous rend bien service parce qu'en ce moment, après le contrôle technique et sa douloureuse, plus de 400 euros... un nouveau jeu de caoutchoucs, près de 200 euros( mais merci Michelin onway)...sans compter qu'elle boit pour plus cher que moi la coquine. Il y a des fois j'ai bien envie de lui tordre le carter.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le lundi, décembre 15, 2008
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samedi, décembre 13, 2008
ENVIE..
Chaque année en cette période de grands froids je me demande qui de ma mère ou de la nature est responsable de la gabegie que constitue la tuyauterie de mon chauffage central.
On peut aisément comprendre que depuis que j’ai oublié mon bonnet chez ACC, j’ai quelques déperditions de chaleur au niveau du bulbe mais en fait, c’est la partie, enfin, l’une des parties les plus chaudes. Une impulsion et la chaudière se met à ronronner et ça bouillonne là-dedans, je ne vous dis pas. Bref, en ce moment, chacune de mes extrémités semble n’être plus irriguée en eau chaude.
Cela n’aurait rien d’exceptionnel. C’est le cas de la plus grande majorité…même ma puce s’est achetée une écharpe et des moufles. Non, le problème, c’est que cela met en lumière les défauts du montage de ma tuyauterie, défauts dont il me faut malheureusement bien dire, j’ai conscience depuis ma plus tendre enfance. Enfin, cela ne remonte peut-être pas si loin. Disons que cela remonte à l’époque où l’on apprends à faire la différence entre une bonde et un petit robinet.
En apprenant à m’en servir, j’ai aussi découvert que cette partie de la plomberie est relié à des serpentins qui permettent ainsi de réchauffer les pieds aussi surement qu’une bouillotte.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le samedi, décembre 13, 2008
Classé dans Introspection
vendredi, décembre 12, 2008
Encore
Leur ordre est ma mort, ma fin, mon trépas.
Doux, un printemps encore, c’est l’hivers déjà.
Ah ! l’avant l’Avant, le temps des jupons,
Cheveux aux vents, embruns, houblons,
Il faisait chaud alors, il fait froid déjà.
Débauche de lumière, ca scintille et ca luit.
Mais qui entend mes prières, seul dans la nuit.
Près, vos rires, chants, accords et moi sur vos pas.
Voiles, rideaux et tentures, grilles portes et volets
La joie dans vos murs où je suis mort et gelé.
Déjà.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, décembre 12, 2008
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jeudi, décembre 11, 2008
Représente-toi de la façon que voici l'état de notre naturerelativement à l'instruction et à l'ignorance
Tendre la main, c’est déjà un peu juger. Juger qu’il y a un manque, une carence, un besoin ou qu’une injustice est commise. On l’estime par rapport à notre propre système de valeur et en fonction de notre environnement personnel même si face à nous l’autre n’en fait pas obligatoirement autant.
Dans cette mélasse où se vautrent mes souvenirs, il en est un qui s’est figé, intégré à mon système de valeur et de cognition, il me rappelle combien la réalité n’est qu’une des composantes de notre compréhension de notre propre situation.
C’est l’allégorie de la caverne où la perception du monde et de l’homme est rendue parcellaire ou faussée par le regard de ses propres habitants. Située au cœur d'un des dialogues les plus importants de Platon, La République, l'allégorie de la caverne expose sa théorie concernant l'acquisition des connaissances. Il y montre que la connaissance des choses nécessite un travail, des efforts pour apprendre et comprendre. Il en vient à démontrer que les dirigeants doivent être formés pour ne venir au pouvoir que par nécessité non pour l'attrait que peut représenter l'exercice de l'autorité.
Du coup, je me demande si cette main tendue est la réalité ou si ce n’est que l’ombre d’un désir par moi imaginé sur les murs de ma perception de la réalité.
En cherchant à partager mon point de vue, je me demande si je ne suis pas en train de l’imposer ou de créer ces inégalités, ce manque et ces lacunes qui me font si peur.
Que dois-je dire, que dois-je faire ?
