Chien de chasse
On nous rabâche que l’année 2009 sera l’année du Buffle mais à voir ce que l’industrie du cinéma propose à nos écrans, on est en droit de s’interroger afin de savoir si ce ne serait pas plutôt l’année du chien.
Après « Volt » et avant le « chihuahua d’Hollywood » ou « Marley et moi », nous sommes allé voir le « Palace pour chiens ».
Le guide Michelin lui attribuerait surement deux bonnes étoiles tant il s’agit là d’un hôtel familial conçu, écris et réalisé pour tous les âges. Enfin, à condition d’aimer les bêtes à poils.
L’histoire en elle même est un vrai drame, imaginez, des orphelins, pas des chiens, non, un frère(Bruce : Jake T.Austin) et une sœur(Andie : Emma Roberts). Prêts à tout pour rester ensemble et garder leur petit chien « Friday » symbole du temps bénie ou toute leur famille était réunie. Comme les Scudder, leur famille d’accueil , particulièrement Loïs( Lisa Kudrow ) ne supporte pas les bêtes et très peu les enfants, ils sont obligés de se débrouiller par eux même pour garantir à Friday un foyer. Les expédients par lesquels ils y parviennent les conduisent souvent au poste de police dont Bernie (Don Chealde) les extraits souvent.
Ils finissent par trouver un hôtel abandonné où non seulement un mais plusieurs chiens trouvent asile, repos et réconfort. Malheureusement, on ne peut cacher une meute entière sans que les voisins ne se plaignent et la fourrière, qui s'explique mal la curieuse disparition de tous les chiens errants se décide d’intervenir.
Andi et Bruce vont devoir faire preuve d’une grande imagination pour expliquer leurs agissements. Heureusement, Bernie leur viendra encore en aide.
C’est une gentille petite histoire contemporaine dans laquelle chaque membre reste bien dans les clous d’une morale mignonette. On passe un bon moment sans se prendre le chou à se moquer non pas de son prochain mais des plus fidèles amis de l’homme. D’ailleurs la partie la plus réussie à mon goût, correspond au générique de fin dans lequel sont présentés tous les protagonistes du casting ainsi que leurs amis. Ils sont si beaux à voir que l’on comprends mieux que nos amis les bêtes soient si prompts à adopter des bipédes.