« Demerdes toi ! Construit toi sur ces fondations qui me semblent si instables, trouves ta propre réalité… » ou « Regarde la mienne et prends conscience de tes lacunes, base toi sur ma stabilité pour te construire ».
N’est-ce pas faire preuve d’un incommensurable orgueil que d’imaginer détenir une vérité si profonde ? Que je plains les juges qui doivent chaque fois remettre ainsi en cause les valeurs qu’ils défendent et les comparer à l’aune de celles et ceux qu’ils jugent. Il doit leur falloir une assurance qu’il me manque.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, décembre 11, 2008
Classé dans Introspection
mercredi, décembre 10, 2008
Logo de l'initiative pour un salaire minimum
Nous avons reçu une petite note de nos deux ministres de tutelle qui après la délocalisation à Metz tentent de nous faire avaler la pilule de la rémunération au mérite. A ce niveau, il faut bien le dire, ils ne se fatiguent pas beaucoup et se retranchent plutôt derrière un jargon technique imbuvable.
Le seul point positif là-dedans à trait à la reconnaissance par les plus hautes instances de la hiérarchie de ce pays d’une perte de pouvoir d’achat cumulé depuis plusieurs années. Il faut dire que l’état est le plus mauvais des employeurs puisque sa grille de salaire démarre bien en dessous du SMIG se mettant ainsi hors la loi.
Comment espérer dans ces conditions que l’on puisse avoir un jour confiance en lui ?
P.S. : Comment trouvez-vous ce logo du canton de Vaud, assez significatif en cette période de crise, non ?
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, décembre 10, 2008
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mardi, décembre 09, 2008
Une pause...
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, décembre 09, 2008
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lundi, décembre 08, 2008
Activus bénévolus
Article de soutien d’une baleine en train de devenir kangourou tant elle fait des bonds !
Article de soutien d’une présidente à son trésorier
Article de soutien d’une amie à un ami :
Pour rappel :
« Le bénévole (activus bénévolus) est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les associations, où il peut se réunir avec ses congénères.
Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé « convocation ».
On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’oeil hagard, les cheveux en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler son budget.
L’ennemi héréditaire du bénévole est le Yaka (nom populaire). Le Yaka est aussi un mammifère bipède mais ses origines n’ont pu être déterminées. Il a pour meilleur ami le Faucon (ou le vrai).
Il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots « Y’a », « qu’à », ce qui explique son nom.
Le Yaka, bien abrité dans la cité anonyme, attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra et provoquera chez celui-ci une maladie très grave : le découragement.
Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif qu’exercent un bon fauteuil et la télévision chez le sujet atteint.
Les bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous les malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent plus à se reproduire.
Les Yakas, avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui.
Il se rappelleront alors avec une certaine nostalgie du passé si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte. »
A ce texte je me permets de rajouter qu’une récolte de fonds insuffisante, qu’un chalet dégueulasse, que des retards inadmissibles à répétition ou des départs / absence précoces sans explication, que des envois importants mal gérés peuvent également conduire aux soins palliatifs pour le bénévole motivé.
Pour ce bénévole je lui conseille juste cette photo là et beaucoup de séances de cinéma! Et surtout je lui renouvelle toute mon amitié ....
Rapporté par AC et JM le lundi, décembre 08, 2008
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vendredi, décembre 05, 2008
MonAlbumPhoto.fr
Au courrier d’aujourd’hui, Claudine et moi avons eu la surprise de trouver une petite carte toute rouge, marquée d’un côté par un simple « HELVETIQ » et de l’autre, écrit à la main ce message sibyllin : « François, Merci de ta collaboration, et meilleurs vœux pour les fêtes » le tout signé : Hadi, Nils et Yves. Je dois avouer que si je connais bien un Yves, j’avais beau fouiller ma mémoire, je ne me rappelais aucun Hadi ou Nils. Mais entre les deux parties de cette mignonette, il y avait une carte à jouer et je me suis souvenu.
L’an dernier à peu prés à la même époque, j’avais réalisée une photographie dans le cadre d’Amiens-Jeune et les fabricants suisses d’un jeu de société sur leur pays m’avaient demandé le droit d’utiliser cette photographie pour leur jeu. J’avais entre les mains la cartonette tirée de ma photographie. Une grosse bouffée de fierté m’a envahi.
Quand on aime comme moi la photographie, cela fait extrêmement plaisir de voir ses productions sur papier glacé, de les toucher, les sentir… Le site MonAlbumPhoto.fr permet lui aussi de matérialiser ainsi ses clichés, non pas comme d’habitude, dans le cadre rigide d’un rectangle de 10 centimètres sur quinze mais sous la forme d’un magnifique livre photo d’art. Vous pouvez sur ce site définir le format, la mise en page, la reliure et le style d’ouvrage où vous souhaitez finir de vous exprimer. Allez donc y faire un saut histoire de vous constituer vous aussi votre album photo.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, décembre 05, 2008
Classé dans Pub
jeudi, décembre 04, 2008
L'histoire du tablier
Te souviens-tu du tablier de ta grand-mère ?
Le principal usage du tablier de Grand-Mère était de
protéger la robe en dessous, mais en plus de cela :
- Il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du
fourneau.
- Il était merveilleux pour essuyer les larmes des
enfants, et, à certaines occasions, pour nettoyer les
frimousses salies.
- Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter
les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois les oeufs
fêlés qui finissaient dans le fourneau.
- Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait
d'abri à des enfants timides.
- Et quand le temps était frais, Grand' Mère s'en
emmitouflait les bras.
- Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité
au dessus du feu de bois.
- C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le
bois sec jusque dans la cuisine.
- Depuis le potager, il servait de panier pour de
nombreux légumes; après que les petits pois aient été
récoltés, venait le tour des choux.
- En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les
pommes tombées de l'arbre.
- Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue,
c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux
tablier pouvait faire la poussière.
- A l'heure de servir le repas, Grand' Mère allait sur
le perron agiter son tablier, et les hommes aux champs
savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.
- Grand' Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux
pommes à peine sortie du four sur le rebord de la
fenêtre pour qu'elle refroidisse ; de nos jours, sa
petite fille la pose là pour la décongeler.
Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un
invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux
tablier qui servait à tant de choses.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, décembre 04, 2008
Classé dans emotion
Le souci de l’autre
J'ai reçu ces petites reflexions d’une baleine échouée :
"Un écrivain à qui je posais la question de la délicate aide à apporter dans le cadre de mon travail à des personnes malades me répondait « la calme gaieté de vos mots me disent que vous êtes soucieuse des autres. Vous êtes donc au paradis car ce soucis, cette vigilance, en est la clé ».
Je ne suis pas sure, je reste en quête de la justesse et de l’intelligence de l’aide à apporter et reste persuadée que le souci de l’autre reste quelque chose de rare s’ il est sincère, gratuit et non intrusif …
Etre attentif à l’autre n’est pas chose facile et bien souvent nos bonnes intentions sont guidées par le besoin d’un échange, d’un retour de ce que nous avons donné d’attention.
Je ne parle pas ici de consoler, de plaindre, de laisser les chouineurs accaparer mes soirées tranquilles.
Je ne parle pas de faux semblant, de diplomatie, de phrases ravalées pour ne pas contrarier, de politesse ou devoirs familiaux d’entraide imposée.
Je ne parle pas de ce souhait qui traverse chacun de nous d’être transposé en Wonder Woman, mère Thérésa ou toute autre auréolée
Je parle de la véritable écoute et de l’attention sincère à l’autre – cette attention qui parfois dans sa plus petite manifestation peut donner quiétude et rassurance.
Porter mon enfant me renvoie à beaucoup de sentiments mêlés, le premier a été d’établir un périmètre de protection et de considérer comme invasif et néfaste une bonne partie de mon entourage. Alors que je m’enfermais dans des sentiments d’injustice où je n’arrivais pas à me laisser aider tout en revendiquant que cela était devenu nécessité, une des personnes que j’ai chargée d’accompagner ma grossesse et la naissance de mon enfant a eu ce souci de moi et par quelques phrases et intentions m’a portée au-delà de mes plaintes d’incompréhension.
Cette attention et ce souci même placé dans un cadre professionnel me donne aujourd’hui confiance et une petite idée de cette tendresse qui devra envelopper ma fille dès sa naissance."
Que lui dire qu'elle ne sache déjà ? Peut-être de ne pas s'oublier ? Avoir le soucis de l'autre c'est aussi avoir soin de soi ; "il n'est meilleur compagnon que celui qui marchant à son pas prend le même chemin.". Bon courage.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, décembre 04, 2008
Classé dans A.J.
mercredi, décembre 03, 2008
Des tourneurs détournés
Entendons nous bien, j’aime beaucoup Lavillier : De fort jolis textes, bien tournés sur de la bonne musique. Mais la pastille Drill (rouge), comme s’amusent déjà certains à nommer le nouveau Zénith d’Amiens, a due lui rester dans la gorge. Sans véritablement faire un four, la salle a du lui paraître difficile à chauffer. Est-ce un effet pernicieux de la crise ?
En tous cas, on comprends mieux l’affection soudaine des organisateurs de tournées pour les petites salles des chefs lieux de canton où une grande part des frais de mise à disposition des dites salles relève du budget des services culturels des communes. Et, on se retrouve dans la situation paradoxale d’une grande ville enfin dotée de moyens qui voit ses voisines accueillir les têtes d’affiche pour ne recevoir quand à elle que les seconds couteaux.
Ainsi les amiénois qui veulent entendre Bruel et Juliette doivent s’expatrier non plus vers la capitale et ses salles prestigieuses, ou vers Lille ou Beauvais, mais vers les théâtres municipaux de la province comme Péronne, Corbie ou Albert dont les saisons culturelles s’en trouvent d’autant plus éclatantes.
Les véritables salles de concert réclamées il y a encore un an à corps et à cri s’en retrouve avec une programmation erratique qui doit en supporter les frais de fonctionnement d’autant plus lourds. Elles sont de ce fait mises en concurrence avec ces petites salles où se produisent des artistes mandatés par des sociétés de production qui préfèrent l’assurance d’une petite salle pleine aux risques d’une grande couteuse. En attendant, les amiénois n’ont d’autres choix que d’en amortir le cout de construction sans en tirer profit.
Conclusion :
- M. Pokora 04/12/2008 annulé
- Lounis Aït Menguellet 06/12/2008 annulé
- Fred Mella 07/12/2008 annulé
Et ce n’est qu’un commencement…
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, décembre 03, 2008
Classé dans Amiens
Timbrès les timbres
Tiens, dans mon courrier Mail de ce matin un petit mot d’Alice et la réponse d’ACC. Attention, je ne m’étonne pas qu’elles échangent. En ce moment, tous les bénévoles d’Amiens-Jeunes qui travaillent à la préparation de ce Noël dans tous les cœurs s’envoyent à tour de bras des messages. Non, ce qui est étonnant c’est le sujet : Les envois en nombre et les timbres.
En effet, pour réaliser notre mission, nous sommes dans l’obligation d’envoyer énormément de courriers, 650 invitations à la soirée de Noël, une centaine aux anniversaire et à peu de chose près autant en reçus fiscaux etc…Bref, on se ruine en enveloppes et surtout en timbres. Nous avions envisagé plusieurs solutions dont l’envoi en nombre mais le nombre maximum de nos envois correspondant presqu'à chaque fois à la limite inferieure de ce système, cela nous reviens tous comptes faits aussi cher.
Donc, revenons à nos moutons, Alice disait à ACC qu’elle pouvait obtenir par l’intermédiaire de la poste de son quartier des timbres tulipes TPO 35 grammes à 0.38 centimes TTC. Il m’est revenu, à lire cette correspondance, que nous avions un temps envisagé un partenariat avec les P&T afin que les flammes qui servent à l’oblitération des timbres par les machines à affranchir revêtent les couleurs de la solidarité amiénoise.
Or dans le même temps je me suis trouvé informé d’un nouveau service mis à disposition par La Poste et qui se nomme « Montimbramoi». Je vous résume le truc. Vous fournissez une photographie ou fichier image qui correspond à ce que vous voulez mettre en avant : Naissance, mariage, décès, Noël, le pied dans le plâtre de votre ami Bertrand… Enfin vous voyez, des moments marquants, les petites et les grandes émotions de l’existence. Dans notre cas, c’est notre grand réveillon de la solidarité ou un appel au don comme le symbolise si bien ma photo « Solidarité ». Enfin, grâce à un « éditeur de timbre » vous mettez en page votre plaquette de dix timbres personnalisés, la dotez d’un petit message tout aussi personnalisé. Vous indiquez le nombre d’exemplaires qu’il vous faut et Vlan ! Voici vos timbres directement livrés à domicile. Génial avouez.Pour l’instant, l’ensemble vous fait le timbre à 1euro20 contre 0,55 cents mais bon…peut être qu’en accès PRO La Poste nous fera un prix.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mercredi, décembre 03, 2008
Classé dans Pub
mardi, décembre 02, 2008
Re-Référencement
Bon, la situation a l’air de se rétablir. Mon nombre de lecteurs remonte péniblement. Après un plongeon dans les abimes (30 lecteurs/jours), j’étais à 84 hier alors qu’en plus, je n’ai rien posté. On retrouve à nouveau quelques visiteurs venant de Google et de Wikio.
Après le langage destiné aux néophytes, voici pour les pros :
Il est donc clair qu’en limitant le nombre de caractères visible à partir du fil RSS, les moteurs de recherche ne m’ont indexé que sur ceux ci, limitant tout d’un coup ma visibilité.
Conclusion : Même si certains profitent des fils RSS complets pour ne plus vous rendre visite, mieux vaut être indexé sur la totalité de son discours.
Vous allez me dire qu’un informaticien comme moi aurait du s’en douter, alors pourquoi agir ainsi au risque de perdre une partie de son lectorat ? Eh bien, méa culpa, c’est uniquement par fierté. En effet, j’en avais marre de lire chaque jour que je ne possédais que 9 abonnés à mon flux RSS. Neufs malheureux abonnés, franchement pas de quoi pavoiser ? En limitant mon flux, j’ai un peu forcé la main à ceux qui hésitaient encore. Moralité : J’ai maintenant 23 abonnés et je retrouverai dans quelques jours mes trois cents lecteurs.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le mardi, décembre 02, 2008
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vendredi, novembre 28, 2008
RGO on stomach
Lorsque l’oesophage fonctionne bien, il ne s’ouvre que pour laisser passer la nourriture vers l’estomac. Chez les personnes souffrant d’un reflux gastro-oesophagien, l’oesophage s’ouvre de façon inappropriée et laisse ainsi le contenu de l’estomac, le plus souvent acide, remonter le long du conduit oesophagien, parfois jusque dans la bouche.
Le RGO se traduit typiquement par des brûlures remontant derrière le sternum (pyrosis) et/ou par des régurgitations en général acides. Mais d’autres signes peuvent apparaitre d’ordre digestif (nausées, éructation, hoquet) ou autre : toux chronique (souvent nocturne), asthme, gorge irritée, voix enrouée, sinusite, douleurs aux oreilles. Les symptômes du RGO apparaissent généralement après les repas ou pendant la nuit.
Le RGO évolue souvent de façon chronique sans entrainer de complications. Cependant dans certains cas et en l’absence de prise en charge de la maladie, la muqueuse de l’oesophage peut s’endommager : c’est l’oesophagite.
Certaines oesophagites sévères peuvent se compliquer : ulcère, difficulté à avaler (dysphagie), rétrécissement du bas de l’oesophage (sténose peptique) et très rarement cancer de l’oesophage.
Certaines mesures simples peuvent vous permettre de diminuer la fréquence des brûlures d’estomac :
Après les repas, patienter avant de vous allonger ou de faire des efforts trop importants.
De façon générale, éviter certaines postures (buste incliné vers le bas) et les vêtements et
ceintures trop serrés au niveau de l’abdomen
Adopter une position surélevant la partie haute du corps pendant le sommeil (cales sous les
pieds de la tête du lit)
Identifier et éviter les aliments favorisant l’apparition des brûlures d’estomac (les
graisses, épices, boissons gazeuses, chocolat…)
Fractionner vos repas
Normaliser votre poids
Supprimer ou diminuer fortement votre consommation d’alcool et de tabac
Canaliser votre stress ! (sport, relaxation…)
Rapporté par AC et JM le vendredi, novembre 28, 2008
Classé dans santé
Wikio soutient AIDES pour la journée mondiale du sida (1er décembre)
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Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, novembre 28, 2008
Classé dans web
Survie.org, Rwanda
France-Rwanda
Les arrangements politiques ne doivent pas nuire à la recherche de la vérité
Communiqué de Survie du 25 novembre 2008
Alors que le Rwanda ressurgit dans l’actualité autour de l’arrestation de Rose Kabuye, Survie rappelle que, par delà les manœuvres politiques et judiciaires, ce qui est en cause dans la région des Grands lacs, c’est la vérité et la justice en l’absence desquelles seule la violence règne. A ce titre, l’enquête du juge Bruguière apparaît comme une démarche partisane dont l’objectif est d’éclipser la complicité de la France dans le génocide des Tutsi.
L’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Habyarimana (qui a constitué l’élément déclencheur du génocide mais en rien sa cause puisque ce génocide était en préparation de longue date), piloté par un équipage français, n’a jamais été élucidé. Seules les anciennes Forces Armées Rwandaises (FAR) et des membres de l’armée française, ont pu accéder au site immédiatement après le crash.
Plus de trois ans après les faits, le 13 novembre 1997, la veuve du mécanicien navigant porte plainte, plainte à laquelle se joindra plus tard la veuve, résidant en France, du président Habyarimana. Le parquet ouvre une information judiciaire en mars 1998, alors qu’au même moment une mission d’information parlementaire est menée de mars à décembre 1998 sur la politique et l’engagement militaire français au Rwanda de 1990 à 1994. L’instruction est confiée au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière.
Cette instruction, exposant seulement une conviction partisane, faite uniquement à charge et sur une seule hypothèse, n’apportant pas de preuve mais reposant sur des témoignages sujets à caution , aboutit en novembre 2006 à une ordonnance du juge, suivie de la délivrance par le parquet de 9 mandats d’arrêt contre des membres de l’entourage du président rwandais Paul Kagame soupçonnés d’avoir participé au dit attentat. Le Rwanda rompt alors ses relations diplomatiques avec la France. Les démarches pour renouer ces relations, faites notamment par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, se heurtent à l’existence de ces mandats d’arrêt.
La récente arrestation de Rose Kabuyé, l’une des neuf personnes poursuivies, peut être vue comme un événement de nature à dénouer le blocage diplomatique et judiciaire. Devant les juges, Rose Kabuye et ses avocats n’auront sans doute pas de mal à faire éclater les faiblesses de l’instruction Bruguière, qui apparaîtra pour ce qu’elle est, une tentative de diversion pour éluder une réalité cruelle.
Il ne faut pas en effet que la question de l’attentat contre l’avion, qui mérite d’être résolue par un travail d’enquête irréprochable, obnubile les esprits et efface, comme le veulent certains, celle, infiniment plus grave, de la complicité française dans l’exécution du génocide des Tutsi au Rwanda, qui n’avait rien d’improvisé.
Cette implication française apparaît dans le soutien accordé de 1990 à 1994 au régime Habyarimana, qui se livrait déjà à des massacres à caractère génocidaire ; dans l’aide à la militarisation et l’encouragement à l’ethnicisation de ce régime par la création d’un front Hutu Power contre l’« ennemi » tutsi ; dans le soutien à la formation du Gouvernement intérimaire, composé d’extrémistes hutu, qui a déchaîné le génocide ; dans la livraison d’armes pendant le génocide et enfin dans l’exfiltration des auteurs du génocide à la faveur notamment de l’opération Turquoise.
Si la Mission d’information du parlement français sur le Rwanda a tenté d’apporter un éclairage sur cette période, elle a esquivé, dans les conclusions de son président Paul Quilès, les conséquences sévères des faits qui lui ont été exposés et qui exigeaient des enquêtes approfondies pour révéler les tenants et aboutissants d’une politique qui a conduit au pire.
Cette politique funeste et le refus d’en éclairer et d’en assumer la responsabilité ont conduit à la perpétuation des guerres qui, depuis le génocide, ravagent la République démocratique du Congo voisine, dans l’impunité la plus totale de toutes les parties en présence. Des forces qui s’appuient sur des haines ethniques entretenues et instrumentalisées pour le plus grand profit des entreprises transnationales bénéficiaires des minerais extraits. Il est essentiel que tous les responsables, les complices et les commanditaires du génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés dans la région des Grands Lacs soient poursuivis sans aucune exception devant la justice internationale. Les populations martyres ont droit à la vérité et à la justice.
(1) Lire notamment à ce sujet l’article de Rue89 : http://www.rue89.com/2008/11/19/rwanda-lenquete-sur-lattentat-contre-habyarimana-senlise
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Rapporté par Francois et fier de l'Être le vendredi, novembre 28, 2008
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jeudi, novembre 27, 2008
Les services statistiques publics
Voici un faux ouvrage réalisé par la DR de Franche-Comté qui illustre bien la baisse de qualité du Système Statistique Public après la délocalisation à Metz.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, novembre 27, 2008
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Cayenne et la pompe à fric
Comme je suis assez éclectique et qu’il est, selon moi, quelques sujets que l’on nous pousse à passer sous silence, je m’en vais ce matin vous parler de « Cayenne » où se déroule en ce moment une grosse grève, pour ne pas dire un conflit, relative à l'augmentation du prix du carburant.
Je pense que vous aurez surement tendu l’oreille ce matin à l’annonce du passage symbolique du prix du diesel en dessous de 1 euro le litre, ce jeudi en métropole. C’est dit’ on la conséquence directe bien qu’un peu tardive de la baisse du prix du baril.
Les barrages routiers qui sont érigés dans l'agglomération cayennaise depuis lundi matin rendent l'accès de plus en plus difficile, d'autant que ceux qui peuvent encore rouler ont de moins en moins d'essence. Les protestataires réclament une baisse de "50 centimes" sur les carburants. Mais à l’origine de ce conflit ce trouve une guéguerre entre le préfet de région et les élus du conseil régional :
Les élus du conseil régional réunis en séance plénière à Cayenne ont rejeté mercredi la proposition du préfet demandant que la Région baisse sa taxe sur les carburants au 1er décembre. La Région a, au contraire, adopté une délibération demandant "à l'Etat de prendre sans délai un arrêté préfectoral (...) fixant une diminution minimum de 50 centimes d'euros hors taxes sur le prix des carburants à la pompe pour une période nécessaire à l'aboutissement du juste prix". La Région fixe une taxe, en partie redistribuée aux communes, au département et à un syndicat mixte de transport du Conseil général qui, en Guyane, s'élève à environ 70 centimes sur le prix d'un litre de carburant. Selon le président de la Région Guyane, Antoine Karam, "cette taxe permet notamment aux résidents de communes isolées de Guyane de payer moins cher leur billet d'avion". "La compensation versée par la Région à Air Guyane lui coûte 4,4 millions d'euros par an", a précisé Marie-Joseph Pinville, directeur de cabinet du préfet. Lors d'une réunion mardi soir à Cayenne, le préfet avait proposé aux principaux élus de Guyane de baisser de 10 centimes la taxe fixée par la Région, une baisse qui viendrait s'ajouter à une baisse de 10 centimes envisagée par le préfet au 1er décembre.
Nous nous plaignons en métropole du prix du carburant mais sachez que là-bas il faut compter 1,77 euro pour un litre d’essence et 1,55 euro pour le gasoil. Avouez que cette baisse de cinquante centimes a toute légitimité.
Rapporté par Francois et fier de l'Être le jeudi, novembre 27, 2008
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